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L’expérience amère de l’exercice d’un mandat électif

Nous sommes le 6 mars 2014 vers 22h 30. Deux personnes frappent à la porte de ma maison. Leur véhicule est arrêté dans la rue juste devant chez moi.  » Regarde… » me dit la passagère en désignant le giratoire qui est en vue. Trois silhouettes s’acharnent en hurlant sur le buis décoratif représentant un vélo au bout de la route. Elles tentent par tous les moyens de le détruire. Le saccage débute. Je tente d’appeler la gendarmerie mais le central départemental est probablement surchargé. Il m’est répondu après quelques minutes d’attente que personne ne peut intervenir car les militaires sont mobilisés par la recherche d’une jeune fille qui n’étant pas rentrée chez elle… Je décide donc mon téléphone mobile en mains d’intervenir.

L’automobile des lanceuses d’alerte arrivant à la hauteur du carrefour est copieusement insultée et la conductrice accélère pour échapper aux menaces après qu’elle ait tenté de raisonner les vandales. Je remonte la rue sous le regard d’un trio déchaîné. Il me fait face et m’insulte copieusement. Je reconnais aisément les protagonistes auxquels j’intime l’ordre de cesser leur saccage. Seconde bordée d’injures. En me voyant tenter de prendre une photo, ils se déchaînent car ils ont bien compris que le cliché fera foi de leur comportement. Devant cette violence qui ne reste plus verbale, je bats en retraite… Lentement je me tourne pour reprendre le chemin de la maison. Aucune provocation. 

Le trio me laisse arriver au milieu de la rue et se lance à ma poursuite. Personne pour m’aider. Leurs cris n’ameutent aucune âme secourable. Je tente de rester calme et de ne pas montrer que la peur monte en moi. Ils en veulent à mon mobile qu’ils réclament en mots choisis. Plus pressants, l’un après l’autre tourne autour de moi et alors que je suis à quelques mètres de chez moi il tente de m’empêcher d’entrer. Je me défends avec une barrière qui reste du marché. Peine perdue. L’un d’eux se lance, me frappe violemment au visage ce qui me prive de mes lunettes et me conduit à terre où ils s’acharnent. j’ai heurté la bordure du trottoir. 

Je rampe. Mon épouse affolée par mes cris ouvre la porte. Je finis par échapper aux tentatives de coups. J’entre. Elle referme la porte qu’elle verrouille immédiatement à clé. Je suis meurtri moralement alors qu’il ne me reste que quelques jours d’un mandat abandonné volontairement par lassitude. Je rappelle la Gendarmerie qui me demande d’attendre… Pansements, calme, arica. Les responsables de l’ordre arriveront à une heure du matin pour m’apprendre que la fugueuse recherchée était simplement partie chez son copain. Photos de mon visage, de mes mains, de mon corps et recueil de mon premier récit de ce cauchemar. « On prendra votre plainte demain… et vous irez à l’IML pour évaluer vos blessures. »

Trois jours plus tard deux des agresseurs sont arrêtés. Ils sont traduits au tribunal correctionnel en. Le troisième qui a été le plus violent est en fuite. Il est déjà recherché. Je le connais bien car il meuble depuis des années la chronique de la délinquance locale. Les gendarmes l’intercepteront à Foix sur la route de l’Espagne. Il sera directement incarcéré car il est sous le coup d’une condamnation à de la prison. Je ne le reverrai plus. Ses deux amis sont déférés en comparution immédiate. Je me rends avec appréhension mais confiance au tribunal de grande instance où je suis accueilli par une haie « d’honneur » de leurs copains venus les réconforter. Regards narquois. Sourires en coin. Murmures.

Les deux prévenus  invoquent leur état alcoolisé et leur prise de drogue. C’est leur seule excuse. Il n’y en a pas à mon égard. L’une de leur avocates souligne qu’à mon âge on ne « joue pas au justicier et que l’on reste chez soi ». Je ne supporte pas et je sors. Les sourires sont encore plus insupportables. La sentence tombe : « Pour les faits de détérioration de bien destiné à l’utilité ou à la décoration publique, de violence sur magistrat suivie d’incapacité supérieure à 8 jours, menace de crime contre les personnes à l(‘encontre d’un magistrat » à 240 heures de Travaux d’intérêt général »… Ils sont récidivistes. Le troisième ne comparaîtra jamais. Ils ressortent avec les tapes amicales de leurs fans ! Je n’ose même pas protester.

