Un nouveau petit monde réconfortant

Le « peuple » de ce modèle de nouveau monde réduit offre l’avantage de ne pas comporter de surprises. La seule vient d’une absence imprévue qui génère aussitôt une vague d’inquiétude. C’est fou comme le même trajet conduisant au même lieu rassure. Il faut s’habituer aux horaires, aux manies, aux comportements d’un nombre réduit de personnes devenant peu à peu familières. Les découvrir, les apprivoiser, les comprendre pour finir par les apprécier demande bien plus d’application.

Continuer la lectureUn nouveau petit monde réconfortant

Eté ou pas été : la punition prévisible du roi soleil

Il y aura vingt ans dans quelques jours, la France fondait sous des chaleurs que l’on considérait comme exceptionnelles. La première apparition de la qualification de canicule apparaissait dans l’actualité. Elle était méritée tellement son utilisation antérieure paraissait galvaudée par rapport au niveau de température atteinte et plus encore de la durée du phénomène.

Continuer la lectureEté ou pas été : la punition prévisible du roi soleil

Une énième loi ne changera rien à la pression migratoire

Une énième loi sur l’immigration est en préparation donnant lieu à un marchandage politicien tellement dérisoire qu’il en devient comique. Encore une supercherie pour amuser la galerie et surtout provoquer des débats spécieux indispensables pour éviter les vraies catastrophes qui menacent.

Continuer la lectureUne énième loi ne changera rien à la pression migratoire

Le bonheur de retrouver le chemin de son école

Nous sommes toutes et tous des anciens élèves avec des souvenirs plus ou moins agréables. Depuis que l’école est devenu obligatoire il n’y a pas d’exception au passage sur ses bancs. C’est vrai que la tradition veut « qu’avant ce fut mieux que maintenant » dans ce domaine comme dans d’autres. En fait rien ne prouve qu’un enfant du XXI° siècle ait l’espoir de meubler sa mémoire de moments plus mauvais que les nôtres.

