Le livre de salon peine à tourner la page

L’auteur qui se rend dans un salon du livre comme celui de Sadirac où j'étais hier,, dans la période actuelle, avec l’espoir de vendre des dizaines d’ouvrage a de fortes chances de rentrer dépité. La tendance n’est plus guère à l’achat de bouquins en direct et rares sont les grandes vedettes qui remplissent les caisses de libraires servant de support aux transactions.

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Eté ou pas été : la panne qui change tout

Depuis hier matin après une longue période de doute sur moi-même je suis à nouveau plongé dans la grisaille de l’impuissance face aux événements extérieurs. Je ne souffre pas l’impuissance face à ce que je n’arrive pas à comprendre et à résoudre. Je me débats face à la technologie avec une frénésie aussi inutile que dangereuse. Écrire six jours sur sept une chronique n’a d’intérêt que si elle lue. Or sans que je puisse en connaître la raison le système d’envoi de la lettre d’annonce de la parution ne fonctionne plus.

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Les soirées du besoin d’oublier des limites

« Bonsoir. Qu'avez-vous de très fort ? Je veux une bouteille de costaud. Plus fort que le vin ? » Quand en fin de nuit au stand du viticulteur installé au marché de nuit de l'hippodrome de Craon, d'une démarche hésitante et avec une élocution difficile, un jeune se présente avec ses billets à la main pour poser cette question, je me sens incapable de lui répondre.

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Encore une fois l’école sert de victime expiatoire de la crise

Depuis la rentrée si la contamination augmente on murmure ou on sous-entend que la cause viendrait des écoles où le virus bien évidemment mal surveillé se prélasserait en toute impunité. Les experts en virologie qui ne doivent avoir qu'un très lointain souvenir de leur passage de leur scolarité enchaînent les recommandations sur le fonctionnement du niveau primaire de l'enseignement.

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