Est-on certain en votant pour Emmanuel Macron de mettre un terme au monde de la finance et du profit ? La déclaration enflammée de François Hollande au Bourget avait convaincu bien de ses futurs électeurs d’une démarche véritablement socialiste. Verra-t-on « le gendre idéal » s’éexclamer sur une estrade : « Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance » ? Il faudra vraiment qu’il prévienne ses soutiens ou généreux donateurs d’une prise de position particulièrement inquiétante pour les banques. En fait il n’y aura aucun changement réel sur des pratiques qui n’ont absolument pas disparu et que l’ex-Ministre a couverte et au moins pas dénoncées. au contraire les activités bancaires n’ont pas été aussi profitables depuis longtemps!
L’ONG britannique Oxfam dénonce en effet dans une étude les bénéfices réalisés par les vingt plus grandes banques européennes dans des pays comme le Luxembourg ou l’Irlande, « en décalage flagrant » avec le chiffre d’affaires qu’elles y réalisent. Une preuve que les fuites continues et sont même organisées vers la fameux « paradis de la défiscalisation ». Cette ONG a constaté un véritable « envol des bénéfices des banques » allant au Grand Duché et qui se portent au mieux dans leurs bourses nationales. Les banques européennes y ont déclaré collectivement plus de 4,9 milliards d’€ de bénéfices. A une semaine de l’anniversaire du scandale des « Panama Papers » et à un mois du premier tour de l’élection présidentielle, l’ONG a voulu attirer l’attention des candidats assez discrets sur le sujet sauf ceux de gauche ! Un sacré boulot quand toutes les magouilles n’ont aucune prise sur les citoyens et toutes les propositions les plus démentes font recette chaque jour davantage !
L’ONG classe parmi les paradis fiscaux les États figurant dans les principales listes en la matière, dont celles de l’OCDE et du Fonds monétaire international mais elle y ajoute d’autres pays selon des critères propres comme un taux d’imposition effectif faible. Les auteurs de l’étude s’appuient sur des données « pays par pays » dont la publication a été rendue obligatoire pour les banques par l’Union européenne à des fins de transparence. Ce sont des références fiables ! Selon Oxfam les banques européennes déclarent « 26% de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, soit 25 milliards d’euros en 2015, mais seulement 12% de leur chiffre d’affaires et 7% de leurs employés ». Ces mêmes établissements déclarent même « au global 628 millions de bénéfices » dans des pays où elles n’ont pourtant aucun employé. Les cinq plus grands groupes bancaires français, c’est-à-dire BNP Paribas, BPCE (Banque Populaire-Caisse d’Epargne), le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel-CIC et la Société Générale ont déclaré 5,5 milliards d’euros de bénéfices dans des paradis fiscaux répertoriés par Oxfam ! .
La Société Générale et BNP Paribas restent les plus gros « placeurs externes » français et y déclarent respectivement 3,2 milliards d’euros et 1,3 milliard d’euros. Des constats qui pourraient permettre à ces banques de délocaliser artificiellement leurs bénéfices pour réduire leur contribution fiscale, faciliter l’évasion fiscale de leurs clients ou contourner leurs obligations réglementaires. Leurs activités sont ainsi plus de deux fois plus lucratives dans les paradis fiscaux que dans les autres pays. Pour 100 euros de chiffre d’affaires, elles y déclarent 42 euros de bénéfices, contre 19 euros en moyenne. Les employés y sont aussi 4 fois plus productifs qu’un employé moyen au niveau global. Elles parviennent même à engranger des profits sans un seul représentant sur place. Quatre d’entre elles soit le Crédit Agricole, la Société Générale, BNP Paribas et BPCE restent par ailleurs présentes aux Iles Caïmans, où elles ont réalisé 174 millions d’euros de bénéfices bien qu’elles n’y emploient personne selon Oxfam
Le Luxembourg, l’Irlande et Hong-Kong font ainsi partie des paradis fiscaux privilégiés par les établissements étudiés. En Irlande, cinq banques (la Britannique RBS, la Française Société Générale, l’Italienne UniCredit et les Espagnoles Santander et BBVA ) ont même obtenu une rentabilité supérieure à 100% et dégagent plus de bénéfices qu’elles ne font de chiffre d’affaires. Une vriae mine d’or ! Dans ce pays, le taux d’imposition des banques étudiées s’élève en moyenne à 6% et descend à 2% pour certaines banques, bien en deçà du taux normalement en vigueur de 12,5%, déjà le plus faible de l’Union européenne.
