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Arrêtons de taper sur les abstentionnistes

 tre remisour vAvez-vous remarqué combien à chaque scrutin, les représentants nationaux des formations politiques trouve le mot qui les sauve d’avoir à commenter une défaite. Cette fois (et c’est un constat général) les plus mal e, point d’entre eux s’appuient sur l ‘abstention. La responsabilité de celles et de ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu glisser deux bulletins dans les urnes serait engagée. Ce sont eux qui portent l’échec des troupes embarquées dans la Marine nationaliste ou qui ont interrompu la longue Marche du parti du gouvernement vers la conquête des pouvoirs locaux.

L’électorat acquis lors des consultations antérieures aurait manqué de fidélité et serait resté à la maison alors qu’il aurait dû venir en masse voter pour des candidat.e.s dont il ignorait parfois le rôle et le statut. Cette « masse » laborieuse ou généreuse des présidentielles ne pouvait pas faire défaut aux ténors qui lui enjoignait de les suivre. Si l’on creuse un peu, bon nombre des abstentionnistes ont simplement voulu démontrer qu’ils n’entraient plus dans ce jeu consistant à les utiliser comme « chair à canon » électoral. Ils veulent bien monter à l’assaut mais pour un espoir ou faute de proposition dans cette optique pour conserver ce qu’ils connaissent.

Échaudés par la trahison démocratique du référendum constitutionnel européen pour une génération, trompés par le discours sur le changement de pratiques et de méthodes macroniennes, gavés de propos anti-système, déboussolés par les non-réponses aux grands enjeux climatiques ou en attente de réformes dont ils ne veulent pas mais qui reviennent sans cesse sur le tapis du conseil des ministres, des milliers d’électrices et d’électeurs ont renoncé à se déplacer.

Plus ils sont stigmatisés par les commentateurs de batailles perdues et moins ils réagissent favorablement aux sollicitations. Les « abstentiologues » patentés cherchent des raisons qui dégageraient les politiques de leur propre responsabilité or chez ces gens-là on se contente depuis des décennies de soigner les effets sans jamais se préoccuper des causes. L’espace d’un soirée électorale ils en causent mais jamais ils ne se remettent en question.

Quand la profession de mauvaise foi du RN ressasse un programme départemental basé sur des contrevérités honteuses sur les enfants ou les adolescents de l’immigration forcée il n’est pas étonnant que celle ou celui qui doit faire face à des problèmes concrets de pouvoir d’achat se détourne des urnes. Cette position est partagée par bien d’autres catégories sociales qui trouvent que le tohu-bohu médiatique sur des épiphénomènes écologiques n’a plus de sens. Bref à force de prendre des gens sincères pour des idiots les se révoltent à leur manière en refusant de participer à un jeu réputé démocratique qu’ils considèrent comme dépourvu d’intérêt pour eux.

N’ayant plus de culture générale autour d’idéaux certes toujours critiquables mais qui étaient mobilisateurs, nourris de cette bouillie indigeste reposant sur la « gestion » ou se sentant trahis par des décisions sans cesse négatives pour leur qualité de vie les abstentionnistes ont renoncé à voter. Il faut dire que depuis quelques décennies toutes les réformes menées ne participent plus de l’amélioration de leur sort ou même de la justice sociale. Ce sentiment que les décisions annoncées ou prises se révèlent tout le temps dirigées contre eux a envahi les esprits. La « croissance » ne leur profite guère et il ne voient jamais ce qu’elle recouvre et surtout ce qu’elle leur apporte. Le décalage entre les mots et les maux devient un poison mortel pour a démocratie représentative.

La jeunesse plongée dans toutes les incertitudes croissantes sur un avenir illisible ne se reconnaît pas dans les partis actuels. On l’a voulue soumise, apeurée, angoissée, indifférente et plongée dans les affres de multiples réformes du système éducative faites et défaites sans aucune justification autre que celle d’inscrire un ministre dans la longue liste des bricoleurs de l’histoire de l’éducation.

Nombreux sont ceux qui doutent sans le savoir, de manière inconsciente du système actuel et qui retire leur confiance globale à des partis. Ils ne font plus confiance qu’à ce qui est concret, proche, certain, fiable et donc il se range derrière les personnalités « établies ». Les votant.e.s sont donc venus soutenir les « sortants » refusant le dégagisme par LREM (1) ou le RN qui se sont retrouvés totalement à contre-courant et les ont donc lourdement sanctionné.

