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Macron le social libéral moderne réinventant les recettes du passé

Deux principes simples hérités de la Révolution française ont fondé le système démocratique français : « une République une et indivisible » et « la libre gestion des collectivités territoriales ». Le premier est battu en brèche par diverses initiatives visant à justement différencier des strates territoriales entre elles et à les éliminer. L’autre n’existe plus pour certaines par suppression de la gestion du levier fiscal. Inexorablement se profile une France à deux voire à trois vitesses à cause des projets conjuguant  la disparition de ces deux règles séculaires. Et ce ne sont pas les présidentiables actuellement en lice qui vont atténuer ce phénomène puisque revient lentement sur le tapis électoral une nouvelle modification des équilibres récemment mis en place. Sans évaluation des dégâts d’une réforme on en propose une autre !

Partout au nom des économies et de l’efficacité on a appliqué à la gestion publique les principes du libéralisme le plus outrancier. « Dépeçage », « absorption », « destruction », « reconstruction », pseudo « mutualisation » ou  « fusion » ont été décrétées et lancées afin prétend-on de réduire les frais de fonctionnement. En fait aucune des mesures actuelles ne produira la moindre diminution de charges avant une décennie ! La seule certitude c’est que l’on détruira dans les secteurs les plus fragiles (ruralité, quartiers difficiles, périurbain dortoir) la seule arme véritable de retour de l’espoir : la proximité et le lien social par le service public ! On ressort donc inexorablement les mêmes mesures comme par exemple la disparition des départements. Certes on n’en fait pas encore une mesure générale comme le voulaient par exemple Manuel Valls ; Alain Juppé ou Noël Mamère et consorts. Le département dispensateur de la solidarité humaine et plus encore de la solidarité territoriale avec les secteurs les plus en difficulté pourrait encore être un enjeu politique mais avec plus de mesure. Un vrai Serpent de mer que cette disparition revenant sans cesse au profit d’on ne sait quelle autre collectivité.

Emmanuel Macron, qui n’a jamais géré une seule collectivité territoriale et qui n’a jamais été confronté aux habitants dans la proximité, a proposé vendredi de « supprimer » les départements dans les zones les plus urbanisées et structurées par des métropoles, tout en les maintenant dans les zones plus rurales. C’est à dire que recréer le « modèle » du Rhône dont personne n’est (à part le sénateur Gérard Collomb) en mesure de démontrer la plus-value pour la démocratie et les citoyens, deviendrait un objectif. On recommencerait quelques mois après avoir réformé la carte des régions qui ne seront opérationnelles que dans deux ou trois ans (des manifestations se préparent en Nouvelle Aquitaine en raison de la gestion des personnels) une nouvelle réforme.

« Je souhaite qu’on ait des organisations multiples selon le territoire » (les pauvres et les riches par exemple) a déclaré l’ancien ministre de l’Économie, plaidant pour un modèle où « dans les départements qui sont les plus urbanisés, (…) les plus structurés par les métropoles, on puisse progressivement supprimer le département ». C’est à dire réduire à la misère les parties les moins urbanisées des territoires concernés. « C’est un gain d’efficacité, ce sont des vraies économies », a-t-il assuré, précisant qu’il souhaitait conserver cette administration « dans les départements les plus ruraux », parce que « c’est un acteur qui structure le territoire » . Il a oublié de dire sans moyens ! N’ayant jamais mis les pieds dans un département autre que celui de son mentor lyonnais qui a simplement effectué une opération personnelle avec son complice Michel Mercier il se calque sur les positions antérieures d’Alain Juppé (il en est revenu) ou d Manuel Valls (qui n’a pas renoncé!). Ce qui est frappant c’est le caractère ésotérique, simpliste et surtout répétitif des propositions dans ce domaine.

Concernant la fracture numérique des territoires, notamment dans l’accès au haut débit, le fondateur du mouvement En Marche a dit vouloir donner « une date limite à tous les opérateurs de télécoms (…) L’État se substituera à eux si, dans les deux ans qui suivent mai 2017, ils n’ont pas déployé partout au bon rythme la fibre ou le cellulaire », a-t-il expliqué. Comment peut-on afficher pareille position quand on sait que pour la seule Gironde il faudra que Etat, région ,département, communautés de communes mettent 640 millions d’€ pour déployer via Gironde Numérique la fibre à l’abonné puisque aucun opérateur privé ne veut effectuer cette dépense hors… métropole et ville de Libourne ? Pas rentable! Il faudra en plus que le département se batte pour que les opérateurs privés garantissent la mise en place des abonnements sur des zones réputées non rentables ! Le privé exploite les investissements publics et jamais l’inverse !