Les agresseurs sont également condamnés à des dédommagements à mon égard. Peu importe les sommes dérisoires. Pour les recouvrer il faut que je paie un huissier… qui n’obtiendra rien ou presque. Bientôt dix ans après je n’ai aucune nouvelle. J’ai écrit au Procureur le 2 septembre 2014 pour demander où en était l’exécution du jugement. Il m’a répondu le… 29 janvier 2015 avec un imprimé standard et une case cochée m’indiquant que « l’affaire était toujours en cours d’enquête (sic) ». Depuis plus aucune nouvelle… Rien de plus. Le troisième agresseur est tranquille. L’enquête se poursuit.

Alors je comprends le désespoir du Maire de Saint-Brévin. Je le vis. Je le partage. Je le comprends.  Je ne me marre même pas des énièmes engagements, des sempiternelles déclarations de compassion, de la litanie des soutiens. Encore une fois on s’offusque. Encore une fois on s’indigne. Encore une fois on prépare des textes qui vont s’empiler sur des textes jamais appliqués.

Je n’ai jamais cessé de dénoncer la violence et celle qui frappe l’élu brévinois est encore plus odieuse car elle est délibérée, ordinaire, fascisante. Je luis conseille de conserver comme moi toutes les lettres….Ah ! J’ai oublié mes agresseurs n’étaient ni immigrés, ni étrangers, ni arabes, ni noirs… 

Cet article a 16 commentaires

  1. christian grené

    Et dire que quelques voyous ont failli nous priver de nos lectures matinales. Je suis contre la peine de mort, mais plutôt que de laisser libres ces voyous, que ne leur enseigne-t-on dans les commissariats ce qu’était le supplice de la roue?

  2. MARTINE PONTOIZEAU-PUYO

    Bonjour Jean-Marie,
    Je comprends que tu en sois toujours traumatisé.

    Donc aux prochaines élections municipales, il y aura encore moins de volontaires pour oser prendre la place de Maire.
    Donc les petites communes ont tout intérêt à se réunir pour être plus efficaces face à la violence à condition que l’ETAT leur en donne les moyens. Au lieu de fermer les gendarmeries, mieux doter le territoire d’un vrai service de proximité.

    pour rappel la commune de Targon a perdu la trésorerie, puis depuis peu la gendarmerie, alors que la population ne cesse d’augmenter.

  3. J.J

    En apprenant (l’an passé, déjà) l’affaire de Saint Brévin, j’ai fort pensé à toi et à tous les élus ou simples citoyens, victimes d’une voyoucratie crapuleuse ou politique, (les deux se valent et se rejoignent) quasi assurée de l’impunité, dans un pays qui chaque jour renie ses valeurs républicaines et laïques.
    Quand on apprend (simple rappel)qu’un ex chef d’état est sur le point d’être convoqué devant un tribunal correctionnel, qu’un gouvernements encourage à priver de moyens d’action une association anticorruption et « garde toute sa confiance » à des personnages investis de pouvoir et mis en cause par la justice il n’y a pas de quoi être optimiste.
    « Usque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? »

    1. LAVIGNE Maria

      Bien d’accord avec vos propos ! De plus, Jupiter a demandé à Bismuth de représenter la France à plusieurs reprises. Ils se tiennent par la barbichette car ils ont les mains sales. Soutenons ANTICOR, faisons bloc pour leur dire que çà suffit d’avoir des mafieux à la tête de l’ Etat.
      J’ai mal à ma France ! Sommes nous encore un Etat de droit ?