Continuer la lectureLe bonheur de retrouver le chemin de son école

La route de la banque n’est pas pavée de bonnes intentions

Des millions de personnes se battent pour lutter contre la représentation nationale en plein tripatouillage sur le texte devant modifier les conditions d’accès à une pension de retraite. Une commission dont j’avais prévu les résultats a tranché : on se souviendra des coups de main qui ont été refilés au Sénat dans quelques mois et pour l’assemblée on distribuera une nouvelle forme de « réserve parlementaire » sur les crédits non-affectés des ministères aux circonscriptions des ralliés. Bref une caricature de ce monde politique qui sortira discrédité d’une séquence aggravant la défiance envers les partis politiques. En fait la démocratie paiera l’addition. Le contexte général ne cesse pendant ce temps de se détériorer. La dette s’envole, déficit de la balance commerciale ressemble à un puits sans fond, la fameuse croissance ralentit, l’Europe tangue avec des Allemands se foutant de la solidarité, la guerre en Ukraine se promène sur le fil d’un rasoir et le système bancaire vérolé de l’intérieur se fissure de partout. Rien n’est plus inquiétant que la déclaration de l’annexe de la Commission européenne de Bercy qui s’érige e visionnaire de la solidité des banques françaises. Plus il cause et plus nous devrions être inquiets. « Je ne vois pas de risque de contagion, donc il n’y a pas d’alerte spécifique », a-t-il déclaré à la radio.  « Nous avons des banques qui sont solides », « un système bancaire qui est solide » et « un ratio de liquidités qui est élevé (NDLR : ces liquidités ce sont nos économies)», a assuré M. Le Maire en ajoutant que les établissements bancaires français avaient « des secteurs d’activité très diversifiés ». « Calmez-vous, calmez-vous, et regardez la réalité ! », a-t-il ressassé face à des investisseurs. « La réalité c’est que le système bancaire français n’est pas exposé à la SVB. Il n’y a pas de liens entre les différentes situations » aux États-Unis et en Europe ». Aïe ! Aïe Tremblez ! D’ailleurs la bourse s compris le message avec des chutes des cours découlant de la défaillance du Crédit Suisse après celui du fleuron de la nouvelle économie américaine. Et les établissements bancaires ont payé l’addition. Il sera intéressant de savoir si le toboggan de la défiance se poursuivra dans les prochains jours car par exemple la BNP Paribas et Société Générale ont vite été mal en point : BNP Paribas a chuté de 10,92%, Société Générale a plongé, de 12,97%. D’autres établissements européennes ont également subi le choc. C’est notamment le cas de Banco Sabadell (11,19%), ING (9,50%), Commerzbank (9,90%), Deutsche Bank (8,65%) et Unicredit (7,14%)… et la liste n’est pas finie. La confiance ne paraît pas la même sur les marchés et à Bercy. Alors comme le veut une tradition bien établie après avoir laissé les actionnaires se gaver des profits on mutualise les pertes catastrophiques. Et ce n’est pas une vue de l’esprit puisqu’au USA on commence à se pencher sur la gestion de la fameuse banque de la modernité économique. De forts soupçons pèsent en effet sur les agissements des dirigeants qui auraient commis des délits d’initiés. Il est exigé par une sénatrice qu’une enquête soit lancée « pour savoir si des cadres se sont livrés à des délits d’initiés ou ont enfreint d’autres lois civiles ou pénales ». Elle a aussi appelé les autorités à récupérer la rémunération et les bonus versés l’an dernier au patron de SVB ainsi que les bonus versés aux cadres. Selon des documents ils ont cédé des actions fin février selon un programme de ventes établi à l’avance. En Suisse le principal actionnaire est saoudien. Il se défile et regarde le gouvernement se dépatouiller devant la crise qui gronde. Rappelons au passage que la compagnie pétrolière Aramco  a annoncé dimanche des bénéfices records en 2022 grâce à l'envolée des cours du brut, s'attirant des critiques en pleine crise climatique et énergétique. La compagnie, détenue en grande partie par l’Etat saoudien, a dégagé un bénéfice net 161,1 milliards de dollars l’année dernière, en hausse de 46% sur un an, Saudi National Bank détient 9,8 % de Credit Suisse depuis que la banque saoudienne a récemment participé à l'augmentation de capital. Elle a refusé d’injecter des fonds…supplémentaires laissant le cours de l’établissement helvète s’effondrer. Ah ! J’oubliais chez nous le trio Ciotti, Marleix, Retailleau a arraché que les pauvres gars possédant près de 44 annuité ne soient pas contraints s’ils n’ont pas l’âge légal du départ vers la retraite de continuer à cotiser pour rien. Quant au 1200 € les décrets d’application seront suffisamment sophistiqués pour que le nombre des bénéficiaires soit aussi famélique que possible. Et dans quelques mois on constatera que la réforme n’aura servi à rien et qu’il faudra dès 1927 (après les présidentielles remettre le couvert). En attendant si vous avez un découvert en fin de mois sur votre compte en banque et que l’on vous inflige des agios… pensez que c’est pour la bonne cause !

Continuer la lectureLa route de la banque n’est pas pavée de bonnes intentions

Ma quête de gloire pagnolesque

Je ne sais pas si cela vous arrive mais, parfois, je rêve d’accomplir des exploits. Les miens ont été, durant trente ans, de réaliser des reprises de volée fulgurantes, dont la course se terminait dans les filets d’un gardien stupéfait. Puis, lentement, une mutation s’est opérée, rangeant au rayon des improbables circonstances favorables ces prouesses footballistiques.

Continuer la lectureMa quête de gloire pagnolesque

Le poids des images qui déforment sciemment la réalité

En fait les sujets traités dépendaient essentiellement des « images » disponibles. Pas d'images chocs ou un tantinet exclusives : pas de présence dans le JT ! C'était déjà le début de la concurrence ! Il fallait de la différence, du sensationnel, de l'émotionnel portés par une ou deux minutes maximum de reportage ou d’illustrations puisées sur la réserve internationale alimenté par toutes les télévisions du monde

Continuer la lectureLe poids des images qui déforment sciemment la réalité

Toutes les guerres sont des échecs de l’humanité

Il faut vraiment ne plus avoir une once d’humanité pour s’en prendre à Omar Sy pour ses déclarations dans une entretien autour des guerres . En tentant de dénoncer toutes les guerres il a réussi à démontrer justement que dans notre pays nous avions une vision sélective d’un phénomène aussi vieux que l’Histoire de l’Humanité.

Continuer la lectureToutes les guerres sont des échecs de l’humanité