« L’abstention dit beaucoup de choses. Nous devons tous en tirer les conséquences » a déclaré le Président de la République. « Tous » certes mais c’est surtout de sa responsabilité. En feignant d’ignorer le résultat des deux élections pour des mandats qu’il n’a jamais exercés il a dans le fond donné raison à ces déboussolés de la démocratie. Bien évidemment il n’est ni responsable ni coupable !

(1) Chengez d’ère comme slogan au premier aux mauvaises idées au second

Cet article a 23 commentaires

  1. Christian Baqué

    Le dégagisme qui, dans un premier temps, a durement touché les partis traditionnels, signifie maintenant « ni Macron, ni Lepen ». Il s’abat sur les maigres troupes d’un président qui en fait de « rénovateur » se contente d’aggraver la casse engagée par ses prédécesseurs, de droite comme de gauche. Et sur un RN tout aussi réactionnaire, sans implantation ni autre réalité que la publicité permanente que lui font les médias et tous ceux qui cherchent à détourner l’attention des vrais problèmes. Déterminé, quoi qu’il arrive, au service de ses maîtres, Macron veut poursuivre le désastre avec ses contre-réformes, dont la réforme des retraites. Et les médias sourds et aveugles se rassurent ( ?) avec des sondages qui nous servent à nouveau la soupe du second tour Macron Lepen en 2022 (sic !).
    Mais à cette grève du vote se conjuguent de vraies grèves qui éclatent sporadiquement, des manifestations, des protestations, des assemblées générales (à défaut, pour l’instant, d’être généralisées). Ces conflits marquent une réalité, celle d’un mouvement de fond qui murit chez les salariés, chez les jeunes, et bien au-delà. Là est l’avenir, dans cette résistance aux mesures de destruction de nos conquêtes sociales et démocratiques, contre cette politique liberticide, la pire de toute la Vème République.

    1. Laure Garralaga Lataste

      Bonjour Christian,
      Que voulons-nous ?
      Est-ce dans la division que nous l’obtiendrons ?
      Souvenons-nous…  » El frente, unido, jamás será vencido ! « 

      1. Laure Garralaga Lataste

        @ à Christian
         » El pueblo, unido, jamás será vencido ! « 

  2. J.J.

    Christian Baqué @
    « Mais à cette grève du vote se conjuguent de vraies grèves qui éclatent sporadiquement », …et dont les médias « aux ordres » se gardent bien de nous tenir au courant.
    On s’en aperçoit par exemple lorsque l’on nous annonce à la radio ou à la télé que telle ou telle émission n’a pu être diffusée « suite à un mouvement de grève de certaines catégories de personnel. »

    Je comprends parfaitement l’attitude des abstentionnistes, la seule chose que je leur reproche c’est de ne pas s’être déplacés pour mettre un bulletin blanc dans l’urne. Même si ces votes ne sont pas pris en compte, une arrivée massive de votes blancs prouverait que ces citoyens ne sont pas inactifs.
    En ne se déplaçant pas ils font le jeu de ceux qui déclarent (les perdants, généralement) que les abstentionnistes se désintéressant de la vie politique .
    il est vrai que c’est peut être trop demander à un public lassé par la proclamation de promesses non tenues ou de contre vérités, comme Wauquiez, pour ne pas le citer, qui déclarait hier que maintenant il allait se consacrer à la sécurité de ses administrés, ce qui, si mes connaissances sont exactes ne relève pas des attributions d’un président de région .

  3. LAVIGNE Maria

    Je partage largement les termes de ce billet. Comment ne pas entendre le refus d’aller voter quand on voit que nombre de candidats trainant des casseroles, d’un coté comme de l’autre d’ailleurs. J’ai été stupéfaite que l’on donne la parole à des élus(es) qui feraient mieux de se faire oublier, qui vivent d’argent public seulement. J’en ai connu !
    Ceux qui ont travaillé au service de leurs concitoyens ont été reconduits et je les salue, ils ont été exemplaires, n’ont pas ménagé leur temps . Bravo à eux !
    Il suffit d’une étincelle pour que le feu reprenne, la vigilance s’impose et Jupiter devrait cesser de se moquer du peuple qui n’en peut plus. Les gilets jaunes nous l’ont rappelé il y a quelques jours dans notre département en revenant sur les ronds points.

    1. Laure Garralaga Lataste

      à Maria et Christian
      Si je ne partage pas, c’est que mes 82 ans m’ont appris l’Histoire … de la France et de l’Espagne !
      Quand la peste brune avance, ce qui n’est pour l’instant pas le cas en France (mais restons vigilants-es), il faut savoir garder la maîtrise de l’analyse de la situation avec clarté et précision.