    2. facon jf

      Merci @JJ pour cette citation de Cicéron un beau clin d’œil en direction des puissants qui nous gouvernent.
      Cette citation fait référence à la conjuration de Catilina complot politique visant la prise du pouvoir à Rome en 63 av. J.-C. par le sénateur Lucius Sergius Catilina. Cette conjuration se produit à la faveur de deux crises une politique sur fond de corruption et l’autre économique à cause du coût de la troisième guerre de Mithridate et de celle contre les pirates.
      En bon orateur, Cicéron dénonce Catilina publiquement et avec virulence, puis conduit la contre-offensive militaire qui met finalement la conjuration en déroute. Catilina meurt au combat au début -62, tandis que Cicéron, salué du titre de « Pater patriæ », connaît d’abord la gloire, pour avoir sauvé la République, avant que cette même affaire ne le contraigne à l’exil en -58.
      « Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? » est une expression latine tirée de la première des quatre Catilinaires de Marcus Tullius Cicéron. Elle signifie « Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ? ».
      Le discours se poursuit par : « quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet ? quem ad finem sese effrenata iactabit audacia ? » ce qui signifie « Combien de temps ta folie nous défiera-t-elle ? Jusqu’où ton audace effrontée se déchaînera-t-elle ? ».
      Plutarque décrira ainsi Cicéron (ce qui explique sa chute en – 58 )
      « Cicéron eut dès lors un grand pouvoir à Rome, mais il se rendit lui-même odieux à bien des gens : bien qu’il ne fît rien de répréhensible, il les indisposait à force de se louer lui-même et de se vanter sans cesse. On ne pouvait se rendre au Sénat, à une assemblée du peuple ou devant un tribunal sans être obligé d’entendre ressasser l’histoire de Catilina et de Lentulus. Pour finir, il remplit ses livres et ses écrits de ses propres louanges et il rendit ainsi son éloquence, qui était si plaisante et si pleine de charme, ennuyeuse et insupportable à ses auditeurs : cette vanité importune était comme une fatalité qui s’attachait à lui. Toutefois, malgré ce désir de gloire immodéré, il était exempt de toute jalousie et prodiguait les louanges à ses prédécesseurs et à ses contemporains, comme on peut le voir dans ses écrits. […]
      Ces reproches lui étaient sans doute dictés par son ambition, et l’orgueil que lui inspirait son habileté oratoire l’amena souvent à abandonner toute décence. »

      Toute référence avec notre époque est bien entendu fortuite.
      amicalement JF

      1. J.J.

        Quousque tandem…, nous avions sué sur ce texte, mais j’ai oublié la suite …merci de la rappeler.

  4. alain

    c est vrai la France va mal et de pire en pire
    plus de gendarme
    et ceux qui restent sont occupés à des taches ridicules sous prétexte d’écologie?
    bonne retraite Jean Marie

  5. facon jf

    Bonjour,
    Les fous ont pris le contrôle de l »asile. C’est la réflexion qui me vient, lorsque je constate qu’il se trouve des policiers qui à la requête du sous préfet enquêtent pour trouver le responsable d’une banderole affichée sur le grillage d’un jardin. La banderole était un crime de lèse majesté car elle rappelait les propos du méprisant de la ripoublique qui se flattait d’emmerder certains de nos concitoyens. Il s’est trouvé des magistrats usant de leur temps précieux pour déferrer et condamner l’odieux auteur de se crime sans nom.
    Le galopin âgé de 77 printemps a donc été condamné à un stage de citoyenneté pour outrage envers Mac-ronds.
    Donc à vue de nez c’est plusieurs dizaines de fonctionnaires qui ont été mobilisés, toute affaire cessante, pour châtier comme il se doit ce dangereux forcené!
    Nous sommes en pleine dégringolade!! Les maires de nos communes sont les victimes d’agressions physiques et verbales et dans le meilleur des cas lorsque l’affaire va à son terme les auteurs se font gourmander par les magistrats.
    Aujourd’hui des malfrats tirent à l’arme automatique en pleine rue sur fond de guerre des gangs et que se passe-t-il RIEN ou presque.
    Dans la nuit du 9 au 10 mai 2023, un homme a été tué et un autre grièvement blessé. Une scène très violente qui s’est déroulée sous les fenêtres des habitants du quartier de Fontbarlettes à Valence. « On a l’impression que c’est devenu normal. Mais non ! Personne ne devrait vivre dans cette peur. On se sent abandonnés depuis 20 ans, mais là, c’est plus que de l’abandon » estime une personne qui a grandi à Fontbarlettes. « Il y a une guerre », dit-elle. « Une guerre entre l’État et la municipalité ». En bon petit soldat la préfète de la Drôme déclare « Je suis là aujourd’hui, renforcée par des CRS (sic!!) pour pacifier l’espace public et rassurer les habitants, dans l’attente d’une réponse pénale à venir et des contrats que nous sommes en train de négocier avec la ville de Valence ». Selon nos informations, la préfecture de la Drôme a décidé du déploiement de 40 CRS pour 3 jours et 3 nuits à Valence « pour sécuriser la zone ».
    Et après ?? Ben comme d’hab, les CRS rentrent dans leur caserne en attendant de poursuivre les casseroles hostiles au gouvernement!!
    Voici la vidéo https://youtu.be/LEXBqYkWlKo
    Valence 65 000 habitants se retrouve dans la même situation que Marseille, nous vivons dans un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.
    Des milliers de policiers, des centaines de juges pour protéger un seul homme et personne pour protéger les honnêtes citoyens et les élus de proximité. Résultat la violence se banalise l’ensauvagement de la société se poursuit à grande vitesse détruisant sur son passage les valeurs de notre société.
    La caste corrompue au pouvoir s’ attaque aux fondations de notre république et personne pour les arrêter,

