Bilan 2023 : une rupture aux lourdes conséquences
En 2023, partout en France on a assisté à un réveil si ce n'est contestataire, mais au moins revendicatif sous diverses formes du monde rural et rurbain
En 2023, partout en France on a assisté à un réveil si ce n'est contestataire, mais au moins revendicatif sous diverses formes du monde rural et rurbain
Pas question de verser dans un complotisme de bazar mais sur la base des documents secrets qui leur sont fournis, les parlementaires reconnaissent que la Russie (ce n’est pas nouveau), la Chine (en progression) ; la Turquie (qui monte), l’Iran (subtilement) mais aussi quelques-uns des nations potentiellement « alliées » mais pas « amies ») comme « les États-Unis (sans surprise), le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande » agissent sur notre territoire ou nos zones d’influence.
Dans le fond le mot qualifiant le retour des enfants ou des ados vers leurs établissements scolaires a fini par s’imposer aux parents. Il fut un temps où le retour sur les bancs des écoles se situaient début octobre et même mi-octobre. Comme le veut une tradition bien établie chaque ministre va tripatouiller les dates des congés scolaires sous la III° et la IV° Républiques.
N’ayant jamais cessé de critiquer, d’expliquer, de démontrer et d’écrire que la gestion ultra libérale des finances publiques conduirait tôt ou tard au précipice car elle ne reposait que sur la baisse des dépenses sans tenir compte des conséquences sociales, je constate avec désolation que la catastrophe se profile dès 2024.
Si l’on analyse les dix-huit mois qui viennent de s’écouler, il s’avère difficile de considérer que la situation de notre pays se soit améliorée. La France s’approche en effet chaque jour davantage de la situation de pays ingouvernable en raison de la dégradation constante de la crédibilité de ceux qui en ont la charge. Le pouvoir recentralisé depuis une vingtaine d’années afin d’adapter le train de vie de l’État aux contraintes imposées par les « gendarmes » financiers européens montre ses faiblesses.
L’offensive gouvernementale va monter en puissance jusqu’aux vacances. Les rumeurs sur un remaniement rend tous les ministres soucieux de lâcher la bride avec une double pensée : exister et préparer son éviction en savonnant la planche à un successeur. L’opinion dominante va avoir une période de franchise qui avait été dissimulée par la période « reforme des retraites »
La vie associative demeure extrêmement fragile. Elle n’a pas besoin d’être sabotée pour s’effondrer tant elle repose sur la sincérité des engagements. La valeur essentielle de son fonctionnement reste la confiance, la solidarité et la participation effective à le mesure de ses moyens aux objectifs fixés par les statuts. Depuis quelques temps, la raréfaction du bénévole dirigeant ne permet plus de maintenir un niveau d’exigence dans l’engagement.
Tout permet de penser que la France ne sortira pas indemne de cette aventure marquée par les problèmes d’une époque : la situation financière du pays, la violence montante, le coût pharaonique, le poids des événements géopolitiques, l’échec de l’appel aux bénévoles, le prix de l’accueil pour les visiteurs, la menace de mouvements sociaux, le tarif et la pagaille dans l’attribution des places, une sécurisation quasiment impossible et maintenant les querelles dramatiques au sein du mouvement sportif ayant en charge une part de l’organisation.
Depuis plus d’une décennie je n’ai cessé de répéter que faute de pouvoir s’en prendre à la décentralisation qu’elle n’a jamais digérée, l’administration sociale a décidé de la tuer à petit feu par le biais de l’étranglement des moyens financiers alloués aux politiques territoriales de proximité.