  4. Gilles Baillet

    Bonjour,
    je suis totalement d’accord avec le premier commentaire. En lisant Sud-Ouest d’aujourd’hui, je découvre que Rousset fixe les orientation qu’un futur candidat socialiste devra avoir. Sans surprise ce sont les siennes… Il nous prêche pour « l’entreprise, c’est à dire une communauté humaine ». J’ajouterai une communauté humaine où beaucoup de travailleurs souffrent quotidiennement… Je suis prêt à parier que ce monsieur tout fraîchement réélu, appellera à voter Macron dès le premier tour comme en 2017. Tout simplement parce qu’il est comme l’ensemble du PS: il n’a pas de projet de société alternatif à la macronie… Garder ou gagner des collectivités territoriales, c’est une chose, mais être capable de proposer un projet de société s’en est une autre… Jusqu’à présent, à gauche, il n’y a que la France insoumise qui a un programme solide et réfléchi. C’est à dire capable de rassembler les classes populaires qui ne votent plus et les couches intellectuelles.

    1. Laure Garralaga Lataste

      Je n’ai pas pris le temps de lire le Sud-Ouest du jour, ce qui ne saurait tarder… Car nos échanges d’associations mémorielles espagnoles sont prioritaires.
      Lorsque vous écrivez :
      * « Il nous prêche pour l’entreprise, c’est à dire une communauté humaine… » Êtes-vous favorable à une entreprise inhumaine !?
      * « … une communauté humaine où beaucoup de travailleurs souffrent quotidiennement »… Est-ce bien nouveau ?
      Pensez-vous pouvoir gagner dans la division?… Cette Histoire de l’Espagne, que même les Espagnols ignorent, vous apprendrait le contraire. Demandez à Jean-Luc Mélanchon, qui connait cette histoire aussi bien que moi, ce qu’il en pense.

      1. Gilles Baillet

        On n’est pas en Espagne en 1936. On est dans la France d’aujourd’hui. Il n’y a plus de masses mobilisées. L’abstention le démontre. Mais le moteur de l’histoire reste les idées. Sans idées pas de possibilité pour réaliser une alliance de classe et remporter une élection. Alain Rousset et ses amis conservent leurs régions ou départements. Ils bénéficient de la mobilisation d’électeurs de gauche – dont je suis – qui voulaient sauver les meubles. Ils sont loin d’avoir un projet de société clairement identifiable, en rupture avec la politique actuelle.

    2. J.J.

      « il n’y a que la France insoumise qui a un programme solide et réfléchi. C’est à dire capable de rassembler les classes populaires qui ne votent plus et les couches intellectuelles. »
      Opinion malheureusement bien trop peu partagée et dénigrée systématiquement.

  5. Philippe Conchou

    Pour avoir tenu un bureau de vote (à la campagne où tout le monde se connaît), j’ai clairement vu qui étaient les abstentionnistes.
    Il y a ceux qui ne votent jamais, et ceux qui votent aux municipales, présidentielles et législatives, mais pas là.
    Deux raisons à mon avis : la « nationalisation  » du scrutin et le manque d’information des médias sur l’interet de ces elections locales.
    Tout le reste c’est du blabla.

    1. Laure Garralaga Lataste

      @ à Philippe
       » Il y a ceux qui ne votent jamais, et ceux qui votent aux municipales, présidentielles et législatives, mais pas là. »…
      La faute à qui ?
      Surtout si on ajoute qu’au deuxième tour… Si j’ai bien reçu les documents pour le vote du département, j’attends encore ceux des régionales… Heureusement que je n’avais pas à être convaincue et que j’ai reçu l’instructif livret sur l’avenir de notre région, transmis ( ? ) par Alain Rousset !

  6. Laure Garralaga Lataste

    @ à Bernie
    Là où nous en sommes arrivés…
    Qui lit les journaux ? Qui écoute la radio ? Certains regardent encore la Télé !… (C.News par exemple). Dans ces conditions, peut-on encore espérer en ces médias ?

    1. Laure Garralaga Lataste

      J’ai oublié « les journaux municipaux »… Ne vous y trumpez (trompez)… pas!
      Avez-vous une statistique sur leur taux de lecture à me communiquer ?

