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Trop facile de stigmatiser l’électorat Trump…

Les explications du vote Trump se multiplient et chacun y voit avec avidité l’opportunité de conforter son rôle social. Il y a même eu des ralliements de dernière minute, des Pythies prévoyant … le passé ou diffuseurs de messages subliminaux destinés aux échéances futures. Alors comment oser rechercher une analyse d’une victoire qui n’en est d’ailleurs qu’une sur la base du système américain d’une élection au second degré. Voici 3 éléments qui modestement, selon moi, peuvent expliquer ce résultat :

L’abstention.- Il est important de rappeler que les principaux responsables de son arrivée au pouvoir sont les…abstentionnistes, ici comme ailleurs ! Donald Trump a été élu par une assez petite minorité d’électeurs. Non seulement le républicain a recueilli moins de voix qu’Hillary Clinton (plue de 2 millions de voix), mais il n’a, par ailleurs, été élu qu’avec les suffrages de 25,80 % du corps électoral (59 millions de voix sur 231 millions d’électeurs potentiels). Le prochain président a en effet obtenu près de 49 % des voix, mais seuls 54 % des Américains en âge de voter se sont déplacés dans leur bureau de vote. C’est important de rappeler que plus d’un électeur sur deux n’est pas allé voter au prétexte que la gestion du pays ne l’intéresse pas ! Ce sera l’atout essentiel de tous les extrémistes dans tous les scrutins puisqu’ils profitent de l’abandon du terrain de l’expression démocratique par des désabusé(e)s de la vie sociale pour de multiples raisons. La même cause en France produira le même effet car les extrémistes religieux existent (anti-IVG, anti-féminisme, anti-homos, anti-éducation publique, anti-écologie ou racistes) et seront très présents dans la campagne à venir comme ils l’ont été aux USA. Eux ne s’abstiendront pas !

L’insécurité sociale.- Il existe aux Etats-Unis comme dans nombre d’autres pays un climat profond et durable provoqué par des peurs relayées massivement par les médias. Partout où le lien social a disparu, les échanges directs ont été remplacés par des visions virtuelles de la société. En fait les électrices et les électeurs de Trump sont souvent isolés culturellement, géographiquement et même psychologiquement ce qui génère un repli sur soi maladif. Il est renforcé par un appauvrissement culturel constant qui conduit à renforcer une haine farouche de la différence. D’ailleurs les données collectées  montrent par ailleurs que l’idéal type de l’électorat de Trump est très nettement masculin, blanc, assez peu diplômé, âgé de plus de 45 ans, résidant de petites villes ou de la campagne, plutôt chrétien et pessimiste pour l’avenir de son pays. Prétendre que cet électorat n’existe pas chez nous constituerait une erreur grave. L’étalement urbain dans des secteurs isolés, dépourvus de vie collective et de services de proximité. Le triptyque MGT (maison, gazon, télévision) sera la base du vote en 2017… Un peuple qui ne rêve plus est un peuple condamné à mourir de froid dans les bras d’exploiteurs de sa détresse.

La distance avec la réalité.- L’isolement social, géographique, culturel conduit inexorablement à une vraie méconnaissance des enjeux d’un scrutin. Le refus de s’informer sereinement pour se contenter de clichés, de slogans, de publicités, de propagandes, d’approximations… ressassés sur tous les médias conduit à des choix impulsifs impossibles à modifier par des arguments. On ne raisonne plus mais on croit ! Le refus de la réalité est à double sens. Les politiques, les décideurs en sont très éloignés car ils vivent au milieu de techniciens, de supporteurs ou de courtisans qui les enferment dans la prison intéressée où doivent vivre les gestionnaires. Leurs électeurs ne se reconnaissent plus en eux tant ils leur paraissent artificiels et lointains. Ils leur préfèrent celles et ceux qui sont proches d’eux par le vocabulaire, la similitude avec leur perception d’un monde inconnu et donc réputé dangereux. Il ne veulent plus de théoricien(ne)s du bonheur collectif car leur obsession c’est d’acquérir celui des autres ou au minimum de maintenir celui qu’ils ont atteint L’électorat de Trump est réactionnaire et il a toujours existé en France où il représente une force dormante qui va se réveiller dans sa diversité.