Supprimer les départements c’est tuer les investissements de proximité, l’équité territoriale, la solidarité concrète pour les confier à des métropoles vampires des territoires environnants. Emmanuel Macron le moderne se nourrit que de propositions dépassées qui ne cessent de tourner à chaque élection. J’attends avec bonheur les maires ou les élus départementaux macronistes qui viendraient solliciter en Gironde le soutien du conseil départemental…

Cet article a 32 commentaires

  1. bernadette

    Bonjour,
    Pour une citoyen lambda comme moi, le departement ne sert a rien sauf a faire payer des impots.
    Le ressenti que j’ai est que les elus sont des manageurs face a la population. Ces manageurs ont fait leur jeux dans la politique avec leurs partis politiques.
    Salutations republicaines

    1. Jean-Marie Darmian

      Sauf que 24 heures sur 24 il n’y a que le département pour vous aider : vous ouvrez votre robinet de salle de bains demandez vous qui a payé le tuyau qui vient jusqu’à vous ou le forage… L’eau de votre lavabo qui par vers la station d’épuration demandez vous qui a financé l’équipement… Vous prenez votre voiture et sur les routes départementales demandez-vous qui entretient ou sécurise… Vous prenez le bus Transgironde qui finance… votre voisine va travailler chez un papi ou une mamie à domicile qui paye l’APA… votre petite-fille ou votre petit-fils va au collège qui paye ? Il est passé par la consultation des nourrissons ? Qui paye… le boulanger a peut-être été soutenu et aidé pour s’installer … par qui ? Il y a une accident ou le feu les pompiers arrivent qui paye ? Et vous êtes vous certaine qu’un jour vous n’irez pas dans une maison de retraite soutenue par le département… internet va s’améliorer… Qui paye ? Les aides à l’amélioration énergétique des logements ou des habitations? Si vous n’êtes que locataire en plus vous ne payez pas un euro d’impôts directs au département pour plus de 100 services différents aidés ou gérés de votre quotidien…mais vous ne le savez même pas !

      1. bernadette

        Bonjour M. Darmian,
        Je n’irai pas dans une maison de retraite financee par le departement parce que j’en ai pas les moyens.
        Tout le descriptif Que vous citez c’est MOI qui finance.
        Bien a vous

  2. Catherine

    « Le descriptif cité », c’est NOUS qui le finançons, pour nous-mêmes
    Pour nous-même encore pas trop diminué(e)s et pour EUX [dont nous serons +ou- bientôt] maintenus à domicile avec le soutien d’aides à domicile & de l’alloc’ APA pour les moins fortuné(e)s, financés par? le Département
    Sinon, façon c’est MOI qui finance, moult assurances privées proposent leurs services/côtisations [dont le « choix » d’une MDR au tarif y proportionné]
    Bref, « on » nous tond ne me semble pas de mise en cette affaire [@Bernadette]

    1. bernadette

      Pour nous meme et non un pour tous. Si je dois aller en maison de retraite, je vais devoir payer, je ne peux pas mettre mon enfant a contribution. C’est un probleme intergenerational.

      1. Catherine

        NOUS participons à LA solidarité qui s’exerce à destination DES +âgés/démunis/faibles, via le Département & à hauteur de nos moyens

  3. Baillet Gilles

    Macron est très Fillon compatible !!! Il propose les mêmes choses mais il vous promet que cela fera moins mal…

    1. bernadette

      @baillet,
      En fait, il n’y a rien qui puisse relever l’economie de notre pays. Les vieux + les salaries pauvres + les chomeurs representent le lourd tribun d’un pays foutu. Quel Que soit le politique de droite ou de gauche cette presidentielle et l’election au parlement s’announce vraiment tres mal.

