Les USA restent présents sur le marché mondial du complot

Les Etats-Unis, quel que soit leur président restent interventionnistes sur la totalité de la planète. Certes on a oublié le rôle de la CIA dans de multiples « révolutions » de nombreux assassinats mais aussi dans les élections plus ou moins manipulées par des techniques historiques : désinformation, propagande, pression médiatique alors qu’elles existent encore. L’espionnage mondial de la NSA a révélé le rôle pervers de ceux quis e prennent pour les maîtres du monde grâce à la puissance de la FED qui diffuse des dollars à la valeur virtuelle depuis des décennies. Les USA pille la planète dans leur propre intérêt. Ils s’efforcent d’allumer des incendies où il le faut afin de conserver leur place sur le vaste et décisif marché des matières premières. En feignant de ne plus le voir les analystes des événements se moquent du monde ! Ainsi en Ukraine on vient d’avoir la preuve du rôle de la puissance des services secrets US. L’Union européenne docile et de droite a refusé de commenter les propos très peu diplomatiques à son encontre, prononcés par la secrétaire d’Etat adjointe américaine pour l’Europe, Victoria Nuland. « Nous ne commentons pas des fuites de conversations téléphoniques supposées », a indiqué la porte-parole de la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton. Or ces déclarations indiscutables avaient une signification particulièrement honteuse pour l’Europe politique. Assez révélateur quand on sait que les USA ont espionné durant des années toutes les conversations téléphoniques entre dirigeants européens ! Une vraie capitulation !

« L’UE est engagée à aider le peuple ukrainien durant l’actuelle crise politique », a-t-elle ajouté en refusant tout autre commentaire. Victoria Nuland, a présenté ses excuses auprès de l’Union européenne après avoir tenu des propos acerbes envers l’UE sur la crise ukrainienne. Dans une bande-son d’une conversation téléphonique mise en ligne sur YouTube jeudi, on entend la plus haute diplomate du département d’Etat pour le continent européen lancer à son interlocuteur: « Que l’UE aille se faire foutre ». Cette douce commentatrice des événements les plus importants de ce début d’année dont la voix est très clairement identifiable, s’entretient avec un homme qui est très certainement l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine. Les deux diplomates parlent pendant quatre minutes de la manière de régler la situation politique dans ce pays. La conversation, qui semble avoir été enregistrée à l’insu des protagonistes, et qui a été diffusée sur YouTube avant d’être très largement relayée sur Twitter, n’est pas datée et il n’était pas possible de l’authentifier de manière certaine.  La porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki n’a pas démenti la réalité de cet appel téléphonique, mais elle a refusé d’en dire plus sur une « conversation diplomatique privée ». Ce qui ne change rien au contenu : les USA manipulent sur le terrain la révolte ukrainienne et ce, en dépit des positions prises par leurs « alliés » occidentaux !

Récemment c’est l’une des stars mondiales des économistes, prix Nobel et chroniqueur vedette du New York Times, qui est venu au secours de François Hollande. Paul Krugman, professeur à Princeton, a dénoncé la dégradation de la note de la France par l’agence Standard & Poor’s (S&P), sur son blog « la conscience d’un libéral », en attaquant le parti-pris idéologique de l’agence de notation…américaine !

« Ne prenez pas cette dégradation de la note française comme la démonstration que quelque chose ne va pas dans l’état de la France. Cette situation tient davantage à l’idéologie qu’à une analyse économique défendable ». Pour Krugman, l’Hexagone n’est pas mis au piquet à cause de ses mauvais indicateurs économiques: sur la croissance et la dette, ils sont meilleurs qu’au Royaume Uni, affirme cet économiste keynésien. Pour lui il n’y a pas de doute : il existe un complot pour détruire la social-démocratie en France ! En fait, la France serait victime d’un « complot néo-libéral », de la part la Commission Européenne et des agences de notation qui s’opposent à stratégie choisie pour réduire ses déficits publics: augmenter les impôts plutôt que tailler dans les dépenses. En poussant le gouvernement Ayrault à lancer des « réformes structurelles », ces institutions l’incitent à « démanteler l’Etat providence », dénonce Krugman.

« Peut-être le commissaire européen à l’Economie et S&P fondent-ils leur exigences sur des indices démontrant, sans l’ombre d’un doute, que la réduction des dépenses vaut mieux pour l’économie que les hausses fiscales. Pas du tout. En fait des recherches menées par le FMI laissent entrevoir que quand on veut limiter les déficits durant la récession, c’est l’inverse qui est vrai des augmentations d’impôts sont moins dommageables qu’une réduction des dépenses ». Les USA seraient derrière les agences de notations arc-boutées sur des théories américaines appliquées aux autres mais pas Outre-Atlantique. Pas possible ! Les plus énormes scandales ou les plus subtiles des manipulations médiatiques sont possibles ! Mais dans le fond il faudrait connaître l’immense toile d’araignée des honorables correspondants pour en avoir conscience mais comme c’est secret on restera sur les apparences.

Cette publication a un commentaire

  1. J.J.

    Victoria, Jérôme etc…….De grands naïfs !
    Ils ne savent pas que des petits curieux écoutent les consersations téléphoniques ?

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