C’est à peu près certain le résultat des législatives ne sera pas habituel. Depuis que leur tenue a été décalée après le rendez-vous des présidentielles, le scrutin majoritaire à deux tours donnait une majorité confortable à l’heureux élu. Les « déçus » ne venaient pas voter laissant la place aux « convaincus » ce qui favorisait le succès des troupes de l’occupant de l’Elysée. La donne changera dans quelques jours, car si jusqu’à présent l’adhésion aux réformes proposées constituait une motivation suffisante, ce n’est plus le cas. En général l’électorat souhaitait donner les moyens au Président de mettre en œuvre ce qu’il pensait être positif pour lui. Le voudra-t-il encore ?
En ayant voulu jouer encore une fois l’escamotage de la campagne le consortium macroniste a laissé le champ libre aux coups d’éclat de son opposant numéro un. Sans véritable leader tant le « mentor » a occulté toute prise de pouvoir politique pouvant lui faire de l’ombre « ensemble » ressemble à canard sans tête qui continue à avancer. Il a commencé par rogner les ailes à son ancien premier des ministres. Edouard Philippe a en effet été prié de se contenter de ce que l’on voulait bien lui octroyer et consigne a été donnée de le laisser jouer avec ses petits copains ou copines qu’il avait eu du mal à placer. Pas de leader apparent chez les autres partenaires et les membres du gouvernement pouvant jouer un rôle de leaders sont devenus moins nombreux du fait des départs et de nominations sans grand relief. Ressortir Bayrou que plus personne n’écoute n’a aucun effet et les ministres candidats s’occupent surtout de sauver leur peau !
L’autre problème rencontré par ce qui vivent « Ensemble chacun pour soi » c’est que leurs supports politiques sont exsangues. L’enthousiasme de 2017 avec un recrutement de petites mains s’encanaillant dans les opérations de propagande n’existe plus. Peu de « main d’œuvre » et des documents deviennent difficiles à distribuer. En plus ces derniers sont difficiles à rédiger dans la mesure où les mesures annoncées se révèlent toutes plus impopulaires les unes que les autres. Les candidat(e)s officiels restent ennuyés de ne parler que du bilan quand il y a le feu qui couve sur bien des sujets immédiats du quotidien. La méfiance est en marche.
Les municipales, les régionales et les départementales ont accentué les difficultés constatées actuellement. Très peu de collectivités territoriales, en général vitrines de la mise en œuvre des politiques prônées par les partis, sont dirigées par des ex-marcheurs devenus des « Ensemble » sans que d’ailleurs ce sigle ait été identifié comme étant un vrai parti. Le maillage du territoire par des élu(e)s de proximité risque en revanche de sauver quelques député(e)s de LR ou de l’ex-PS. Le non-cumul des mandats a eu un effet dévastateur en coupant des représentants nationaux de la réalité quotidienne. L’absurdité de considérer que le maire d’une commune de 1200 habitants ne peut pas le rester en devenant député se paye cher sur le terrain. On ne connait plus les candidats !
Bien des parlementaires ex-LREM sortants ont le même statut que les tomates élevées sous serre. Ils ont été « nourris » artificiellement par les résultats présidentiels mais n’ont jamais pu s’enraciner sur leur territoire devenant des produits de la « culture hors-sol ». Parfois même ils leur faut assumer des échecs dans des compétitions antérieures au suffrage universel direct ou indirect. Le mépris présidentiel et des élites parisiennes vis à vis des élus locaux risque aussi bel et bien de se payer cash même si ces derniers ont perdu de leur influence sur les élections nationales quand ils osent s’engager. S’ils le font c’est très minoritairement en faveur des candidat(e)s de LREM.
Par ailleurs le cas Abad, l’affaire du stade de France ont augmenté le doute sur la fiabilité d’un gouvernement parti du mauvais pied. Entre l’annonce que tou(te)s les battu(e)s seraient renvoyés, que certains nouveaux évitent de faire quoi que ce soit pouvant déplaire et que les anciens non-candidats ont du plomb dans l’aile, on assiste à un « sur-place » surprenant. Seule la Première des ministres après un « coup de calva le week-end » tente en annonçant la première prime du quinquennat (le coup ne prend plus) dont les contours restent dans le flou absolu. Incapable de répondre à l’urgence des Urgences tant le mal est profond et sans véritable traitement de choc efficace ; arrosé par une proposition de « CNR » totalement déconnecté de ce qu’attendent la majorité des gens ; enlisé dans ses propos sur la guerre en Ukraine celui qui s’est érigé en chef de la majorité voit chaque jour celle-ci s’effilocher et s’amenuiser.
Comme encore une fois les gens qui iront voter le feront pour « rejeter » plutôt que pour « adhérer » le fiasco démocratique symbolisé par le niveau de l’abstention va encore une fois devenir préoccupant. Il y aura en effet un pourcentage infime de candidat(e)s qui atteindra les 12,5 % des inscrits pour survivre au second tour. Le résultat se jouera dans de nombreuses circonscriptions à quelques dizaines ou centaines de voies près dès le premier et terminer il deviendra indispensable de terminer dans les deux premiers… Le ménage actuel à trois fera donc un cocu ! Ce paramètre sera décisif ! Rien, absolument rien n’est donc joué ! La panique gagne l’Elysée et les sondages secrets se multiplient
« Par ailleurs le cas Abad, l’affaire du stade de France ont augmenté le doute sur la fiabilité d’un gouvernement parti du mauvais pied. »
Et on n’a pas oublié celles là, dont RJ Facon nous avait opportunément rafraichi le souvenir il y a quelque temps.
