Après le dramatique attentat de Nice, alors que le sang des victimes séchait à peine sur la Promenade des Anglais, le clan Estrosi exploitait la légitime émotion pour défausser une part de la responsabilité réelle de la Mairie sur le gouvernement. Les pires affirmations relayées par des médias peu regardant car ne connaissant vraiment pas les règles en matière de manifestations publiques avaient été diffusées pour mettre en cause l’insuffisance de la police nationale. L’adjoint à la sécurité de Nice a tenté par tous les moyens de se défausser sur l’État !
Christian Estrosi après avoir critiqué l’absence de mesures prises, selon lui, par le gouvernement pour protéger les festivités du 14 juillet à Nice, a accusé désormais ouvertement Bernard Cazeneuve de ne pas lui avoir fourni les forces de l’ordre promises et de « mensonge d’Etat ». Une affirmation péremptoire et bien évidemment sans fondement. Coutumier des déclarations outrancières pour soigner un électorat refusant autre chose que l’anti-socialisme de bas-étage il avait été recadré, en pure perte, par le Ministre de l’Intérieur.
« La police nationale était présente et très présente sur la Promenade des Anglais et est intervenue immédiatement après que le camion a franchi les obstacles pour mettre le plus rapidement possible fin à cette tuerie », avait notamment expliqué Cazeneuve, en réponse aux premières accusations du président de la région PACA. « Si une des autorités, l’État ou la municipalité, avait considéré à un moment que le niveau de sécurité n’était pas réuni, l’État comme la municipalité pouvaient décider de procéder à l’interdiction des festivités entourant le 14 juillet, ce qui n’a pas été le cas », a poursuivi le Ministre. Et c’est là que se situe la vérité puisque si la ville de Nice organisatrice indirecte du feu d’artifice avait estimé les moyens de sécurité insuffisant elle devait annuler la manifestation… ce qui n’a pas été fait ! La cité la plus sûre de France avec ces centaines de caméras de surveillance et sa police municipale pléthorique et armée ne pouvait pas admettre que cet attentat barbare avait démontré que ces dépenses ne représentaient pas des panacées en matière de sécurisation des gens. Malheureusement les faits ont été plus forts que la propagande !
A bout d’arguments il avait demandé à une responsable de sa coûteuse police municipale de lancer une polémique mettant en cause le Ministère de l’Intérieur. Elle affirmait avoir subi des pressions pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité. La responsable du Centre de supervision urbain de la ville de Nice avait accusé un « commissaire de police », envoyé selon elle par le ministère de l’Intérieur, et une autre personne présentée comme un employé du cabinet ministériel, de lui avoir demandé « de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale » et de rédiger un rapport « modifiable ». Toute l’enquête a démontré qu’il n’y avait aucun indice de pareilles démarches. Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, avait lors lancé des poursuites en diffamation.entraînant en réplique une plainte pour infraction d’abus d’autorité !
« Les éléments constitutifs d’une infraction d’abus d’autorité ne sont pas réunis », a déclaré le Procureur de la républiqye lors d’une conférence de presse. Sandra Bertin avait saisi d’un signalement pour abus d’autorité le procureur dix jours après l’attentat, commis le 14 juillet sur la promenade des Anglais. Le maire de Nice, Philippe Pradal, ainsi que son premier adjoint, Christian Estrosi, en avaient fait de même. C’est désormais oublié et le procès prévu pour le 7 juin 2017 devant le tribunal correctionnel aura une toute autre allure !
En fait durant les 15 jours qui suivirent l’attentat terroriste les victimes semblèrent étrangères aux préoccupations locales. Il s’agissait à la fois de dédouaner politiquement et financièrement la ville de Nice de tous les recours possibles contre sa responsabilité d’organisatrice du feu d’artifice en la transférant sur l’Etat ! Une manière scandaleuse de faire de la politique ! Une manière honteuse d’oublier que dans ces cas là il faut assumer un drame sans chercher à se défiler. Or une enquête de Médiapart démontre encore bien des manquements de la Mairie et de son « ex-actuel maire »!