  4. faconjf

    Bonjour,
    avec Martine je dis « Macron ? Comment vous dire… Ras-le-bol. Voilà, ras-le-bol. »
    Pour répondre à @ Bernadette je dis: tous les services et fonctions réalisés par les départements, quelque soit l’avenir, ces fonctions et services il faudra soit les assurer soit y renoncer. La présence ou non de la structure département ne résout pas ce dilemme. Dans l’hypothèse ou tous ces services sont indispensables, qui pilote le pouvoir public ( décentralisé ou centralisé?) ou le pouvoir privé ? La question de qui paye se résout de 2 manières soit l’impôt sous forme de solidarité, soit le paiement à l’acte ou au service. L’option tout privé et à l’acte c’est bonjour l’angoisse pour tous, excepté les 1 ou 2% de nantis. L’opinion générale condamne ( aujourd’hui) cette option qui bénéficierait uniquement aux « entrepreneurs » si chers à Micron. Il faut travailler encore et encore l’opinion pour y parvenir, les départements étant un obstacle à abolir pour réaliser ce projet.
    Pour revenir à Micron, il a un programme où ça , où ça ? Pas sur son site, pas dans son livre. Car enfin, il y a un océan entre la demi-douzaine de pistes que nous livre l’ex-ministre de l’Economie et ce qu’on peut appeler un programme pour réformer le pays dans les cinq prochaines années. Micron nous a-t-il indiqué un tant soit peu ce que ferait le président Macron de la dette publique, ou comment envisage-t-il de revenir au plein emploi ?
    Sa promesse bidon sur la sécu « J’augmente la CSG d’ 1,7 point en préservant de cette augmentation les retraites les plus modestes. 40% des retraités ne seront pas touchés. Je garantis tout au long de ce quinquennat le pouvoir d’achat de ces retraités (…) et je préserve les chômeurs de cet effort » a-t-il détaillé. Mais Emmanuel Macron l’assure, le pouvoir d’achat augmentera car le salaire net des Français sera plus élevé grâce à la suppression des cotisations maladie et les cotisations chômage payées par les salariés et les indépendants. Sauf que « La mesure est anticonstitutionnelle. Elle ne se fera pas. Le Conseil Constitutionnel a dit clairement qu’on ne pouvait pas supprimer des cotisations salariés qui financent des prestations qui ne bénéficient qu’aux salariés. On ne peut pas faire payer les retraités pour des prestations chômage dont ils ne bénéficient jamais » a objecté Henri Sterdyniak directeur du département Économie de la mondialisation à l’OFCE.
    Et c’est avec de si pauvres propositions qu’Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique ». Comme Beaumarchais, Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer.
    Salutations républicaines

  5. faconjf

    Une petite question, pensez-vous que le vainqueur de la primaire socialiste va se maintenir en mars si les sondages le donnent derrière Micron et la Méluche ? La pression des députés Solfériniens sortants va devenir très forte pour un ralliement à Micron En vérité, c’est tout simple: le PS aurait tout intérêt à participer à la construction d’une majorité présidentielle dont il serait le pivot, plutôt que de sombrer à l’élection présidentielle avec un candidat battu d’avance. Macron au second tour, avec une chance d’être élu, ce serait la garantie de la survie. Un destin plus enviable que de finir avec 45 députés, au terme d’une double déroute.
    Alors, votre avis désistement avant le premier tour pour sauver les meubles ou maintien au risque d’une implosion après le premier tour ???

  6. jacques

    Effectivement, les missions du Département sont nombreuses et variées et concernent tous les citoyens au cours de leur vie. Comme beaucoup, à une certaine époque j’ai été un des partisans de la suppression des départements et même des petites communes qui pouvaient être regroupées dans une intercommunalité, puisqu’elles n’ont plus les moyens seulement d’entretenir leur patrimoine. Mais j’en suis revenu car j’ai connu une époque où l’Etat centralisateur à qui chaque commune lorsqu’elle voulait faire un investissement était obligée d’aller mendier devant le préfet.
    De plus avant la décentralisation certaines compétences étaient gérées par l’Etat. Ce dernier n’y mettait bien évidemment pas assez d’argent et comme celui-ci était loin, nos élus pouvaient dire lorsque les parents d’élèves venaient se plaindre de la vétusté de l’établissement: c’est pas nous, c’est la faute à l’Etat (ces dernières années même laïus mais avec l’Europe). Lorsque on a transféré les collèges au Département, les élus étant en direct avec la population, à marche forcée, tous les collèges (plus de 100) ont été refaits (+ des nouveaux) en moins de 30 ans.
    Tous cela pour dire que l’on peut supprimer la collectivité départementale, il faudra quand même remplir ses missions. Qui ? La Région : trop grandes maintenant, les intercos trop petites, de plus les fonctionnaires remplissant les missions ne peuvent pas se découper donc il faudrait encore embaucher, l’Etat, retour à la case départ avec les problèmes décrit ce-dessus.
    Bernadette, si vous avez la chance d’avoir des enfants qui pourront vous payer une maison de retraite privée tant mieux, mais sachez que le seul écran à la hausse du prix de journée (bien trop cher évidemment) dans les EPAHD, c’est le Département.
    En ce qui concerne M. Macron, les seules propositions évoquées vont dans le sens du confortement de la « France d’en haut » comme la décrit Christophe Guilly dans son dernier livre et que je vous recommande. Quelles compétences a-t-il pour ce poste: Aucune connaissance du pays, de la misère du peuple, de la solidarité lui qui vise au démantèlement de tout lien social (voir l’extension du travail du dimanche qui détruira à terme toutes les structures sportives pour nos enfants tenus par des bénévoles qui seront au travail et pas autour des terrains, etc.). Et que penser dans ce monde dangereux de ce jeune hobereau, qui devra négocier avec Merkel ou Poutine, sans parler de Trump qui l’avalera tout cru. Le monde médiatique a toujours adoré les hommes « nouveaux » mais à condition qu’ils soient issus du même microcosme qu’eux. Et que dire de ces mamies qui veulent voter pour lui parce qu’il est « si beau »….