Quinquennat Macron (2017-2022)
(Affaire Fillon pour mémoire)
Affaire Macron Leaks ;
Affaires des eurodéputés du MoDem ;
Affaire Bayrou ;(récompensé par son poste de Haut Commissaire au Plan)
Affaires Benalla;
Affaires Françafrique ;
Affaire Bridey ;
Affaires Buzyn Agnès ;
Affaires Darmanin (honorable ministre de l’Intérieur);
Affaire De Rugy ;(homard m’a tué)
Affaire Delevoye ;
Affaires De Sarnez ;
Affaires Dupont-Moretti ; sans commentaire
Affaire Dussopt ;(ministre du travail dans le nouveau gouvernement)
Affaire Ferrand (estimable président de l’Assemblée nationale) ou Affaire des mutuelles de Bretagne ;
Affaire Flessel ;
Affaire Goulard ;
Affaire Griset ;
Affaires Nyssen ;
Affaire Kohler / MSC69 ; qui a gardé toute la confiance du président.
Affaire Laabid ;
Affaire Lecornu;
Affaire Le Gendre ; (Pandora papers)
Affaire des trésoriers du Modem (affaire Mercier/Nardella) ;
Affaires Pénicaud, dont (Affaire Business France) ;
Affaires Solère ;
Paradise Papers (2017) ;
Pandora Papers (2021) ;
Le tout couronné par le numéro des duettistes Borne-Lallemand au stade de France et un Darmanin en vedette américaine.
Bonjour,
grande tristesse dans notre pôvre France, la campagne des législatives ne prend pas (tout comme la mayonnaise avec la pénurie de moutarde Ukrainienne de Dijon). J’étais devant le futur ex-bureau de poste de ma commune ( presque 8 000 habitants) la semaine dernière pour une ultime manifestation pour sauver les services publics dans la ruralité. Le constat est tragique, nous étions une cinquantaine au maximum, les prétendants au siège de députés ne se sont pas mobilisés ( seulement 2 présents Nupes et RN)! Preuve, si il en était besoin, que le quotidien n’intéresse presque personne seuls les obscurs décideurs administratifs ont voix au chapitre, c’est à pleurer!
Je prédis une abstention record avec encore moins de triangulaires à la clé. Pour moi la messe est dite, la macronie va se tailler la part du lion avec la majorité à la chambre et la déconstruction méthodique du contrat social va se poursuivre à très grande vitesse.
Le cirque macron passe sur tout les médias tel un rouleau compresseur avec une complaisance flagorneuse de la part de journalopes ne respectant plus les valeurs de leur profession. Valeurs réaffirmées dans la » Charte d’éthique professionnelle des journalistes » de mars 2011et qui précise : » C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom :Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;… »
Mais où sont partis les » journalistes digne de ce nom » ?
Rien n’arrête le cirque macron, enfumage et demi-vérité s’enchaînent dans une farandole effrénée où la vérité officielle d’hier est contredite le lendemain par la nouvelle vérité officielle qui sera elle même … Pas grave mon chou ça fait monter le tirage!
Aucune contradiction dans les messages du gouverne-ment à 60 ans tu es fragile face à la maladie … Pas grave à 60 ans tu es en pleine forme pour travailler!!
Ou encore il faut travailler plus longtemps non pas pour sauver le régime des retraites mais pour les complices Geoffroy Roux de Bézieux et Emmanuel Macron, les cotisations retraites doivent financer… autre chose que les retraites. «On a besoin d’investir dans l’école, on a besoin d’investir dans la défense», et la réforme des retraites le permettra, a expliqué le patron du Medef sur France Inter. Un argument déjà avancé par Emmanuel Macron, qui justifierait un vrai débat sur le «modèle social» que le chef de l’État prétend défendre avec son projet.
Et pour détruire le modèle social Français quoi de mieux que de recycler le sigle fondateur de la sécu le CNR! Et oui il fallait oser et macron l’a fait avec son nouveau CNR comprendre Conseil national de la refondation. Sensé refléter une « mise au service du terrain », il réunira « les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et de citoyens tirés au sort » pour « identifier les besoins et bâtir de nouveaux projets » notamment dans la santé et l’éducation. Coopter les corps intermédiaires pour les manipuler au travers de réunions orientés et préparées par les agences de conseil pour leur faire dire, en triturant les résultats, la vérité macronienne.
Il faudra quelqu’un de confiance pour piloter tout ça, Le chômeur Valls va retrouver un emploi youpi !!
Bonne journée
… » il réunira « les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et de citoyens tirés au sort » pour « identifier les besoins et bâtir de nouveaux projets »…
Comme lors de la Convention citoyenne pour le climat, des grands entretiens pour désamorcer le mouvement des Gilets Jaunes, on aura droit à un baratin présidentiel destiné à noyer le poisson, et comme à l’accoutumé, l’Himalaya accouchera d’un embryon de souris qui n’aura aucune conséquence sur la réalisations des projets dans les tuyaux..
Ils sont pas optimistes les papis ci-dessus…
… mais malheureusement en plein dans la vérité ! ! !
Ça n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. D’ailleurs je préfère être affublé du terme de vieux singe plutôt que celui de papy, j’en ai passé l’âge.