    … Madame la misère écoutez le tumulte
    Qui monte des bas-fonds comme un dernier convoi
    Traînant des mots d’amour avalant les insultes
    Et prenant par la main leurs colères adultes

    Afin de ne les perdre pas

    Ce sont des enragés qui dérangent l’histoire
    Et qui mettent du sang sur les chiffres parfois
    Comme si l’on devait toucher du doigt pour croire
    Qu’un peuple heureux rotant tout seul dans sa mangeoire

    Vaut bien une tête de roi

    Madame la misère écoutez le silence
    Qui entoure le lit défait des magistrats
    Le code de la peur se rime avec potence
    Il suffit de trouver quelques pendus d’avance

    Et mon Dieu ça ne manque pas

    Léo Ferré – Madame la misère

    bonne journée

  6. Laure Garralaga Lataste

    Après ce douloureux récit de Jean-Marie arrivé en 2014… Je pose 2 questions :
    – Comment a-t-on pu en arriver là ? ? ? ! ! !
    – Pourquoi avoir attendu 9 ans pur dénoncer cet acte odieux… ?

  7. François

    Bonjour !
    Bien qu’en vacances (et oui, un retraité aussi ! ! ), ton papier, J-M, m’a interpellé. Aussi, en regardant calmement la pluie noyer la campagne buggiste, je vais tenter d’apporter une réponse à ton désarroi devant l’irrespect de l’élu actuel.
    Pourquoi « élu actuel » ? Dans ton cas, c’est plus incompréhensible quand on connaît ton sens de la participation citoyenne. Aujourd’hui, on a bien la « preuve par 9 » de la bétise humaine qui ne cesse de grandir car non atteinte par Covid 19 ! Par contre, on peut se poser une question : l’élu de St Brévin, a-t’il pour bréviaire la participation citoyenne ou se comporte t’il en Charles III mais avec les pleins pouvoirs ? J’en connais toute une pléiade de cette dernière catégorie (et non des moindres ! ) qui chassent les électeurs des réunions de c.m. (par non publication) après avoir préparé … à 2 ou 3 les décisions à faire accepter par les autres élus devenus pantins de la signature. Ensuite, ces roitelets hurlent devant les faits. Les citer serait leur faire trop d’honneur : toi, J-M et vous tous en connaissez, j’en suis certain ! !
    Certes, je ne veux point excuser ces gestes répréhensibles … de désespoir qui sont, en fait, des preuves de « non-écoutés » … tout comme le font les citoyens qui manifestent contre la retraite à 64 ans alors qu’ils ont voté pour … il y a un an ! Suivez bien mon regard …. car la violence est la même ! ! !
    Écourtons cette énumération des causes pour passer à la répression.
    Depuis quelques décennies, ce mot tombe en désuétude tant les blanches hermines, symboles de la pureté sont dépassées par l’évolution exponentielle des causes précédentes. Aussi, ne pouvant plus ménager la chèvre et le chou, ils laissent l’animal s’empiffrer de choux car, eux, comble de chance, ils n’ont que quelques radis pour survivre, disent-ils ! !
    Sachez aussi que des langues volubiles travaillant dans ce milieu (justice et carcéral) ont caressé mes oreilles pas sourdes disant qu’il leur fallait être cools et gentils avec cette faune : «C’est notre fonds de commerce ! »
    Pour ces raisons (entre autres) parler de répression est, effectivement, désuet … obsoléte. Il faut passer à un autre mot plus adéquat même si ancien : correction.
    Certes la méthode éducative évoquée par @Christian est un bon début mais le mal est plus profond. Me vient alors en mémoire un fait raconté par mon oncle ( 26 mois de parachutisme [pas sportif !]…en Algérie ! ! ), fait que je m’empresse de vous narrer :
    En 1956-1957, dans ces départements français d’Algérie, un appelé de son régiment faisait le désespoir du colonnel : aucune punition n’avait d’effet ! Au mess officier, il demande conseil à un colonnel de la Légion Étrangère. Celui-ci l’invite à lui confier l’individu pour un petit séjour avec ses « difficiles ». Les papiers administratifs étant alors vite rédigés, l’appelé fut envoyé …HUIT jours à brasser des rails en pleine chaleur en buvant une ou deux gorgées au commandement de l’officier-surveillant, tout arrêt dans l’exercice étant accompagné du fouet. Au bout du stage, le loup était devenu un agneau docile ! ! ! Bizarre mais bien réel, Tonton n’ayant pas un caractère de blagueur ! !
    Alors que les « heures de Travaux d’intérèt général » sont des pansements sur jambe de bois, nos augustes législateurs devraient s’inspirer de ces méthodes que les Grands Esprits trouveront inhumaines . Mais avons-nous affaire à des humains ? ? ?
    Le soleil revenant (peut-être le signe que des yeux attentifs ont lu ma diatribe), je vais déguster un verre de Cerdon.
    Bonne santé mes amis ! ! !
    Cordialement

