Les embargos contournés par des Russes de guerre
« Vous allez voir ce que vous allez voir... » Dès que la guerre en Ukraine a débuté les alliés de l’Ukraine ont clamé l’efficacité de leurs mesures d’embargo technologique…
« Vous allez voir ce que vous allez voir... » Dès que la guerre en Ukraine a débuté les alliés de l’Ukraine ont clamé l’efficacité de leurs mesures d’embargo technologique…
Connaissez vous le dessin malheureusement humoristique des trous multiples dans le tuyaux d’alimentation en eau ? Le plombier met les doigts et les orteils dans une position acrobatique pour tenter de juguler les fuites qui submergent le local traversé par l’alimentation vitale. Impossible de tenir très longtemps dans une telle situation dictée par l’urgence. La géopolitique mondiale ressemble depuis quelques mois à cette intervention aux multiples causes provoquées par des actions destructrices.
Pendant ce temps la France s’enfonce au plan international payant des prises de position « au-dessus de ses moyens ». Nul ne saurait honnêtement prétendre que nous ne plions pas bagages en Afrique de notre propre volonté. Burkina, Mali, Niger : nous nous retirons ce que je ne saurai critiquer mais ça prend des allures de "retraite" car chaque fois le Chef de notre État a voulu rouler des mécaniques du genre « retenez-moi où je vais faire un malheur ! » crispant une situation déjà tendue et fragile avant de reculer.
« La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires. » avait lancé le Tigre. Georges Clémenceau avait pu constater entre 1914 et 1918 que les erreurs commises par les généraux avaient de conséquences souvent dramatiques. La chair à canon, quel que soit le camp dans lequel elle était utilisée dénotait souvent obstination aveugle et surtout un mépris froid de la vie humaine.
Les fêtes estivales qui rendaient joyeux les villages les plus modestes s’effacent lentement avec les évolutions sociales. Qui oserait encore passer sa journée au pied d’un clocher ou sur une place communale pour partager un programme à mille lieues des fastes et des délires des villes se prenant pour des « grandes » grâce à leurs moyens financiers.
Mon 14 juillet débute au même moment sur les Champs-Élysées avec sa débauche d'uniformes, d'armes menaçantes et d'engins réputés efficaces pour détruire des adversaires potentiels et leur environnement proche. Ici devant ce qui fut il y a un siècle la "mairie-école" de Mauriac il n'y a, en dehors des drapeaux tricolores qui ornent la stèle de pierre, aucun signe distinctif de célébration de la fête nationale.
Il y aurait eu 900 actes usant d’une arme à feu en dix ans dans les établissements scolaires de tous niveaux. Le vingtième de cette année dans une école et la 212 eme tous lieux confondus, constitue l’un des pires exemples de ce que la folie de l’utilisation incontrôlée des armes peut provoquer dans un pays prétendant s’ériger en « gendarme » du monde.
Depuis l'attaque insensée décidée par le maître mentalement dérangé du Kremlin le monde libéral répond par la seule stratégie qu'il connaît, celle des sanctions économiques. Elle est présentée comme devant mettre le pays agresseur à genoux dans les meilleurs délais et donc pousser un peuple des plus nationalistes à chasser l'agresseur du voisin ukrainien.
La planète regorge cependant d'ogives nucléaires susceptibles d'anéantir des peuples innocents et rien n'a vraiment ralentit les ambitions de certains gouvernements de se doter de ces outils de mort massive.