Situation très précaire pour les EHPAD publics
Lentement les structures destinées aux personnes âgées dépendantes s'enfoncent dans les déficits... On attendra les catastrophes pour réagir.
Lentement les structures destinées aux personnes âgées dépendantes s'enfoncent dans les déficits... On attendra les catastrophes pour réagir.
Par exemple celui de la dépendance devient de plus en plus prégnant et son financement constituera un enjeu majeur dans moins d’une décennie. Pour le moment se dégage deux axes n’ayant rien d’inédit : le maintien à domicile avec ses limites en terme de sécurisation des personne seules et le placement dans des structures collectives dites médico-sociales.
Si la sécurité dans sa version la plus polémique et la plus restreinte semble tenir la vedette dans certains programmes électoraux des régionales et des départementales il en est un qui est bel et bien absent de ces mêmes documents c'est celui de « solidarité » sauf dans ceux de la majorité actuelle.
Plus que jamais dans tous les discours, actes de communication, annonces et décisions prises par le gouvernement pour tenter d'endiguer le retour de la contamination collective au COVD-19 il manque un mot essentiel : citoyenneté. Plus que des débats sur l'efficacité des matériels de protection, les arrêtés suspectés d'être privatifs de la liberté individuelle, sur la dangerosité du virus il serait nécessaire, voire essentiel que l'on remette les droits et les devoirs de chacun dans le cadre général d'une crise qui risque durer encore des mois voire des années.
Il faudra donc dans les prochains mois tirer les enseignements de ce qu'il vient de se passer, réveiller, innover, oser, convaincre et plus encore vérifier que les mots d'une loi ont une autre portée que celle des déclarations ministérielles. On n'est pas habitué à ce qu'il en soit ainsi !
Les « personnes âgées » selon le langage présidentiel feront l'objet d'un confinement supplémentaire dans les prochains mois. Il ne faut pas leur faire courir de risques dans la période très incertaine du déconfinement au moment où les enfants qu'ils emmènent ou qu'ils récupèrent seront eux invités à repartir à l'école, au collège et au lycée. Les propos par leur imprécision ont affolé les sexagénaires et les septuagénaires ? Où se situe la frontière ? Comme sera-t-elle déterminée ? Quel âge pivot ?
Inexorablement, compte-tenu que souvent il est impossible d'éviter que l'entrée dans le grand âge soit synonyme de naufrage, le problème du financement de la dépendance se posera avec une acuité croissante.
Les enfants relèvant de l'aide sociale déployée par les conseils départementaux cumulent parfois tous les handicaps.
Préserver son autonomie, minimiser les conséquences de la dépendance et pour voir ainsi demeurer jusqu'aux derniers moments de la vie dans le cadre familier de son domicile : c'est la…