    1. LAVIGNE Maria

      Comme je partage votre point de vue ! Je crois qu’il faudrait organiser des cours du soir pour expliquer à ceux qui veulent bien s’intéresser, qui fait quoi, qui prend en charge telle dépense. Il est vrai qu’il y a de quoi se perdre dans ces strates, inventées pour faire des économies, alors que c’est tout le contraire me semble t’il. L’organisation des nouvelles communautés de communes illustre parfaitement cela, on nous annonce un nombre important de vice-présidents qui vont émarger et se déplacer , ils vont vouloir donner l’illusion qu’on n’oublie personne.
      Moi, je sais une chose, pour chaque service proposé c’est soit l’utilisateur, soit le contribuable qui paie et c’est souvent le même. Si l’on n’oublie pas la solidarité c’est mieux.

  7. bernadette

    @jacques,
    Macron est allee dans le Nord, la ou le P »S » n’existe pas. Qu’il renegocie avec les chefs d’Etat car pas un elu negocie. C’est le foutoir du pouvoir….
    Belle et bonne journee

  8. Baillet Gilles

    Le ralliement du PS à Macron n’est pas à exclure pour sauver les sièges. Mais ce serait la mort définitive de la social démocratie en tant que courant d’opinion. Qu’en pensez-vous?

  9. bernadette

    Pas de sociale democratie

    1. faconjf

      Bonjour @ Bernadette et vous, vous préconisez quoi ??
      bon dimanche

      1. bernadette

        Ma proposition est d’avancer en prenant la realite du territoire sur lequel nous vivons. Je sais bien que la revolution informationnelle
        est devenue une mode mais
        ce sont des outils de
        correspondance.
        Macron peut faire avancer

      2. Baillet Gilles

        Je ne suis pas social démocrate mais socialiste. Donc le débat sur l’avenir du PS ne me concerne pas. Par contre j’aimerai connaître l’opinion des militants du PS quant à l’avenir de leurs idées.

  10. faconjf

    Bonjour,
    hier, cette nuit et aujourd’hui il neige sur mon département . Qu’il me soit permis de saluer dans votre billet les fonctionnaires du département qui ont passé la nuit sur les routes pour notre sécurité et notre confort. Dans une période de vaches maigres et de dénigrement permanent je les remercie pour leur dévouement.
    Bon dimanche

  11. faconjf

    @ Bernadette la révolution informationnelle ? La Révolution informationnelle est un concept marxiste construit par l’économiste et historien Paul Boccara dans les années 80. Elle désigne la deuxième révolution qui fait suite à la Révolution industrielle analysée par Marx : celle-ci se fonde à la fois sur les progrès technologiques qui permettent de concevoir des machines capable de seconder ou remplacer le travailleur et à la fois sur la division sociale entre ceux qui conçoivent (comme les chercheurs scientifiques) et les producteurs (la classe ouvrière). C’est de cela dont vous voulez parler @ bernadette ? Ou de cet aspect Dans son article publié dans le Monde Diplomatique en 1996, Joël de Rosnay, alors Directeur à la Cité des sciences et de l’industrie cite la parole d’un homme politique de stature international, dont il tait l’identité :  » Jusqu’à présent nous avions affaire à deux types de pouvoir citoyen : celui des électeurs et celui des manifestants. Cet univers-là nous en avions l’habitude. Les électeurs il fallait les choyer, et les manifestants il fallait les craindre. Aux premiers, le bulletin dans l’urne et aux seconds, la rue et la télévision. Pour administrer les premiers, il fallait des promesses électorales et des actions spectaculaires médiatisées… Pour contrôler les seconds, la durée ou les CRS. Aujourd’hui, avec l’explosion des réseaux interactifs multimédias comme Internet, apparaît une nouvelle classe de citoyens : une multitude de personnes diverses qui veulent s’exprimer. Mais cette situation nouvelle, nous ne savons pas la gérer !  » Vingt ans plus tard le F.haine envahit la toile, les idées rétrogrades fleurissent et la bulle Micron gonfle.
    Où est la réalité des territoires de Micron qui a déclaré à Davos l’année dernière pour faire le buzz : «Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord.»
    Micron peut faire avancer dites vous, perso je vois bien la société que ce mossieu veut pour nous sans nous le dire. Si ce personnage représente le « progrès », alors sans moi merci.

