Le "Jour de rentrée" de chacun…

De nombreux messages me parviennent au sujet de « Jour de rentrée » (Editions vents salés). Je les publie au fur et à mesure

« Bonjour, Pas mal ton bouquin, je l’ai mis au dessus de la pile, un petit régal, le fait en plus de connaitre l’auteur, les lieux, ne font que rajouter à chaque ligne de l’intérêt. J’arrête là les compliments de crainte que le trop de fautes ne gache ces quelques lignes, tu restes encore l’instit ! » (F.K. ancien élève de 1967)

« Mon père,Pierre Morin, âgé de 97 ans, m’a demandé récemment de lui acheter votre ouvrage « Jour de rentrée ». Il le lit avec un très grand plaisir. Lui qui a vu s’éteindre tous ses camarades de l’Ecole Normale,(promotion 1930-33),il est très heureux d’y retrouver de façon un peu extraordinaire, des personnes qu’il a connues, comme Mr Béros,qu’il a eu lui même quelques 30 ans avant vous comme professeur-il figure en bonne place sur la photo de promotion-.et qu’il a retrouvé alors qu’ils étaient tous deux prisonniers à Nuremberg,pour un an ,avant que mon père ne soit envoyé le reste de la guerre en Prusse Orientale.Il connaissait déjà ses pannes,il pourrait vous faire quelques révélations là-dessus (…) »

Mes années 60… écrit-il ! La description de Jean Marie Darmian, président, maire, conseiller général, journaliste, instituteur, citoyen, girondin, sadiracais se découvre avec la saveur d’une nostalgie dominée. Son parcours signe une trajectoire publique droite par la découverte d’un monde où méritocratie et travail se confondent. Il s’agit bien de « Jours de rentrée » même si le plus important est sans aucun doute celui de l’ Ecole Normale d’ Instituteurs, l’ E N I aussi important que l’ E N A !
Nous nous sommes croisé à Mérignac, sous la direction de Monsieur Monlau. Il était bizut, j’étais pion surnommé « le cadavre » compte tenu de ma maigreur corporelle. J’ai refusé, sauf une fois, de participer aux rencontres organisées par les membres de ma promo – 1959 – 1963. Retrouver ses camarades au fil de la vie m’a toujours angoissé. Chacun est libre d’assumer son parcours, le comparer à l’aune de rencontres annuelles m’a toujours effrayé. C’est sans doute ce manque de rituel qui m’a donné plus de sel à suivre le parcours de Jean Marie heureux du passage du vélo solex à la deux chevaux !
Il est important dans notre société du présent, fille du numérique, de prendre le temps de comprendre comment on peut se bâtir et construire une société de la solidarité où savoirs et progrès sont au service des femmes et des hommes d’aujourd’hui. Merci Jean Marie. Marcel Desvergne, citoyen numérique marcel.desvergne@aecom.org

CONFESSION D’UN HUSSARD NOIR Jean-Marie Darmian aurait-il entrepris de raconter sa vie ? Après son enfance en Entre-deux-mers, le conseiller général de Créon (et probable vice-président aux finances en 2011) poursuit la narration avec « Jour de rentrée » (1) où le sujet est cette fois ses débuts d’instituteur de campagne. Plutôt connu pour ses philippiques assassines sur son blog, Jean-Marie Darmian exprime cette fois une autre facette de sa personnalité : la sensibilité aux choses de la vie et aux gens de peu, fortement teintée de nostalgie pour un monde en voie de disparition.