Un vote de classe.- Enlisées dans la société de consommation, secoués ou ruinées par la crise des subprimes, angoissées par le chômage dans un monde économique débridé, saignées par un système éducatif onéreux les classes supérieures à la moyenne ont tiré un trait sur leurs grands principes : écologie, fraternité, rigueur ! Il suffit que 5 % de ces gens là basculent pour régler le sort d’une élection dans un sens ou dans l’autre. Le candidat républicain a pris ainsi l’avantage dans l’électorat « petit-bourgeois », comprenant les citoyens qui gagnent entre 50.000 et 100.000 dollars par an : 50% de leurs suffrages se reportent sur lui, contre 46% pour Clinton. Il a offert par ailleurs du rêve avec des mots concrets aux classes les plus modestes et surtout il les a persuadés d’être les oubliées de la gouvernance Obama sans pour autant percer réellement. En fait il a rassemblé des gens peu diplômés, mais pas forcément pauvres habitant la campagne mais aussi de la banlieue, doutant des bienfaits de la mondialisation et inquiets pour leur avenir. Allez, toute ressemblance avec un électorat français existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence !

Cet article a 11 commentaires

  1. Alain E

    Bonjour, je ne vois pas en quoi l’ abstention a faciliter l’ élection de Trump, à moins d’ être Pythie et de deviner ce que vote les abstentionnistes.
    Si Marine le Pen est élue en France , on dira aussi que c’ est la faute aux abstentionnistes sans doute , alors que certains auraient sans doute votés pour elle .
    Pour le reste , je pense qu’ une multitude de raisons propre aux Américains ont fait la victoire de Trump , le fait que ce n’ est pas un politicien depuis toujours , un discours pour le moins différent , l’ envie d’ en finir avec l’ establishment ,etc …
    Cordialement.