  7. facon jf

    bonjour,
    Jean Castex alias « elles sont où mes lunettes? » : « L’abstention record enregistrée aux élections régionales n’était pas contestataire mais du désintérêt, car les Français avaient la tête ailleurs ». Un beau résumé du peu de cas dont les politiques ont traité l’abstention.
    En fait, la politique d’avant n’existe plus; maintenant le modèle est celui des États-Unis et du monde anglo-saxon: le corps électoral est regardé comme un marché où chacun fait ses courses c’est la politique de l’offre. Les électeurs se tournent vers le parti qui, à un moment donné, répond à leurs attentes. Il s’agit du système du parti “attrape-tout” où le jeu consiste à attirer le vote des électeurs surtout dans les secteurs les plus rentables: le social, la sécurité, l’écologie, les jeunes, les seniors, les catégories sociales bien identifiées.
    Les résultats finaux sont marqués par un double échec, à commencer par celui de LREM. Dernier dans toutes les régions où il était encore présent (huit sur douze), LREM peine ainsi à dépasser les 10% dans les différentes triangulaires et quadrangulaires du second tour. Toujours aussi incapable de s’ancrer localement, les macronistes récoltent les fruits de quatre années de politiques anti-sociales et liberticides, rythmées par attaques contre les services publics et le monde du travail, ainsi que par une gestion erratique et autoritaire de la pandémie de Covid-19. Sur ce dernier point (covid) nous avons eu droit du début à la fin à une politique de l’offre (masques, tests et vaccins) pas de produit: usage limité voire interdit, surabondance de produit : usage obligatoire.
    Les masques sont tombés aussi au FN devenu RN en même temps que les scores. En modérant son discours afin de le rendre compatible avec le jeu démocratique néo-libéral, le RN a démontré à ses propres électeurs qu’il défend finalement le « système » qu’il prétendait fustiger pendant tant d’années. On peut ainsi citer l’engagement de Marine Le Pen à rembourser la dette publique coûte que coûte, ou encore son renoncement à sortir de la zone euro, des institutions européennes et des accords de Schengen, afin de rassurer le grand patronat dans le cadre de la « dédiabolisation » du parti d’extrême-droite.
    Marine Le Pen avait déclaré être contre l’amnistie des Gilets jaunes (14/03/2019) et se positionnait en défense du maintien de l’ordre derrière Macron et la répression des Gilets jaunes Ou encore lorsqu’elle affirmait que le SMIC en France s’élève à 36 euros et se positionnait contre son augmentation, témoignant ouvertement du camp dans laquelle elle se situe, contre des revendications vitales du monde du travail et des classes populaires. La corrélation entre recul de la participation et recul du Rassemblement national est avérée. Au moins dans deux régions où le parti lepéniste était le plus puissant : les Hauts-de-France et le Grand-Est .
    Les Français sont passés de la colère au constat d’impuissance des politiques à les rassurer sur un avenir angoissant. Faute de volonté à sortir des carcans européens et d’une mondialisation subie les premiers de cordée promeuvent des solutions qui n’en sont pas . La crise de confiance monte d’un cran supplémentaire, après l’avertissement abstentionniste , la joie non dissimulée des « désignés par une minorité » renforce encore un peu plus leur rejet des politiques « gagnants à tous les coups ». Les abstentionnistes eux se considèrent « perdants à tous les coups ». « On ira pas voter pour les départementales et régionales et on ira plus jamais voter. » En grève depuis 8 semaines contre la vente de leur usine par Renault, les salariés de la Fonderie de Bretagne brûlent leurs cartes d’électeur pour dénoncer l’impuissance des politiques. Les jeunes générations (abstention à 79 % pour les 18/34 ans au 2nd tour des régionales), contraintes de réorganiser elles-mêmes leur vie, faute de trouver leur place dans une société moribonde . La multiplication des actes d’insubordination et d’incivilités qui éclatent contre les acteurs ringards du vieux monde : commissariats brûlés, président giflé, représentants moqués ou ouvertement méprisées, irrespect répété des injonctions officielles relayées par les préfectures (cf. le nombre de manifestations interdites qui se tiennent quand même). La prise d’autonomie des jeunes générations vis-à-vis du vieux monde se manifeste aussi par la jonction de plus en plus nette entre démonstrations festives et expressions politiques contestataires : à Redon où les teufeurs se réunirent en mémoire de Steve Caniço, à Paris où les jeunes chantaient la Marseillaise sur les quais de Seine le soir de la Fête de la musique…
    La rentrée de septembre retirera sans pudeur les derniers haillons de la république si un quatrième confinement confirmait l’effondrement économique du pays ( dette entre 120 et 160% du PIB) et de son système bancaire ( plombé par les taux négatifs et des effets de leviers de 60% et +).
    La Libanisation de notre pays est en marche, mais surtout, surtout partez en vacances pour consommer, consommer et consommer encore…
    bonne journée