Ce livre ravira les enseignants et particulièrement ceux qui ont connu l’École normale d’autrefois. Un séminaire laïc où on formait ces « hussards noirs de la République » qui éduquaient, parfois à la dure, des élèves plus dociles qu’aujourd’hui. Mais le meilleur, on le trouve dans ce récit des débuts de l’auteur, promu directeur de l’école de Castillon-la-Bataille à 20 ans, non encore titulaire de son CAP, dans un établissement miné par les rivalités internes. A rapprocher de ces jeunes profs envoyés de nos jours à la bataille des collèges sans avoir eu, comme Darmian, la formation adéquate… Parmi les anecdotes, relevons la rencontre d’un soixante-huitard acharné nommé Gérard César, futur sénateur UMP. (SUD OUEST du 3 novembre 2010) (1) Éditions Vents salés, 19 €

« Quel bonheur ce livre ! Quel plaisir de retrouver ces années collège! J’ai eu l’impression que tu me parlais : j ‘ai retrouvé Camille Gourdon ; MM.Farge, Seigne et notre Suzanne… enfin une époque révolue certes mais si présente encore et qui ne demandait qu’à « revenir » J’ai beaucoup appréccié la façon dont tu parles de ton épouse. Enfin bref j’ai aimé!!!
Je ne m’aventurerai pas pour qualifier ton style mais le côté « compagnon du devoir  » évoqué par Christian Grené me plaît énormément. Bref en une phrase : je suis fiére de te connaître! » M.L.

« Quel plaisir de te lire et de se replonger dans les souvenirs de l’EN. Merci pour ce moment de bonheur et pour ce moment de partage ». S.G.

« Je me régale avec ton livre! c’est un bon bol d’air! » J.G.

« Je le dis souvent, les quatre années à l’Ecole Normale que nous avions parcourues ensemble, sont et restent les meilleurs souvenirs de ma jeunesse. J’y suis rentré adolescent pour en sortir en qualité d’homme responsable.
Ton livre me ramène quarante cinq ans en arrière pour faire resurgir tant de moments inoubliables. Une vraie cure de jouvence. Merci. » G.B.

« Je n’ai jamais été enseignante, je n’ai jamais connu l’environnement si particulier de cette Ecole Normale qui formait les « Hussards de la République ».
Cependant, j’ai pris un immense plaisir à lire ce livre, qui a fait ressurgir du plus profond de ma mémoire les souvenirs de ces années d’école où des « maitresses » admirables m’ont fait acquérir les connaissances essentielles à toutes les acquisitions qui ont suivi…Ont réapparu devant mes yeux, comme par enchantement, les classes, la cour, les platanes et les tilleuls, le préau, et « ces dames », d’une patience d’anges, et qui avaient toujours sur nous un regard bienveillant et protecteur, tout en n’oubliant jamais d’éveiller notre curiosité, et notre envie – plus ou moins développée – d’apprendre ! Oui, j’ai lu « Jour de rentrée » d’une seule traite, et avec régal…Et si je comprends parfaitement que les anciens normaliens s’y retrouvent avec délectation, je suis certaine que les autres, anciens élèves et écoliers qui n’ont pas connu cette époque, se régaleront aussi.
Merci Jean-Marie pour ce livre, qui appelle vite une suite…. » A.P.

