Conseil général : un ultime compte administratif !

Introduction à la présentation du compte administratif 2014 du Conseil général prononcée le 30 avril :

Monsieur le Président,
Mes chères et chers collègues,

Il me revient le privilège de vous présenter le dernier compte administratif du Conseil général de la Gironde.
Ce sera l’ultime document qui restera dans les archives départementales de cette collectivité, pour l’année 2014, année de plein exercice d’une collectivité ayant obtenu le privilège de sa gestion autonome grâce aux lois socialistes de Gaston Deferre en 1982.
Il vient aussi en conclusion du mandat précédent et met un point final à la gestion assumée par Philippe Madrelle. C’est donc en son nom (et je sais que Monsieur le président vous n’en prendrez pas ombrage), que je vais tenter de synthétiser les résultats constatés de l’action conduite au cours de 2014 par la majorité départementale. I
Il ne s’agit pas en effet pour moi d’entrer dans le détail de chaque chapitre ou de chaque ligne de recettes ou de dépenses mais de vous permettre de vérifier que les engagements pris par le Président et l’exécutif au nom de la majorité départementale sortante lors du débat d’orientations budgétaires d’octobre 2013 et surtout lors des actes budgétaires de décembre 2014, juin et octobre 2015 ont été parfaitement tenus.
Le rapport détaillé qui vous a été adressé vous a permis ( je n’en doute pas un seul instant) d’effectuer une analyse objective et fouillée de ces comptes. Votre passion pour les chiffres m’évitera ainsi de ne pas entrer dans les détails pour seulement vous présenter aussi clairement que possible le résultat général d’une gestion pragmatique, rigoureuse et dynamique des finances du département.
La stratégie que la majorité avait adoptée en 2014 reposait sur 4 principes clairs maintes fois répétés mais qui n’avaient pas convaincu celles et ceux qui ne voulaient pas être convaincus.
Le CA est la stricte application que je pense réussie des engagements pris par Philippe Madrelle au nom de la majorité départementale :
Optimisation des recettes dans un contexte délicat de première étape du pacte de solidarité
Maîtrise ou diminution des dépenses non contraintes
Respect du pacte fiscal proposé en 2011 sur la période 2012-2014.
Préservation d’un niveau convenable d’autofinancement de 8 %
Maintien d’une capacité d’investissement conforme aux besoins constatés, garantissant l’activité économique girondine et la participation du département au maintien de l’emploi de proximité.
Le compte administratif 2014 a scrupuleusement respecté la mise en œuvre de ces orientations politiques et dément absolument toutes les affirmations péremptoires, inexactes et méprisantes dispensées durant la campagne des départementales.
Oui, je l’affirme sans aucune vanité mais avec l’assurance de ne pas être démenti par les chiffres : le conseil général de la Gironde a bien tenu la route en une période bien difficile pour d’autres collectivités de sa strate.
Je voudrais remercier au nom du Président passé et du Président actuel toutes les vice-présidentes et tous les vice-présidents du mandat précédent qui ont accepté l’application de mesures parfois drastiques sur les budgets dont ils disposaient. Sans leur compréhension, leur lucidité et leur compréhension nous serions en position plus délicate.
Ce CA 2014 reflète aussi le travail hebdomadaire au cours du dernier mandat d’une équipe exécutive soudée, solidaire et responsable ayant compris que les Girondines et les Girondins apprécieraient l’adéquation entre les nécessités d’une gestion rigoureuse et la réponse à leurs besoins en matière de solidarité humaine et territoriale.
Je voudrais également associer à ce Compte administratif l’ensemble des personnels du Département pour les efforts accomplis en matière de recherche d’économies, en matière d’innovation et plus encore en matière de cohérence dans l’action sous la responsabilité des directeurs généraux des services en 2014 Gérard Marty et Laurent Carrié.
Bien évidemment ces résultats sont aussi la récompense du travail constant effectué avec talent, loyauté, justesse et objectivité par la direction des finances de Marc Fauveau, Isabelle Combarnous et celle pour laquelle j’ai une pensée amicale car elle a fait valoir ses droits à la retraite en 2014 Aurore Fauré.
Mes chères et chers collègues vous l’aurez compris ce compte administratif 2014 reflète ce qui a fait la force de notre collectivité au cours du mandat écoulé : anticiper les effets de la crise afin de pouvoir maintenir les politiques concrètes, quotidiennes, solidaires pour chaque Girondine et chaque Girondin.
En 2014 nous n’avons jamais baissé le niveau des services, des aides aux associations, nous avons répondu à quasiment toutes les demandes des communes et des intercommunalités et nous avons globalement débloqué directement ou indirectement plus de 450 millions de travaux en faveur de l’économie girondine.
Une vue d’ensemble de ce C.A. va vous permettre d’apprécier le résultat et donc de vous prononcer en toute connaissance de cause sur la gestion de notre département.
En conclusion :
Un pacte fiscal respecté avec une moyenne de hausse limitée de la faible part de taxe sur le foncier bâti dont dispose le département sur 4 exercices dont 2013 et 2014 permettant de situer la Gironde au 29° rang des départements ayant les plus faibles taux de France !
Une forte baisse des frais généraux de fonctionnement (+ de 4 %)
Un autofinancement maintenu à plus de 8 % malgré une forte hausse des dépenses obligatoires de solidarité humaine
Un niveau d’investissement de 218 millions hors opérations spéciales (LGV et solidarité 2013) qui n’est donc pas en baisse contrairement à de très nombreux autres départements.
Un endettement certes en hausse mais parfaitement maîtrisé avec des frais financiers ne représentant que 1,7 % du fonctionnement.

Ce CA 2014, dernier de la présidence de Philippe Madrelle peut être assumé en toute quiétude par celles et ceux parmi vous qui arrivent dans cette assemblée.
Après une période de campagne électorale durant laquelle les finances départementales ont été torturées, maltraitées, dénigrées on revient à la réalité.
Absolument tous les analystes, tous les évaluateurs, tous les classificateurs considéraient déjà que la Gironde était dans une situation pour le moins convenable.
Il ne s’agit absolument pas d’une vision politicienne ou partisane mais d’un état des lieux objectif de la situation du département à l’issue de 7 années de gestion rigoureuse, prudente mais dynamique en matière d’investissement !

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