Donnez-nous notre pain quotidien du sondage

On assiste depuis quelques temps à l’absurdité politique la plus totale avec la publication… chaque jour d’un sondage relatif au scrutin des élections européennes ! Comment entretenir le suspense quand les variations sont infinitésimales ? Les titres suffisent à LCI, « Le Figaro » et Sud Radio. Si vous cherchez bien quel est le lien entre ces trois supports complémentaires vous trouverez vite l’intérêt de cette démarche confiée à l’IFOP-Fiducial.

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Un joli doublé de bévues politiciennes significatives

En quelques heures hier, nous avons eu une illustration de la médiocrité de la vie politique française. Il devient quasiment impossible de croire dans les attitudes ou les propos de ces femmes ou de ces hommes capables de balancer n’importe quoi pour se rendre médiatiquement intéressant. Leur gloire ne se conquiert pas par leurs prises de positions mais par leur présence à n’importe quel prix sur des plateaux de télé.

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La stratégie des écrans de fumée successifs

Probablement jamais le fameux proverbe chinois voulant que « quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt... » n’a jamais été aussi utile en politique française. Ce détournement de l’attention citoyenne pour des sujets subalternes vire à la stratégie permanente grâce à la complicité médiatique de grands supports spécialisés dans l’exploitation du moindre brin d’information dont se repaît l’opinion dominante.

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Raffut (8) : le malus pour les équipes sans bonus

On commence dans l’entourage de l’équipe de France à serrer le cordon du short car contrairement à une idée reçue depuis la victoire heureuse contre les « Tout Noir » rien n’est joué pour la qualification. En conférence de presse Laurent Labit, l’entraîneur des Bleus a lui-même déclaré : «  Pour l'instant, on a fait une bonne seconde mi-temps contre la Nouvelle-Zélande et un match pas bon contre l'Uruguay. C'est trop peu. » Il a un peu aussi évoqué le calendrier qui n’est pas très favorable « puisque les deux premières rencontres étaient trop rapprochées obligeant à un maintien des cadres ». Ça sent la mis en place des bretelles au cas où… La France va en effet jouer trois rencontres en moins de 15 jours et n’en auront qu’une seule avant un mois pour un éventuel quart de finale ! Il sera assez facile de faire récupérer tout le monde dans cette hypothèse. « On a toujours eu un plan, on le suit. On a d'un côté besoin de travailler mais on a aussi besoin de jouer. Il y a eu ce premier match contre la Nouvelle-Zélande qui générait des attentes et du stress depuis trois ans. Six jours plus tard, venait l'Uruguay. Après le match de la Namibie (jeudi à Marseille), on disposera de quinze jours avant le dernier match de poules contre l'Italie. Il est évident qu'un mois sans compétition, c'est pas idéal (...) »  Cette stratégie pourrait pourtant coûter très cher si les planètes s’alignent pour les Transalpins. En effet la troupe même réputé aussi forte que celle qui avait débuté la Coupe du demi-monde n’a pas rempli son contrat face à l’Uruguay. Tout se jouera dans cette poule sur les bonus des uns et des autres. La qualification risque donc bel et bien lors du match contre l’Italie le 6 octobre. Imaginons une défaite de la France contre l’Italie même avec le bonus défensif, pourrait être fatale. Dans le même temps, il faudrait que les All Blacks battent l’Italie, la Namibie et l’Uruguay avec le bonus offensif à chaque fois. Et que l’Italie s’impose contre l’Uruguay avec le bonus offensif, et domine le XV de France. Est-ce tellement irréaliste ? L’Uruguay n’a pas pris de raclée face aux Bleus-bis et si les Italiens se démènent pour y parvenir il va falloir s’inquiéter. En effet ils peuvent obtenir 14 points comme la France et être seulement devancé d’une longueur par les « Néozed » qui obtiendrait 15 points avec seulement trois cartons pleins. Les Transalpins ont la possibilité de laisser filer car cette hypothèse les arrange. En effet via le bénéfice de sa victoire contre les Bleus, la Squadra Azzurra serait qualifiée, et éliminerait dans le même temps la bande de Galthié. On risque donc de regretter le manque d’inspiration et d’efficacité de la bande à Jjellonch. Le 5 février dernier la France dans le Tournoi avait dû batailler ferme pour arracher à Rome un succès étriqué (24-29). Les Bleus ne s’étaient libérés qu’à treize minutes du coup de sifflet final avec un quatrième essai de Jalibert pour arracher le bonus offensif. Les Italiens connaissent par cœur le jeu d’adversaires avec lesquels ils évoluent dans le Top 14. ils ne seront pas faciles à battre s’il leur reste un espoir de se qualifier. Il faudra jouer comme si c’était déjà un match à élimination directe ce qui laissera pas mal de traces sir le résultat est obtenu au forceps. Laurent Labit partage cette analyse quand il affirme dans l’Équipe : «  la situation reste la même : il faut battre l'Italie pour se qualifier. C'est ce qu'on a toujours envisagé. Le point de bonus, on ne le méritait pas contre l'Uruguay. » Il va donc d’abord falloir l’assurer face aux Namibiens car ce serait un véritable affront si ce n’était pas le cas. Les « Tout noir » l’ont capitalisé. Les Azzurri aussi. Ils l’obtiendront eux probablement contre l’Uruguay…Le tarif est désormais à quatre essais infligés à un adversaire moins résistant que les autres et la victoire ne suffit plus. Dans la phase finale il en ira tout autrement. De tous les leaders de poule, la France a le plus faible total actuel avec 8 points derrière l’Angleterre (9), le Pays de Galles et l’Irlande (10). En fin de semaine, les chocs entre l’équipe du trèfle et l’Afrique du Sud, le Pays de Galles et l’Australie seront déjà décisifs ! En fait bizarrement ce sont les « petites » équipes qui par leur grinta et leur résistance qui font le classement. On risque par exemple de se souvenir du rôle de l’Uruguay dans la poule A, des Tonga (B), du Portugal (C) ou du Chili (D) : un exploit de leur part et tout bascule ! Une belle revanche pour eux !

