Raffut (3) : surtout pas l’arrêt avec les coiffeurs
Suite de la série Raffut autour de la Coupe du monde de rugby. La rencontre de demain face à l'Uruguay ne mérite pas d'être prise à la légère. Loin s'en faut
Suite de la série Raffut autour de la Coupe du monde de rugby. La rencontre de demain face à l'Uruguay ne mérite pas d'être prise à la légère. Loin s'en faut
. Lorsque le jour de la rentrée de 1963 se présenta Serge Coulaud il y eut quelques regards envieux. Il affichait une superbe chevelure blonde conforme aux standards du showbizz d'alors. Un « Johnny » ayant comme pseudonyme celui de Vince Rilway par référence à deux de ses idoles arrivait au château Bourran.
. Mon père décida donc qu'il pouvait ajouter à sa vaste palette de métiers, celui de coiffeur. Il acheta d'occasion lors de la vente des outils de Numa, une tondeuse à main, un peigne effilé, un coupe-choux de taille modeste et des paires de ciseaux pointus. Il débuta avec une technique rudimentaire mais son éternelle adaptation à toutes les situations il devint reconnu pour son talent.
Dans mon enfance je n'ai que rarement eu le privilège de fréquenter la chaise haute de Numa, coiffeur-barbier installé dans le bourg de Sadirac. Une coupe de cheveux coûtait bien moins cher qu'à notre époque mais elle était réservée aux grands moments de l'année