Les boutons discrets de fleurs indiennes
Au retour d'un périple personnel en Inde j'avais écrit ce texte que je vous propose au lendemain de la journée des femmes...
Au retour d'un périple personnel en Inde j'avais écrit ce texte que je vous propose au lendemain de la journée des femmes...
Les orangers tendent leurs fruits défendus comme autant de perles magiques de la fertilité naturelle, les entourant bizarrement parfois de petites fleurs volages. Des dizaines de vitrines s’appuient dans Séville sur ce culte apparent de la virginité, en exhibant des robes pour mariées, fidèles à la blancheur immaculée qui sied aux cérémonies pour bien pensants.
La cuisine marocaine rest l'apanage des femmes qui s'évertuent à mélanger les apports sucrés et les touches salées ou piquantes. Il s'en dégage une subtile sensation de partage des mondes autour d'un plat traditionnel
Le réchauffement climatique est particulièrement perceptible au Maroc. La menace se précise et devient angoissant tellement les paysages ont changé...
dans toute la Médina de Fès, les chats sont omniprésents. Ils ont un rôle social évident dans des conditions de vie très difficiles.
La médinan de Fès restent un endroit magique si l'on sait faire abstraction d'une inévitable mutation vers l'économie touristique de masse. L'humain y reste encore prépondérant pourvu que l'on sache faire le tri.
Une escapade en Asie centrale ne permet pas de retrouver les phrases musicales oniriques de la mélopée illustrant les caravanes de la route de la soie imaginées par Borodine. Il n’y a plus véritablement de chemins à inventer sous les étoiles, dans les steppes harassées par le poids du soleil de chaque journée, sauf à se comporter en « touristes » béats, croyant que la vérité se trouve dans une nuit sous la yourte, dans un coin aseptisé de ce que l’on appelle à tort un désert.
Pour estomper cette mélancolie envahissante, Montréal se pare d’or. Le plus beau, le plus pur comme le plus cuivré , le plus mélangé… envahit les espaces publics. Montréal exhibe des enfilades exceptionnelles le long de ses artères. Les orfèvres de l’automne ont méticuleusement découpé de minces feuilles qui tremblent dans un vent mauvais, messager de l’hiver. Elles frissonnent, lâchent prise pour aller joncher le sol
a gueule grande ouverte du Vietnam tente d’absorber la mer de Chine grâce à la baie d’Halong comme pour se rassurer en ces temps où les grands frères voisins, réveillés depuis longtemps, manifestent un appétit inquiétant. Elle absorbe avec délice des milliers de passagers éphémères de bateaux intimistes ou collectivistes se déplaçant sans voiles et sans vapeur, sur la surface lisse des eaux parsemé de mamelons incongrus. Elle montre aussi les dents usées des dragons des légendes d’antan qui, indubitablement sont là, tapis sous le miroir ridé de ce havre naturel grandiose.