    1. bernadette

      Il vaut mieux d’un macron que la Marine LP.
      Si je prends appui sur le territoire sur lequel je vis pour plusieurs elections l’extreme droite a fait des scores fabuleux, certainement du a une gestion de politique locale absente

      1. faconjf

        Bof, bof !!! Choisir entre la peste et le choléra ? Ultra libéralisme repeint soit en rose ou en bleu très peu pour moi…

  12. bernadette

    @faconjf,

    Au sujet de la revolution informationelle, la machine ne peut pas et ne doit pas remplacer l’homme ou la main de l’homme.
    L’affirmation de M. Boccara est grave

    1. faconjf

      C’est pourtant une réalité, combien de cantonniers d’hier / un vulgaire tractopelle, combien de secrétaires tapant à la machine / informatique, combien d’employés à la chaine automobile / robot … Les faits sont têtus et Boccara l’avait vu il y a plus de 30 ans!!!

      1. bernadette

        @faconjf,
        Sauf que les travaux du cantonnier ont ete abandonne. Non ce n’est pas le tractopelle qui a remplace. Les travaux de voierie ont ete abandonnes parce que les elus s’en foutent….

  13. bernadette

    @faconjf,

    Le rapport cantonnier/tractopelle, secretaire/informatique est un rapport humain/materialisme.
    En 1980 : abolition de la dictature du proletariat : PCF

    1. faconjf

      @ Bernadette, j’ai du mal m’exprimer mon but n’était pas de disserter sur le matérialisme, ni sur l’abandon des notions fondamentales du PCF depuis le 22éme congrès 1976 jusqu’au 29éme congrès 1996. Je ne crois pas que l’on ai abandonné totalement l’entretien des fossés, même si ce travail a occupé des générations de cantonniers.
      Ma seule intention était de dire, à travers mes 3 exemples, que ni Micron, ni fion,ni MLP n’apportent une réponse claire à la disparition des emplois.

      1. bernadette

        @faconjf,

        Avec la fracture economique, il va falloir offrir aux generations suivantes un projet de societe viable sinon c’est la guerre civile

  14. Alain E

    Intéressant tout ça, moi je cherche toujours le candidat qui mettra la laïcité en avant dans son programme, parce-que de ce coté la , il y a du boulot à faire.
    Il faut lire l’ excellent article de Claude Ardid en page 2,3,4 du Charlie hebdo du 11 janvier et l’ on peut comprendre la monté du FN .
    Il est vrai que pour Hamon , on peut comparer les bars et resto ouvriers d’ autrefois au café ou les femmes n’ ont pas le droit d’ entrée , parce-que c’ est comme au bled.
    Lamentable !!!!

    1. Baillet Gilles

      Le FN n’est pas laïque ! Il propose des restrictions visant uniquement l’Islam. Ce n’est pas ça la laïcité !!!

  15. Yvon

    Bravo Jean-Marie à ta réponse faite à Bernadette que je ne comprends pas. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut faire confiance à Macron qui n’a aucune expérience sanctionnée par les électeurs. C’est vraiment pas sérieux et c’est surtout inquiétant de voir qu’il pourrait gravir les plus hautes responsabilités de notre pays. La seule issue pour faire barrage à Fillon et à l’extrême droite est de s’unir autour d’un courant politique qui rassemble toute la Gauche. Malheureusement, c’est pas gagné….

    1. Baillet Gilles

      Le PS ne peut pas rassembler toute la gauche avec la politique économique et sociale qu’il a menée depuis cinq ans.

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