    1. J.J.

      les citoyens qui manifestent contre la retraite à 64 ans alors qu’ils ont voté pour … il y a un an !
      NON ! Ce ne sont pas les mêmes ! La petite, minuscule, squelettique, minorité étriquée qui a voté, n’a pas, pour la plupart voté POUR , mais contre CONTRE.. C’est à dire qu’ils se sont fait cocufier pour la troisième fois.
      Quel personnage ayant trois sous de jugeotte accorderait confiance à ce galopin ?

      1. François

        @J.J.
        Même à la retraite, Monsieur l’instituteur, merci de ne pas jouer avec le sens des mots: POUR n’a jamais été synonyme de CONTRE
        Donc voter POUR, c’est voter POUR !
        Cocufier ,c’est certain ! Et ça va continuer …..
        Amicalement

        1. François

          J »avais oublier le « personnage ayant trois sous de jugeotte »: n’omettez pas le S du pluriel car ils ÉTAIENT 18 768 639 ! ! ! !!!!!

          1. J.J.

            Qui donc joue sur le sens des mots… avec mauvaise foi ? Je sais c’est dur parfois d’admettre la vérité.
            Au fait que signifie le suffrage d’un peuple dont les ancêtres ont voté pour Badinguet ?
            18 768 639 ! ! ! !!!!! nigauds.

    2. facon jf

      bon séjour dans nos contrées le temps n’est pas de la partie pour admirer les beautés de notre secteur riche en randonnées autour des cascades au débit incertain et ses grottes qui se dissimulent dans nos forets profondes. Cerdon est un bon point de chute et pas seulement du gosier avec sa cuivrerie récemment réhabilitée, le musée des soieries Bonnet à Jujurieux, la fruitière de Poncin avec ses Comtés et Morbiers délicieux.
      Ne partez pas sans manger les grenouilles de la Dombes ou l’andouillette de Chatillon sur Chalaronne ou encore les quenelles à la sauce Nantua… Les vins du Bugey au caveau de Vongnes accompagneront le poulet à la crème ou aux morilles. Lieu historique des maquis de l’Ain avec ses villages martyrs et la maison des enfants d’Izieu ou le musée de la résistance et de la déportation de Nantua…
      cordialement

      1. François

        Merci @ facon jf pour cette belle énumération qui, depuis 21 ans, nous devient familière.
        Si vos pas vous mènent à Boyeux, nous trinquerons à la santé de JMD: vous connaissez … ce gars d’une bastide girondine … celui qui a gardé un pied …et le cœur dans la botte italienne ! ! !
        Cordialement

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