  2. faconjf

    Bonjour,
    et oui trop facile de stigmatiser l’électorat de Trump… c’est aussi ce que dit Glenn Greenwald, dans The Intercept, du 9 novembre 2016
    « Il est indéniable que les institutions occidentales dominantes ont, durant des décennies, sans relâche et dans une totale indifférence, piétiné le bien-être économique et la sécurité sociale de centaines de millions de personnes. Tandis que les cercles des élites se sont gavés de mondialisation, de libre-échange, de jeu au casino de Wall Street et de guerres sans fin (des guerres qui ont enrichi leurs auteurs et fait porter le fardeau aux plus pauvres et aux plus marginalisés), ils ont complètement ignoré les victimes de leur gloutonnerie, sauf lorsque ces victimes prenaient la parole un peu trop fort – quand il y avait du grabuge – et qu’elle étaient traitées avec dédain d’hommes des cavernes et d’avoir mérité leur défaite dans le jeu glorieux et mondial de la méritocratie. »
    Que dire de plus, si ce n’est que votre article semble pencher vers les élites en considérant que le résultat du scrutin serait dût à, je vous cite: « D’ailleurs les données collectées montrent par ailleurs que l’idéal type de l’électorat de Trump est très nettement masculin, blanc, assez peu diplômé, âgé de plus de 45 ans, résidant de petites villes ou de la campagne, plutôt chrétien et pessimiste pour l’avenir de son pays. » et pour finir votre propos:  » En fait il a rassemblé des gens peu diplômés, mais pas forcément pauvres habitant la campagne mais aussi de la banlieue, doutant des bienfaits de la mondialisation et inquiets pour leur avenir.  »
    Je suis désolé de constater que vous attachez la clairvoyance politique au niveau d’études, n’est ce pas vous ranger du coté des élites qui détiendraient naturellement la vérité ? Pour moi la réalité est tout autre, elle relève de la campagne Coluchienne « on va leur foutre au c.l ». C’est la stratégie des oubliés du système, qui, quoi qu’il en coûte hurlent à leur manière contre la machine qui les broie.
    Comment ne pas se sentir angoissé par l’évaporation du travail ? (d’ici 20 ans 50% du travail en France pourrait être automatisé -G.Ugeux ex N°2 de la bourse de New York, France inter le 10/11/2016). Comment ne pas se sentir abandonné devant la mondialisation et sa diabolique machine à cliquets (moins de taxes et de salaires pour plus de compétitivité= plus de chômage = moins de social= moins de salaire…)? Comment ne pas être traumatisé par ces conflits lointains ? Qui déversent sur nous ce torrent de pauvres qui fuient les guerres ou la misère que les élites ont déclenchés par pure cupidité ( Syrak, Lybie, Yémen (gaz et pétrole ?), Centrafrique ( à fric ?), Niger/Mali ( Uranium ?)…). Comment rester serein devant les fous de dieu (x) et leurs méthodes terroristes ? Comment se résigner devant la paupérisation des services publics imposée comme seule solution pour réduire la dette ? Comment vivre dans ces banlieues dévorées par le business de la drogue et de la violence ? Comment ne pas hurler devant les banksters qui ont rackettés de plusieurs milliards les Français les plus pauvres victimes des « accidents bancaires ».
    Vincent Bevins du Los Angeles Times, écrit que « le Brexit et le Trumpisme sont les réponses très très mauvaises à des questions légitimes auxquelles les élites urbaines ont refusé de répondre pendant 30 ans ». Bevins a poursuivi « Depuis les années 1980, les élites des pays riches ont trop tiré sur la corde, récoltant tous les bénéfices pour eux-mêmes et en se bouchant les oreilles lorsque quelqu’un d’autre parlait, et aujourd’hui ils regardent avec effroi les électeurs se révolter. »
    Réfléchissez à celle que les élites étasuniennes ont nominée : quelqu’un qui – lorsqu’elle ne dînait pas avec les monarques saoudiens ou n’était pas applaudie à Davos par des tyrans signant des chèques en millions de dollars – a passé les dernières années à se goinfrer entre les banques de Wall Street et les grandes entreprises, encaissant 250 000 $ pour des discours secrets de 45 minutes alors qu’elle était déjà immensément riche grâce aux avances sur recettes de ses livres et que son mari avait déjà gagné des dizaines de millions en jouant aux mêmes jeux.
    Au lieu de répondre au peuple qui a besoin de se sentir représenté par ses élus, protégé, confiant dans les décisions qui seront prises, les seules réponses qu’il obtient sont les invectives, l’autoritarisme, le mépris proche de l’insulte. On y va à coup de 49-3 de grandes phrases éculées qui ne règlent rien. On divise le peuple avec du sociétal imposé par la force, de la rigueur dont on ne comprend pas la finalité, de lois contraires aux espoirs du monde du travail, on utilise la culpabilisation envers ceux qui s’interrogent, avec des mots comme populiste, complotiste, raciste, incultes, demeurés (pauvres ??) pour les réduire au silence.
    Désolé encore une fois mais il fallait que je le dise.
    Salutations républicaines

  3. bernadette

    Comment percevons nous l’information, les conditions de vie des américains sont différentes des conditions de vie des français. Bien sûr il y a toujours le système bancaire,
    la très célèbre pauvreté dont
    on nous rebat les oreilles avec
    les inégalités en tout genre.
    Je pense que les américains ont envie de voir autre chose. Le soulèvement des pays du Sud met en crise les pays occidentaux dont l’Europe et les USA. Comme certains sociologues l’attestent il faut sortir de notre euro symbolique pour retrouver un libre échange ajusté à chaque pays. C’Est une guerre de la monnaie que les peuples occidentaux dont l’Europe subit.
    La France ne produit plus depuis déjà bien longtemps, elle commercialise avec sa monnaie qui est l’Euro.

