Vivement le printemps de l’espoir

Je déprime sous ce ciel gris et chagrin. Les larmes plus ou moins similaires à celles des crocodiles qu’il déverse sur une nature qui ne supporte plus ces lamentations froides et irrégulière noient les espoirs de venue précoce du printemps. Certes il y a eu le maillot jaune des mimosas vite terni par la pluie ou quelques narcisses pressés ou jonquilles pressés d’exhaler leur parfum envahissant ou exhibant leurs élégantes collerettes mais il manque cette ambiance d’espoir de renouveau.

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Un automne mourant royalement à Montréal

Le ruban noir de l’autoroute rejoint dans le lointain la masse menaçante des nuages. L’autobus se hâte de transporter son lot de touristes, décalés dans le temps, vers le centre de Montréal, sorte de ventre où se façonne la vie tumultueuse d’une cité industrieuse. Ces véhicules étincelants, réputés avaler les kilomètres de ce continent démesuré semblent blasés de traverser l’immensité des plaines ourlées de forêts (à suivre)

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Jamais le temps des lilas ne m’a paru aussi précieux

C’est, au printemps, le contraire pour le lilas. Lui redresse la tête et envoie vers le ciel des floraisons populaires car constituées de parcelles individuelles, agglutinées les unes contre les autres anonymement, dont j’apprécie plus que tout autre, la simplicité et la délicatesse.

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Déconfinavirus (16) : le marcheur masqué en marché

Il est temps de sortir progressivement mais masqué du repaire de confinement. Le risque que la « cabane » finisse par tomber sur « le chien » que je suis devenu devenait trop grand. Il me fallait bouger avant que le match contre le Coronavirus soit joué et que je perde tout espoir de reprendre mes habitudes. Le soleil aidant je me suis offert un bain de marché, c'est à dire, un retour dans le milieu où je me sens comme un poisson rouge (évidemment) masqué cependant, dans l'eau de son bocal.

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