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La fin programmée du roi dollar

Depuis la fin de la dernière guerre mondiale, le dollar a été imposé comme monnaie de référence pour les échanges commerciaux mondiaux. C’est désormais un handicap pour les États-Unis. L’indépendance des USA de Trump est menacée par cette décision de 1944 et donc depuis plusieurs décennies lentement mais inexorablement se met en place une politique destinée à remplacer le billet vert par une référence mieux maîtrisée par les grands organismes financiers. Ils contrôlent très loin de tous les structures « démocratiques » et de manière coordonnées grâce à la BRI (banque centrale des banques centrales), le FMI et la Banque mondiale toute l’évolution d’un système sans aucun rapport avec l’avenir des hommes et de la planète.

L’épisode ubuesque du Brexit constitue la meilleur illustration de cette situation. En effet au-delà du débat politique qui amuse la galerie on trouve en effet la main de la fameuse City de Londres où se nouent les enjeux financiers planétaires. Les instigateurs du Brexit y sont installés et ils ont grâce aux médias qu’ils possèdent largement influé sur le choix de l’électorat.

Leur intention secrète est extrêmement précise : quitter l’Europe leur permettrait en effet de gérer librement, sans contraintes juridiques ou politiques que leur distille depuis plusieurs année la Banque centrale européenne (BCE). Il rêvent de pouvoir manigancer à leur guise pour changer les modalités du commerce mondial ainsi que des liens financiers entre les fameuse banques centrales des États. Il leur faut un Brexit pour libérer le dollar américain ! Le plan est ancien.

Pour devenir maîtres du monde ils imaginent une nouvelle référence La revalorisation de l’or dans le bilan des banques est en réalité une étape décisive de l’abaissement du rôle du dollar. Il constituera avec d’autres matières premières précieuses la base d’un conglomérat de monnaies dites locales (dont le dollar parmi les autres) dénommé le DTS. D’où la course actuelle à ces matières premières qui sécuriseront le « panier garni » uniquement géré par les banquiers et surtout pas par les politiques.

Ce « gouvernement » mondial strictement financier serait basé à Londres. raison : ils ont ainsi réussi, grâce aux Américains, à imposer à la même époque – avec le FMI et ce qui est aujourd’hui connu comme la Banque mondiale – les ferments institutionnels de l’avenir monétaire et financier international.

Les banquiers savent que les problèmes liés au dollar en difficulté pour demeurer monnaie mondiale vont s’accentuer. Les « crises » actuelles arrangent leurs affaires. Pour les dominer et les orienter ils ont de fait pris le « contrôle » des États par le biais des régimes parlementaires représentatifs et de partis politiques qui leur sont dévoués. Ils ont inventé le système des banques centrales qu’ils ont en mains puisqu’elles ne dépendent absolument plus des gouvernements qui enregistrent leurs décisions et les approuvent de plus en plus facilement.

S’ils n’y parviennent pas ils ont leurs propres décisionnaires issus de leurs rangs et placés à la tête du Fonds Monétaire international (FMI) ou de la Banque mondiale. Il leur faut désormais parvenir à créer un « outil » totalement abstrait et théorique qu’ils contrôleront d’autant plus aisément que les États seront faibles. La raréfaction du crédit, l’évolution des taux d’intérêts dans un contexte d’endettement faramineux deviennent des armes de pression « politique » considérables non perçues par les consommateurs que sont devenus les ex-citoyen.ne.s

Toute leur stratégie repose sur celle des marionnettistes. Ils sont derrière le castelet et agitent sur le devant de la scène des élu.es afin que les peuples croient que ce sont eux qui prennent des décisions. La montée constante des extrémistes, la mise en place de « dictateurs » réputés pouvoir maîtriser des dérapages éventuels participent à cette stratégie concertée. Paradoxalement les seules résistances peuvent venir des régimes discutables qui sévissent en Russie et en Chine qu’il faut donc fragiliser ainsi que leurs alliés potentiels. Que les egos de la Gauche ou du camp progressiste se développent dans un tel contexte. Ils deviendront inaudibles et dérisoires par rapport aux vrais enjeux mondiaux. Mais n’est-ce pas trop tard ?

Cette publication a un commentaire

  1. Bernadette

    Bonjour,
    Je pense que ni le dollar, ni l’Europe ne peuvent être une monnaie mon diale. Selon certaines sources peut être erronées l’Euro aurait été créé pour ralentir le dollar trop fort.
    Les échanges monétaires dans le monde c’est très important. Il ne peut y avoir de monnaie dirigeante.

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