« Merci pour ce recueil de moments forts de ton passé, pas si éloigné du mien. Toi,enfant de la campagne et moi,enfant de la ville, nous n’avons pas connu les mêmes terrains de vie, que ce soit à l’école, en famille, ou dans nos activtés de jeux et de loisirs. Bien des similitudes cependant nous unissent.
Des ascendants venus d’ailleurs, avec des intégrations pas toujours faciles.
La volonté très forte, pour nos familles, de réussir, ce qui ne pouvait s’obtenir,a minima, que par un surcroît de labeur.
La primeur donnée à l’éducation, sous toutes ses formes, donc à l’Ecole et à ses Maîtres.
La chance que nous avons eue de connaître des Maîtres de qualité.Ils enseignaient ce qu’ils étaient,des hommes avant tout.
Tu en dégages quelques uns. Le hasard (mais pas que le hasard) m’en a fait rencontrer quelques uns: Aimé Lepvraud et son épouse, et, bien sûr, nos professeurs d’Ecole Normale, qui nous ont tout appris par leur engagement professionnel et leur engagement dans la vie au service de l’autre et d’un idéal commun, le sens des responsabilités, la foi en l’Homme.
Tout n’était pas simple ni « rose » pour autant. Nous étions jeunes,c’est vrai, (mais nous le sommes encore…), cela nous « faisait avaler des couleuvres » plus facilement, même si certains diktats nous révoltaient.
Là cependant n’était pas l’essentiel: Monsieur MONLAU, dont tu soulignes très justement l’intégrité qu’il savait communiquer à l’ensemble des personnels dont il était responsable, avec un sens des valeurs humaines hors du commun, à la hauteur de sa discrétion, tant envers les professeurs que les non enseignants et que les élèves. Jojo, Gérard, Jacqueline Lahargue, Robert, nous ont marqués et nous accompagnent encore.On peut y associer Batisse, Le Merle, Jean Glère, Touchet..
Et il nous faut regretter, sans être pour autant passéistes, la disparition de ces lieux d’enseignement qui, sans être exemplaires, offraient des troncs communs de formation de qualité, au service du citoyen. L’Ecole, le Cours complémentaire, l’E.N.
Nous sommes encore un peu sur ce souffle, mais on a décimé ces hussards des écoles, ceux du tissu associatif, les mêmes.
J’ai peur pour l’Ecole de demain, pour le monde de demain.
Mais, comme je le dis plus avant, tout n’était pas rose autrefois, et les évènements castillonnais de ta première nomination sont bien réels, comme bien d’autres dérives… Notre foi en l’Homme est là comme moteur pour nous encourager.
Je me suis permis d’ajouter, en pièce-jointe, une chanson « Confidences d’un Pointu » ou « Le pointU sur la Normale I-N »( un jeu de mots dont de délectait le prof de physique Golot), chanson que j’ai écrite et enregistrée il y a quelques temps, mais que je ne pense pas t’avoir adressée.
Cela rejoint, par certains côtés, ces primes amourettes, ces rêves, ces espoirs de rencontres, et qui parfois se sont concrétisés. Merci donc, Cher Jean-Marie, pour avoir su rapporter ces temps de ta vie qui t’ont construit. Et , en toute pudeur , j’ai été heureux d’être ton camarade comme je suis heureux d’être ton ami. (F.G.)

« J’ai dévoré ton ouvrage qui a ouvert l’armoire des souvenirs…La 2 Cv suivie de la 4 Cv de Francis,direction Sadirac et la retransmission télévisée d’un match de Football (quels grands clubs?)…Le Mata et ses digressions rugbystiques…Le Père Monleau avec lequel j’entretenais des relations suivies tout à fait différentes des tiennes! Que de remontrances on ne peut plus méritées! Je me rends compte du triste individu que j’étais. Heureusement,la vie m’a donné l’occasion de me racheter… Et le militant « Jimmy » toujours prêt à défendre les intérêts des uns et des autres et à organiser maints événements. Merci encore de m’avoir permis de remonter le fil de ma vie à travers cet ouvrage de qualité si joliment écrit (G.G.)

Cet article a 2 commentaires

  1. BENIZEAU Guy

    Je le dis souvent, les quatre années à l’Ecole Normale que nous avions parcourues ensemble, sont et restent les meilleurs souvenirs de ma jeunesse. J’y suis rentré adolescent pour en sortir en qualité d’homme responsable.
    Ton livre me ramène quarante cinq ans en arrière pour faire resurgir tant de moments inoubliables. Une vraie cure de jouvence. Merci.

  2. Annie PIETRI

    Voilà des commentaires qui sont de nature à remonter le moral le plus bas et à te donner confiance dans tes qualités de conteur et d’écrivain….C’est bien plus important que les joutes politiques actuelles,stériles et inutiles, entretenues par des gens qui ne comprennent rien à rien!

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