  4. dbn

    tout est dit, remarquable article qui cerne la réalité du nombre et de la qualité des votants américains

  5. Christian Baqué

    Bonjour
    Je partage pour l’essentiel, l’analyse de faconjf, y compris son parallèle avec la situation en France.
    Les experts et autres politologues se fondent comme à l’habitude sur les petites phrases et la surface des choses, oubliant la réalité sociale des Etats-Unis. Contre les sondages Donald Trump a été élu président. Les Américains avaient le choix entre deux candidats réactionnaires. La majorité des Américains se sont abstenus. Pour ceux qui sont allés voter, une majorité a voté contre Hillary Clinton qui symbolise ouvertement l’establishment, les élites, le système des deux grands partis républicain et démocrate, les partis de la classe capitaliste américaine. Déjà les primaires avaient provoqué un ravage dans les deux grands partis américains. Hillary Clinton avait difficilement gagné la primaire du Parti démocrate face à Bernie Sanders qui usait d’une phraséologie « socialiste » en concentrant sa campagne sur les problèmes économiques et sociaux, aboutissant au fait que seize millions d’électeurs démocrates ont voté pour lui à la primaire.
    L’improbable candidat Trump a d’abord défait l’establishment du Parti républicain qui est en lambeaux puis, en concentrant ses coups contre Hillary Clinton, représentante de ce même establishment et de cette « élite », a attiré à lui des voix d’Américains désespérés par leur situation. Comme l’indiquent les résultats Etat par Etat, ce sont ceux notamment du centre des Etats-Unis, désertifiés, désindustrialisés, où la population agricole, les ouvriers, les retraités, les jeunes sont jetés dans la misère, qui ont massivement voté contre Clinton, vote de révolte et de rejet.
    Les commentateurs découvrent effarés la « fracture sociale » ou les « deux Amériques », ce qu’ils appellent avec mépris « les couches profondes », les opposant aux « couches éclairées » de l’Amérique.
    Ceci est contraire à la réalité. La réalité qui touche toute l’Amérique et l’écrasante majorité des Américains, c’est bien la crise économique et sociale – réfraction au sein de l’impérialisme le plus puissant de la crise de tout le système de la propriété privée des moyens de production – qui est au coeur de la situation. Selon l’United States Census Bureau (l’équivalent américain de l’Insee), quarante-sept millions d’Américains vivent sous le seuil de pauvreté, un enfant sur cinq vit grâce à des coupons alimentaires, un million et demi de ménages vivent avec moins de 1,80 euro par jour (chiffre qui a doublé depuis 1996). Si, officiellement, il y a huit millions de chômeurs, il y a en réalité en plus de ces huit millions, quatre-vingt-quinze millions d’Américains en âge de travailler qui sont en dehors de la population active.
    Selon les statistiques internationales, dans la liste des quarante et un pays les plus riches, les Etats-Unis n’arrivent qu’à la trente-sixième position. Mais à l’inverse, 0,1 % des familles américaines possède l’équivalent des revenus de 90 % des familles américaines. Et c’est bien la question centrale qui est posée et que les aventures guerrières ne réussiront pas à colmater. Le Parti démocrate comme le Parti républicain sont les représentants de la classe capitaliste. Depuis 1980, sous les mandats républicains ou démocrates, 35 % des emplois industriels ont été supprimés. Républicains ou démocrates, le système des deux grands partis agit au compte du capital financier américain. Ce sont les besoins de ces trusts et monopoles, qui cherchent à prendre le contrôle mondial des matières premières et de l’énergie, qui provoquent les conflits et les guerres, pour le plus grand profit de l’industrie d’armement, et sèment le chaos, comme l’atteste la situation en Syrie et en Irak. Avec l’élection de Trump (mais cela aurait été aussi vrai si Clinton avait été élue), une nouvelle période est d’ores et déjà ouverte pour le capital financier américain, qui a besoin, pour ses intérêts propres, de reconstituer un axe pour chercher à discipliner la classe ouvrière, le peuple américain et soumettre les peuples du monde entier.
    Une nouvelle période s’ouvre pour l’Amérique comme pour tous les peuples du monde.

  6. Alain E

    @ faconjf , je souscris totalement à votre analyse, et je pense ne pas être le seul ,il est des réalités qu’ on ne peut pas nier.
    Cordialement.

  7. bernadette

    @faconjf,
    Bonjour,
    Les consequences Que vous citez sont connues parce qu’elles sont vecues par des milliers d’electeurs francais, europeens, americains et mondiaux. Imaginez Que vous soyez en phase d’etre un futur chef d’État. Que feriez vous pour relancer l’économie française qui est détruite par le monde de la finance ?