    1. J.J.

      « La rentrée de septembre retirera sans pudeur les derniers haillons de la république si un quatrième confinement confirmait l’effondrement économique du pays… »
      Un quatrième confinement que je crains, vu la désinvolture avec laquelle on annonce victorieusement des taux de contamination en baisse, en oubliant le variant Delta. Mais n’oubliez pas de consommer.
      Ça me rappelle la situation, lorsque notre brillante ministre de la santé nous annonçait qu’il n’y avait rien à craindre de cette pandémie chinois e qui devait se cantonner à Canton.
      Dormez tranquilles, braves gens , tout va très bien madame la marquise.

      1. Laure Garralaga Lataste

        @ à J.J
        Oyez, oyez,
        Gentes dames, nobles seigneurs,
        Damoiselles et damoiseaux,
        L’olifant sonnera
        Quand le crash boursier viendra…

    2. Laure Garralaga Lataste

      @ à JF
      Quand vous écrivez en ligne 3… » Un beau résumé du peu de cas dont les politiques ont traité l’abstention « …
      Pourquoi parler au passé !
      ligne 4…  » En fait, la politique d’avant n’existe plus… » Croyez-vous qu’il n’y ait que la politique d’avant qui n’existe plus ? !
      ligne 7… Si je partage cette partie de phrase  » Il s’agit du système du parti *attrape-tout* où le jeu consiste à attirer le vote des électeurs surtout… », je ne puis souscrire à ce qui suit qu’à la condition que vous écriviez  » … dans les secteurs les plus ÉLECTORALEMENT RENTABLES…  » Je suis en accord avec la suite.
      Quand vous écrivez ligne 19… « Les masques sont tombés aussi au FN… Vous ne m’en voyez pas chagrine ! Quant à Marine Le Pen, je l’invite à rembourser à notre République ce qu’elle nous doit, et pas seulement la dette publique… Mais nous en reparlerons.
      Quand vous écrivez ligne 31/32…  » La corrélation entre recul de la participation et recul du Rassemblement national est avérée »… Que faut-il en penser ? Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? Fallait-il en espérer quelque chose ? D’où vient ce recul ? Qui l’a faite « Reine » ?
      En ligne 36… quand vous écrivez  » Faute de volonté à sortir des carcans européens et d’une mondialisation subie…  » Que préconisez-vous ?  » Car est dure dure la sortie de la mondialisation soutenue par les réseaux sociaux !… Avec quelle baguette magique… ?
      Mais quand en ligne 41… vous écrivez…  » On n’ira plus voter…  » Je me dois de vous interroger : Ces abstentionnistes, ces salariés/salariées de la Fonderie de Bretagne qui brûlent leur carte d’électeur ont-ils conscience qu’ils insultent ces prolétaires, hommes et femmes morts et mortes pour que leur soit donner ce droit de vote citoyen ! ?
      Pas de soucis, je n’ai plus l’âge de partir en vacances, ce qui ne m’empêche pas de dire à notre jeunesse …  » Partez en vacances pour qu’à votre retour, vous soyez en forme pour continuer le combat !
      Mamie de Mai 68).

      1. faconjf

        @laure accepter la concurrence intraeuropéenne avec les écarts salariaux 4 à 5 fois inférieurs et de plus avec des subventions EU pour faciliter le transfert des emplois et compétences vous croyez vraiment à l’Europe sociale que l’on nous vend ?

      2. faconjf

        @ Maure vous déclarez : « Ces abstentionnistes, ces salariés/salariées de la Fonderie de Bretagne qui brûlent leur carte d’électeur ont-ils conscience qu’ils insultent ces prolétaires, hommes et femmes morts et mortes pour que leur soit donner ce droit de vote citoyen ! ? » Pourriez vous s’il vous plaît argumenter cette affirmation de manière historique . Merci à vous

      3. faconjf

        @Laure pardon.
        Je n’ai aucune indulgence pour le business Le pen père, fille et st esprit… Et j’ai voté personnellement aux 2 tours.
        Cordialement

  8. Laure Garralaga Lataste

    Apparemment, vous êtes une « souris de la ville », et Philippe « un rat des champs » !
    Mais 82 ans vécus à la campagne puis à la ville m’obligent à témoigner en faveur de Philippe.
    OUI ! Encore aujourd’hui, à la campagne, tout le monde se connait… Et que ça dure le plus longtemps possible ! Ce sera la preuve que sur cette terre de France, il y a encore des Humains !

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