Le vent qui vient de la campagne
Une nouvelle semaine compliquée se présente pour le nouveau gouvernement qui doit assumer les erreurs accumulées depuis des années.
Une nouvelle semaine compliquée se présente pour le nouveau gouvernement qui doit assumer les erreurs accumulées depuis des années.
La France se réveille ce matin avec la gueule de bois. Enfin il faut être prudent avec le bois compte tenu de tout ce qui a brûlé un peu partout durant les manifestations de contestation à l’égard de la loi réformant les conditions d’accessibilité à la pension de retraite. Les flammes ont embrasé les écrans de télévision et passeront en boucle durant de longues heures tout aujourd’hui.
Les réformes successives basées strictement sur des évolutions de statut pour les enseignant(e)s et des ajustements de contenus du temps scolaire ont inexorablement détruit cette extension d’un métier soumis aux aléas des ministres pensant surtout à leur popularité.
Les élus(e)s à absolument tous les niveaux se retrouvent dans la même situation et même si les enjeux ne sont pas les mêmes, la gangrène de la suspicion sur toutes les actions des représentants élus ronge la démocratie. Elle progresse chaque jour et il est certain que bon nombre d'entre eux rangeront vite leurs illusions pour se retirer de la gestion locale.
Les rapports au sein de la société se délitent ou se crispent voire tournent de plus en plus souvent aux conflits. Le phénomène s'installe lentement et progresse de telle manière que l'inquiétude gagne le camp des responsables de tous niveaux.
Depuis hier est apparu un concurrent sérieux avec l'annonce brutale « AstraZenekateste » d'un autre Président de la République qui a emboîté le pas à l'Allemagne en suspendant la vaccination avec le produit de la perfide Albion ! En pleine montée en puissance de la protection contre la Covid-19 l'annonce liée à des effets secondaires inquiétants dans de nombreux autres pays a renforcé l'idée que nous n'en n'avons pas encore fini avec la pandémie.
De ma fenêtre sur la rue de mon petit monde j'ai vu, déjà à plusieurs reprises, s'enfuir, vers je ne sais où, la confiance dans la puissance publique. La crise sanitaire n'a pas qu'affaibli que les corps mais elle a de plus en plus, mis le doute dans les esprits. Certes, il fallait aux grands de la classe politique un temps d'adaptation dans des circonstances exceptionnelles, mais la navigation à la corne de brume n'est guère rassurante en cette période où les certitudes sur l'avenir étaient peu nombreuses.
On ne combat jamais une révolte incontrôlée quelle qu'elle soit, par des statistiques, des pourcentages, des chiffres, des saupoudrages de mesures financières abstraites, des grenades assourdissantes, des discours lénifiants. Toutes…
Rien n'a changé depuis l'origine du monde sauf que les évolutions continuent et conduisent à une sophistication particulière des comportements. La question éternelle tentant de savoir qui est arrivé le…