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Le maître des chaises musicales dans l’embarras

Le vrai problème du jeu des chaises musicales sonnant faux, ne réside pas dans la mise à l’écart des « insuffisants », des « médiocres » ou des « absents » mais, parait-il de les remplacer. On ne se bouscule pas pour intégrer le groupe des accompagnateurs des volontés présidentielles par les temps qui courent. Les bonnes volontés d’ordinaire nombreuses ne se montrent guère.

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Diabolisez il en reste toujours quelque chose

La diabolisation a conduit par exemple aux pires extrémités. Les Calvinistes, les Cathares, les Templiers, les hérétiques en général, les révolutionnaires, les royalistes, les juifs, les immigrés et bien d’autres groupes humains se sont retrouvés jetés en pâture à la majorité croyante ou simplement noyées sous la propagande. Un corps social diabolisé ne saurait parvenir au pouvoir.

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Le vrai plaisir sincère de pouvoir justifier « sa » politique

En me rendant à la Faculté du Capitole à Toulouse devant des étudiants pour deux heures d’échange sur la vision que nous avons eue durant quelques décennies dans le développement social, culturel, économique, environnemental de Créon, je prends un pari risqué. Pourtant j’en jubile à l’avance.

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La stratégie du tête à tête est en route

Dans une journée le premier tour des élections présidentielles est occulté. Le résultat en est acquis et déjà commence la mobilisation pressante pour la seconde étape qui sera celle qui sera en fait décisive pour désigner le locataire de l’Elysée. Les commentateurs des sondages ne s’intéressent plus à la situation des prétendants au duel final qui semble désigné avant même que le vote ait lieu.

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La vraie stratégie de démolition de la décentralisation

Ces élections qui ne semblent n'intéresser que les personnes engagées dans la désillusion négative peuvent être seulement comme un galop d'essai pour la course suprême de l'an prochain. Impossible d'expliquer combien elles scelleront le sort de la proximité valeur qui a été au cœur de l'organisation territoriale et a fait l'exception française. La crise sanitaire a saturé les esprits au point que plus rien ne semble devoir y pénétrer.

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