Pour ma part, je conserve des souvenirs particuliers de ce rendez-vous extraordinaire dans la vie d’un enfant d’un village sans trop de repères festifs ou collectifs. En fait, pour bien des habitants sadiracais, le 15 août constituait pourtant un moment privilégié permettant d’entrer dans ce monde des vacanciers qui leur était étranger.
Le 15 août, quand on est enfant actuel, n’a aucun sens réel puisqu’il est un jour de vacances comme un autre et qu’il ne génère pas de contraintes particulières ou n’accorde pas de libertés complémentaires. C’est l’absurdité de ces jours fériés toujours basés sur un calendrier religieux n’ayant plus aucun impact social, sauf à permettre de déserter son lieu de travail ou d’améliorer une période de congés.
Extraordinaires de motivation, de générosité, de force mentale, Sophie et Julie ont éclairé la matinée sur le parvis de l'Hôtel de ville. De vraies chevalières de la roue ronde qui transforment en opération de solidarité leurs propres vacances.
La maladie cloue Mario sur un fauteuil roulant avec vue par sa fenêtre sur le carrefour de la piste cyclable à Créon. En évoquant avec lui tous les souvenirs que nous avons en commun, il a accopmpli une beau voyage virtuel hors de son quotidien.
Lorsqu'en été le temps n'est plus compté les rencontres deviennent possibles et avec elles des découvertes auprès desquelles nous passons sans avoir conscience de leur intérêt. La médiation d'un demi ou d'un café facilite des échanges sincères, enrichissants et profonds. Aller vers l'autre connu ou inconnu a toujours constitué l'un de mes plaisirs de l'été dont j'ai été frustré depuis trop longtemps.
La guerre fait rage entre les chauffeurs des taxis et ceux d'Uber avec de temps à autres des poussées d'adrénaline d'un coté ou de l'autre. On fait d'ailleurs un exemple…
"Discours prononcé lors de l'intronisation de Mario Rigo dans la confrérie de la Cagouille créonnaise... une histoire d'actualité" Mario Rigo après son frère Antoine va entrer dans la confrérie conviviale…