Bien évidemment les tarifs appliqués à vos comptes bancaires non rémunérés, les agios sur vos découverts et votre épargne rémunérée à la fronde sont sans rapport avec cette étude. Ils n’entrent pas dans les bénéfices puisqu’ils sont seulement une goutte dans l’Océan de leurs profits !
Comment cela pourrait-il changer, quand l’Europe, enfin , l’Europe de Bruxelles et de Strasbourg donne l’exemple ; quand on voit un pétaradant Junker s’afficher sans complexes et sans honte, alors qu’il est à la tête, à l’origine même, de la grande entreprise réunissant les traditions bancaires et mafieuses (ce qui est à peu près la même chose…) qui ruinent les états et les citoyens.
Même si l’on se déclare l’ennemi de la finance, cela ne peut rester qu’un vœux pieux. Le levier d’Archimède, qui se faisait fort de soulever le monde, ne pourrait ébranler la puissance du saint fric dans ma poche( comme dirait un indigne candidat à l’élection pestilentielle).
Que les pays souverains installent des frais douaniers aux entreprises en voie de declocalisation. Il faut conserver l’emploi francais aulieu de faire amonceler la speculation. Toutes ces entreprises qui ne paient plus de charges et d’impot a la France representent des revenus prestigieux stockes dans les banques.
Qui finance les ONG (organisation non gouvernementale) Oxfam est Elle financee par l’Europe ?
Tres certainement la France egalement ?
Si les futurs elus n’y peuvent rien au chomage, ils ne servent a rien sauf qu’a se pavaner a droite et a gauche des capitales regionales.
Tous ces chiffres donnent le tournis et provoquent des insomnies à tous ceux qui sont obligés de compter chaque centime afin de boucler les fins de mois qui commencent au 10.
Les paradis fiscaux, c’est fini, mon adversaire est le monde de la finance, mais de qui se moque t’on ? Quand on sait que celui qui avait organisé la fraude massive préside la commission Européenne, on peut se dire que quelque chose ne tourne pas rond, d’autant plus que le citoyen n’a pas eu son mot à dire.
Les résultats sont désastreux mais au final c’est le peuple, toujours lui qui paie. Ce n’est pas le peuple, les peuples qui s’enrichissent mais les marchands de canons.
Les elus sont les representants du peuple. Que font ils ?
non seulement les banques echappent a la fiscalisation ce qui implique que les contribuables que nous sommes fassent le complement mais de plus elles emprutent a taux nul a la BCE pour preter a l,etat avec des interets » .les candidats a l,exception der Dupont d,Aignan qui veut ne plus passer par les banques pour les emprunts d,etat (petite mesure ) ne veulent pas affronter le capitalisme international represente par les banques et donc sont prets a composer avec pour leur assurer un confortable revenu au detriment des salaires et de l,emploi. Le gouvernement Grec a lui aussi fini par capituler face aux chamtages et menaces de la BCE.Peut etre faudrait il avoir le courage de nationaliser quelques grands groupes bancaires pour les mettre au service des politiques gouvernementales de relance de l,industrie et de l,emploi associès mais pas comme en 1982. La banque d,investissement de Hollande n,a pas une envergure suffisante pour contribuer a un besoin massif d,investissements productifs » Il faut donc le courage a ceux qui pretendent combattre le chomage d,y associer un outil efficace de financement ,ce n,est pas le cas dans les programmes de nos candidats fussent ils de gauche »
Est-on certain en votant pour Hamon de mettre un terme au monde de la finance et du profit ? Est-on certain en votant pour Mélenchon de mettre un terme au monde de la finance et du profit ? Et je ne cite même pas les « dirigeants » de droite ou du FN. En effet, après 5 ans du quinquennat de celui qui s’est dit, un dimanche de discours électoral, « ennemi de la finance », celle-ci se porte bien. Très bien. Et même encore mieux. Les gouvernants choisissent de sauver la Banque, mais pas le peuple. Et lorsque le peuple s’exprime, son vote n’est pas respecté, car « il n’y aurait pas d’autre politique possible ». M. Juncker le dit « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Et quel est le maître des candidats à la présidentielle ? Le capitalisme, puissant, exigeant, prédateur. La seule loi qui vaille, c’est celle de la finance, des actionnaires, de ceux que le spéculation enrichit toujours plus. Comme l’a dit M. Gattaz, droite ou gauche, peut importe au MEDEF : seul le résultat compte. Baisser le coût du travail, casser le Code du travail , les conventions collectives, détruire les acquis des salariés, et les services publics. Trop de fonctionnaires ! Alors, est-on certain… etc…