Eté ou pas été : les boissons magiques d’Abel

Abel dont l’enfance avait été terriblement malheureuse (il avait été placé à onze ans chez un vétérinaire pour s’occuper du cheval) appréciait la vie humble mais tellement riche qu’il avait su se créer. Elle fourmillait d’émerveillements pour les gamins curieux que nous étions. Lui qui avait connu les mines de sel de Silésie en étant fait prisonnier sur le front en 1917 à 20 ans s’était constitué un « confort » reposant sur des rites immuables. En été, par exemple il avait ses repères qui revenaient aux premières chaleurs.

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Ma quête de gloire pagnolesque

Je ne sais pas si cela vous arrive mais, parfois, je rêve d’accomplir des exploits. Les miens ont été, durant trente ans, de réaliser des reprises de volée fulgurantes, dont la course se terminait dans les filets d’un gardien stupéfait. Puis, lentement, une mutation s’est opérée, rangeant au rayon des improbables circonstances favorables ces prouesses footballistiques.

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La pénurie d’essence pompe encore plus la confiance

Si la « sobriété » a quelque chose de moralement respectable il en va tout autrement de la pénurie. Depuis la dernière guerre mondiale et les privations de denrées essentielles la société française qui selon son Président vit dans « l’abondance », a du mal à accepter une situation de raréfaction des produits essentiels.

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Plus que jamais la transmission reste essentielle

Nous sommes en effet toutes et tous porteurs de parcours passionnants, susceptibles de servir de références pour les générations actuelles. En renonçant à « raconter » nous nous condamnons à accepter que la poussière grise de l’oubli recouvre l’avenir.

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Coronavirus (S2-27) : les stigmates et le symboles demeurent

Depuis que mes souvenirs sont entrés dans les tiroirs de ma mémoire dont l'un d'eux déborde des cérémonies du 11 novembre. Au fond, parmi les clichés qu'il me reste je trouve ceux de mon enfance dans ce village de Sadirac où la Grande Guerre était partout. Le Maire, le Curé, l'Instituteur avaient tous trois à des degrés divers étaient des blessés de cette effroyable boucherie humaine.

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