Je préfère et de loin la dignité, la sincérité et la simplicité de l’hommage rendu avec dépôts de gerbes et minutes de silence, ce jeudi à Paris en mémoire des victimes des attentats de janvier 2015 contre l’hebdomadaire « Charlie Hebdo » et le magasin Hyper Cacher, qui avaient fait 17 morts. Ces événements épouvantables mériteraient le silence, le partage, l’unité et absolument pas ce dont l’ex-maire de Nice élu rappelons le à la région PACA grâce au retrait de la gauche se révèle incapable en toutes circonstances. Pauvres victimes… Que deviennent-elles dans ce feu d’artifice de mauvaise foi politicienne qui dure plus longtemps que le deuil !
Bonjour,
de qui cette citation?? : « Le gouvernement socialiste a accru le chômage et l’insécurité; il a libéré les terroristes et les malfaiteurs des prisons, il s’est fait le complice d’une immigration sauvage et incontrôlée. Il faut donc que ceux qui désapprouvent la politique menée depuis 1981 par les socialo-marxistes se mobilisent et fassent corps pour apporter leurs voix aux candidats de l’opposition nationale. » citation de… Jacques Médecin en 1985 lors des cantonales. Corruption et clientélisme auront finalement mis fin à 43 années de Médecinisme Niçois. Estrosi tout droit sorti de la pépinière « des bébés Médecin », joue sa survie politique face au F haine. Dans ce contexte, où son seul rempart efficace reste le clientélisme, NE PEUT PERDRE LA FACE SUR UN PROBLÈME DE SÉCURITÉ. sa démarche qui consiste à se défausser sur la police nationale par tous les moyens est donc sa seule issue. J’imagine le scénario monté par le cabinet de crise d’Estrosi pour allumer un pare-feu médiatique suite à ce désastre.
La gestion municipale d’Estrosi est aussi contestée par la chambre régionale des comptes.
https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Commune-de-Nice-Alpes-maritimes-Rapport-d-observations-definitives
Le F haine attaque aussi Estrosi et Ciotti au sujet de Mohamed Ghraieb, 40 ans, réceptionniste d’hôtel et chauffeur de VTC qui était l’ami de longue date de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le tueur de Nice. Ghraieb a déclaré aux enquêteurs qu’il est « membre de l’UMP depuis 2006 » avant de préciser : « J’ai ma carte et je participe à des réunions avec MM. Eric Ciotti et Christian Estrosi. »
« la cité de l’Ariane dans le nord de Nice. Ce quartier autrefois hétéroclite a subi les conséquences de la spéculation immobilière et du clientélisme. Insécurité, désengagement des pouvoirs publics et pauvreté ont servi de terreau à l’islamisme radical ».( Marianne 21/07/2016)
Les vieilles méthodes Médecinistes avec l’utilisation des petits caïds des quartiers dans la politique Niçoise ont produit des effets inattendus et combien douloureux.
L’image d’« une masure cachée derrière une superbe façade » qu’avait évoquée l’abbé Grégoire, en mission dans le comté en 1793, pour illustrer le fossé qui séparait la vitrine des « délices » le long du littoral et la pauvreté de l’arrière-pays conserve, certes, dans un nouveau contexte, toute sa valeur problématique.
salutations républicaines
La securite de personnes est bien plus importantes que les rivalites politiques dans une commune.
La remise a plat de la politique de securite sur les territoires est d’une importance majeure.
Ce qui est regrettable dans cette affaire, c’est que « l’opinion publique bien pensante » est davantage portée à ajouter foi aux déclarations fantaisistes de quelques édiles à l’ego erdoganien et à leurs sbires, plutôt que de d’examiner avec objectivité les résultats des enquêtes officielles, qui ne seraient évidemment que complaisances envers le pouvoir.
Cette citation de sir Georges Bernard Shaw semble s’appliquer avec éclat à certains de ces personnages méridionaux : « les hommes politiques(certains ) et les couches doivent être changées souvent, et pour les mêmes raisons…. »