Ce sont 128 jeunes volontaires qui sont entrés depuis quelques jours en Gironde dans le dispositif du service civique. Ils vont tenter de s’insérer dans une société qui jusqu’à présent ne leur a permis de trouver le chemin vers une forme de réussite.Tous ont à cœur de se confronter avec la réalité et de participer de manière positive et directe à la qualité de vie des autres. Ils vont bénéficier comme le prévoit la loi actuelle d’un pécule mensuel (470 € + 106 € du département) leur permettant de faire face au dépenses minimum de la vie. Le Conseil départemental en s’appuyant sur le dispositif européen des Initiatives pour l’Emploi des Jeunes (IEJ) a souhaité lancer dans le grand bain du volontariat au service de l’esprit collectif près de 130 jeunes actuellement hors de tout système d’insertion sociale. En fait on se trouve dans la configuration où sur une durée déterminée un « revenu universel d’existence » est versé à des jeunes sans que personne ne trouve cette initiative comme inutile et contraire aux intérêts des « travailleurs » !
La somme de 576 € minimum représente presque le montant proposé par le projet de Benoît Hamon pour des jeunes en recherche d’un équilibre personnel jusque là en pointillé dans leur vie. Ces services civiques sont un engagement volontaire à destination des jeunes de moins de 26 ans des territoires concernés, qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études (NEET et identifiés comme les plus vulnérables notamment en zones rurales). Ils ont pour objectif de remobiliser les jeunes, de favoriser leur autonomie, de lever les freins à leur insertion, et de leur offrir un accompagnement particulièrement efficace en terme d’insertion sociale et professionnelle. Depuis 2014, le Département a ainsi déjà déployé plusieurs opérations de service civique auprès de 96 jeunes . En interne, le Département accueille ainsi 14 jeunes dans les services départementaux.
Ces actions dureront 7 mois et sont d’intérêt général, et concernent des domaines tels que le lien intergénérationnel, l’animation territoriale ou le développement durable au sein par exemple de diverses structures du Créonnais (bibliothèque et ludothèque, EHPAD, associations sportives ou culturelles, sensibilisation au développement durable). Ils sont enthousiastes et décidés à saisir leur chance de créer, d’animer, d’améliorer les structures auprès desquelles ils sont affectés alors que jusqu’à ce jour ils ont trouvé que l’échec sur leur route ! Cette Europe positive qui participe activement et directement à l’action en faveur de la remise en route de gens que le monde du profit a laissé au bord de la route. J’ai eu le privilège de m’adresser à eux et de leur dire ! Je leur ai rappelé que l’Europe ne peut être que ce que les jeunes d’aujourd’hui en feront demain. C’est parce que je suis convaincu qu’il est encore possible d’en infléchir politiquement les options actuelles basées sur le culte du profit comme sorte de remède à tous les maux et sur la contrainte unificatrice déboussolant les adeptes de la liberté d’agir. Pour ces jeunes la « concurrence libre et non faussée » ne conduit qu’au rejet, à l’oubli et au sentiment d’inutilité pour la société ! Or tous sont porteurs d’une autre vision sociale, d’une autre approche de ce que les autres appellent la réussite ! Ils veulent agir et ne plus subir !
« Mon engagement européen est dénué de toute forme de fétichisme, il est fait à partir d’une conviction, c’est que si nous ne transformons pas urgemment l’Europe nous laisserons l’extrême droite prospérer » a déclaré le candidat, lançant un appel aux défenseurs de l’Europe. « Le statu quo risque d’accentuer la dislocation de l’Europe démarrée avec le Brexit » a souligné Benoît Hamon et je partage son avis ! Il est urgent de revoir les axes des politiques de l’UE et ces jeunes en témoignent ! Encore une fois il innove quand les autres se contentent de replâtrer ou de rafistoler des traités devenus inadaptés pour lutter contre la montée des nationalismes. Pour lui il faut une assemblée formée de parlementaires que les parlements nationaux désignent en leur sein au prorata des groupes qui les composent et dans le respect du pluralisme politique, selon une procédure fixée par chaque État membre de la zone euro. Il faut faire respirer cette Europe et la lier aux divers votes nationaux !
