Article de l’édition de Langon de Sud-Ouest de ce jour
La gauche s’unit derrière Martine Faure
Le Front de gauche et EELV soutiennent la socialiste.
Dominique Jobard (Europe Écologie-Les Verts), Martine Faure (Parti socialiste) et Michel Hilaire (Front de gauche), hier en fin de journée à Saint-Macaire. (Photo o. e.)
Avec ses 43 % du premier tour et le soutien d’EELV et du Front de gauche, Martine Faure est en position de force, alors que son adversaire Yves d’Amécourt cherche à ramener vers lui les abstentionnistes. Seuls le canton de Pellegrue, qui n’était pas dans la précédente circonscription de Martine Faure, et celui de Sauveterre, la terre d’élection d’Yves d’Amécourt, placent le candidat de l’UMP en tête.
C’est vers ces territoires, ainsi que vers les communes au score « moins favorables », que Martine Faure portera ses efforts cette semaine. « Sur nos thématiques habituelles, l’Éducation nationale, l’agriculture, la viticulture », expliquait-elle dimanche soir.
Des engagements
Ses soutiens du deuxième tour défendent eux aussi leurs positions. Hier, Michel Hilaire et sa suppléante Huguette Fossat ont respecté la ligne définie avec leurs militants lors d’une assemblée citoyenne à Saint-Pierre-d’Aurillac, dimanche soir. Ils ont décidé d’appeler à voter Martine Faure en demandant des engagements, sur la défense et la rénovation des services publics, notamment l’hôpital, sur la remise à plat de la réforme des collectivités territoriales, et sur des dossiers tels que la « saignée coûteuse et inutile » de la LGV ou de la future « liaison autoroutière Libourne/Langon qui risque de sortir bientôt des cartons ».
Le PS et EELV sont liés par un accord national. Dans la 12e circonscription, Dominique Jobard et sa suppléante Anne-Laure Fabre-Nadler soutiennent lors de ce deuxième tour « une élue de terrain et de proximité ».
Les écologistes espèrent un groupe parlementaire pour peser dans des dossiers tels que le nucléaire et les libertés individuelles. Mais localement, elles appellent clairement à « mener la transition écologique, avec des politiques incitatives, en arrêtant de subventionner les pollueurs et en arrêtant de céder face aux lobbys agroalimentaires ».