    1. faconjf

      Bonjour @ bernadette,
      Vous me demandez, à moi pauvre béotien, Que feriez-vous pour relancer l’économie française qui est détruite par le monde de la finance ?
      Un exercice pas facile pour un autodidacte forgé par l’anarcho-syndicalisme nourri d’analyse marxiste. Mais bon chiche, je relève votre défi, histoire de délirer un petit peu.
      Pour commencer mettons nous en vue planétaire pour saisir la complexité du monde. Notre planète est un vaisseau spatial qui dérive dans le cosmos, l’espèce humaine y prospère en utilisant des ressources qui se sont constituées pendant des milliards d’années, sans souci de leur renouvellement. Ce comportement prévaut depuis des millénaires au prix de massacres et de fléaux régulant tant bien que mal la quantité d’humains sur la planète. Force est de constater que ce comportement est totalement schizophrène, piller les ressources aujourd’hui en condamnant les générations suivantes. La solution c’est peut être de payer les ressources définitivement supprimées à leur vrai prix … un baril de pétrole à 1000€ vous imaginez la révolution économique et les options techniques à prendre !! Le seul apport externe d’énergie à notre vaisseau spatial c’est les rayonnements solaires et cosmiques. C’est la seule énergie renouvelable théoriquement inépuisable et gratuite. En une heure notre planète reçoit à peu près ce que les hommes vont consommer en charbon, pétrole, gaz, bois, uranium, chutes d’eau et bricoles diverses en 365 jours. Un simple calcul dérivé de cette observation ne peut alors que laisser rêveur : capter 0,01% de cette énergie nous permettrait de nous passer de tout ce qui est fossile ou fissile : c’est dire que cela fait un certain temps déjà que l’homme caresse l’idée d’exploiter cette énergie de manière significative. Sauf que cette énergie « fatale » ne se laisse pas facilement exploiter, c’est donc le grand défi de l’espèce humaine. Un défi technique, technologique, économique et éminemment POLITIQUE. Imaginons que nous puissions résoudre ce problème, les pays pauvres inondés de soleil seraient les grands gagnants de cette révolution. Imaginez de l’énergie à foison pour dessaler l’eau de mer et irriguer les cultures, transformer les déserts en millions d’oasis avec des technologies modernes et non polluantes !! Mais ceci n’est qu’un rêve qui détruit l’équilibre économique du vieux monde. Possible mais pas avant de nombreuses guerres forcément monstrueuses pour les humains et la planète… Donc dans longtemps oublions ce rêve et essayons à notre échelle (France) de changer de paradigme énergétique en se focalisant sur innovation et frugalité énergétique. Un chantier énorme où l’état doit investir dans la recherche ET la réalisation des prototypes industriels. Un double gain à attendre, dans l’immédiat des emplois et à terme une amélioration de la balance des paiements en réduisant l’énorme facture énergétique. Hélas alourdissement de la dette et enrichissement des banksters …
      Voila ce que notre tout petit pays pourrait faire au niveau énergétique. Politique qui s’étend à notre ancien périmètre colonial (aïe un gros mot !!!) en aidant l’arc sahélien à développer un courageux programme de production d’énergie (je pense à la technologie des fours solaires) en partenariat transnationaux. Une nouvelle diplomatie à réinventer totalement, basée sur une entraide et un partage des connaissances, j’imagine facilement les bâtons dans les roues … Voila ma réflexion au niveau énergie, vous voyez bien totalement irréaliste.
      amicalement

  8. Dja

    Un peu caricatural ! J’ai bien aimé votre article sur le mépris. Vous êtes vous même méprisant en associant diplômes et intelligence… Comme si c’était corrélé. Je préfère une tête bien faite à une tête bien pleine !

    1. Jean-Marie Darmian

      Je n’associe rien j’ai repris en grande partie l’analyse du New-York Times… sur le vote Trump… Je n’ai pas inventé les analyses mais j’ai synthétisé ce que j’ai trouvé dans la presse US… Merci de me lire

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