« Les politiques d’austérité ont été un fiasco, elles précipitent les citoyens dans le rejet de l’Europe. La course à la croissance du PIB, et les accords de libre-échange sont caractéristiques de l’échec de l’Europe » assure Hamon ! Il ajoute « L’Europe à deux vitesses, c’est comme la règle des 3 %, c’est du blabla, ça ne fait pas changer les choses ». Les jeunes qui étaient face à moi, attentifs et étonnés qu’on leur parle autrement de l’Europe que pour la critiquer, la dénigrer, la briser et menacer de la quitter ! En fait ils vont prendre un long bain concret de citoyenneté qu’ils n’ont jamais connu dans tout leur parcours antérieur !
Comme partout, parmi ces jeunes il y aura malheureusement des « brebis galeuses » pour déconsidérer le système, et ce sera dommage.
J’ai eu l’occasion, dans ma vie associative, de coopérer avec une autre association, la liaison était assurée par une volontaire du service civique.
Je n’ai eu qu’à me louer de son application, sa détermination à rendre service et à effectuer avec efficacité les tâches que nous lui proposions.
Ce fut une expérience vraiment positive, nous avons évidemment perdu de vue notre « agent de liaison », mais j’espère qu’elle a trouvé dans la société la place qu’elle mérite .
En fait, il y a qu’une Europe. Il ne peut y avoir une autre Europe. C’est utopique de dire cela.
Le service civique me rappelle
M. Chereque. Pauvre Francois!
Changer de systeme devient urgent pour les francais et la France.
Parce qu’il se crait des formes ideologiques mises en place par les familles politiques et les mass-medias. La communaute s’oppose au droit commun.
L’intergenerationnel (vieux/jeunes) et les nouvelles technologies font leur loi a l’opposé du bien-être des vieux et des jeunes comme la culture des savoirs de ceux qui savent et les autres.
Trouver un terrain d’entente entre les 2 devient utile.
Comment ont été recrutés ces 128 jeunes en Gironde ?
C’est effectivement utile de réintégrer ces jeunes dans la société pour éviter leur marginalisation en leur offrant d’autres visions possibles de notre société voire d’une Europe autre que celle que leur offre la mondialisation ultra libérale ou la finance gère en maitre et ou les élus du peuple sont sous la tutelle du grand capital international via FMI ou BCE.Tu as raison de les faire rever à une autre société ou ils pourraient trouver leur place et s’épanouir et leur redonner ainsi de l’espoir .Par contre que vont ils devenir à la sortie ,fussent ils mieux outillés pour trouver un emploi ; Devront ils aller en Roumanie s’embaucher chez Renault rémunérés au SMIG Roumain? Pour avoir participé à la création d’un CFA à Vaux en Velin je sais combien on peut par la formation de ces jeunes au contact des travailleurs leur redonner des chances d’emplois valorisants par une meilleure qualification . Je sais aussi que leur déception sera très grande lorsque leur patron faisant fi deleurs efforts leur dira qu’ils coutent trop cher à l’entreprise en comparant leur salaire a celui des Polonais.Voila malheureusement l;image de l’Europe qui est donnée aux jeunes et aussi a ceux qui ont un emploi.C’est ce vécu qui a la fois déçoit ceux qui ont un emploi et ceux qui en cherchent et qui conduit au Brexit ou à Voter Le Pen ce qui est encore pire.Je ne vois pas dans les propositions de nos candidats issus de la gauche ,y compris Hamon ,une volonté de reconstruire l’EUrope en se donnant les moyens de la sortir des griffes de la finance et d’une frauduleuse compétitivité sociale,pour aller vers une Europe de la coopération mutuellement bénéfique aux populations et créatrice d’emplois rémunérateurs ,seuls créateurs de richesses. L’exemple de la Gréce devrait nous faire réfléchir ainsi qu’a nos candidats, peu avares de promesses , mais qu’ils ne pourront tenir fautes de moyens pour maitriser les banques qui ont déja trouvé leur candidat face a la crise.Ne perdons pas espoir mais il faut un peu bousculer ces candidats car comme tu le sais il n’est pas facile de s’attaquer à la finance et beaucoup plus simple de proner l’austérité et le cout du travail plutot que celui du capital.Ces élections devraient permettre de bons débats contradictoires ,bénéfiques pourtous si on arrive à sortir de la glue qui fait de l’audimat pour les médias avec les « affaires » qui collent aux basques de certains candidats.Construisons de l’espoir en luttant pour du mieux car comme disait Victor Hugo ceux qui vivent sont ceux qui luttent.