Archives par mot-clé : images

Se faire tuer au travail reste une vraie injustice

La mort d’un journaliste sur le front de la guerre russo-ukrainienne a bouleversé la sphère médiatique. Elle démontre que la mission d’informer sur la réalité de cet affrontement ayant déjà provoqué des dizaines de milliers de décès, peut générer la mise en péril de la vie de celui qui l’assume. Les fameux reporters de guerre à toutes les époques ont payé le tribut de leur présence au plus près des événements. C’est toujours le cas et ça ne changera pas. Continuer la lecture

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Le poids des images qui déforment sciemment la réalité

En fait les sujets traités dépendaient essentiellement des « images » disponibles. Pas d’images chocs ou un tantinet exclusives : pas de présence dans le JT ! C’était déjà le début de la concurrence ! Il fallait de la différence, du sensationnel, de l’émotionnel portés par une ou deux minutes maximum de reportage ou d’illustrations puisées sur la réserve internationale alimenté par toutes les télévisions du monde Continuer la lecture

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Dans mon rétroviseur de 2022

Pour la dix-septième année sans interruption je vous propose ma rétro sur l’année 2022. A vous de donner le vôtre Continuer la lecture

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Chassez le naturel, il revient au galop

Depuis hier un député girondin appartenant aux obsédés du flux migratoire a été éjecté du terrain de jeu de la démocratie jugée représentative pour des propos raciste. Il paraît que c’est monnaie courante dans les stades sans soulever autant de polémiques. Cris de singe, jets de bananes, insultes directes, slogans sournois descendent des travées pour humilier tel ou tel joueur, d’origine africaine. Continuer la lecture

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La mémoire, notre eau de vie quotidienne

En vieillissant cette impression d’appartenir au passé et d’être en décalage constant avec le présent, grandit et tourne parfois à l’obsession. Il faut se retenir pour ne pas évoquer des situations similaires à celles que l’on présente comme inédites ou extraordinaire Continuer la lecture

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Le choc des images brise le miroir des mots

Le fameux « le poids des mots et le choc des photos » a désormais quelque chose de désuet tant le rapport de forces entre le texte et l’image est désormais disproportionné. L’évolution conduit désormais à réduire partout le nombre de lignes mais à systématiquement accompagner le sujet de vidéos sommaires mais beaucoup plus vues que tout le reste. Continuer la lecture

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Le poids des mots et le choc des images

La charge des mots écrase bien des consciences et la vue de certaines images finit par aveugler les jugements. Les peurs prennent alors le relais et provoquent des réactions de masse épouvantables. L’insécurité sociale sous toutes ses formes s’étend en France, en Europe et dans le monde. Il suffit parfois d’une étincelle involontaire ou d’un boute-feu criminel pour que la « soute des certitudes » explose. Continuer la lecture

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La stratégie sécuritaire tourne au fiasco intégral

Cette semaine a encore renforcé la défiance à l’égard des responsables des structures réputées républicaines de l’Etat. Continuer la lecture

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Cofinavirus (23) : les relations humaines mutent

La visioconférence devient le meilleur moyen de poursuivre ses activités en période de confinement. Tous les responsables respectueux des consignes se mettent à soliloquer devant leur écran d’ordinateur pour transmettre à ses interlocuteurs un message qu’il pense toujours essentiel. La qualité de l’exercice dépend de la qualité du « débit » car les images accompagnant la parole ressemble parfois à celles de Canal+ d’antan sans décodeur. Les coupures, les déconnexions ou les impossibilités de se connecter selon l’endroit où l’on est installé aggrave ce sentiment que vous êtes un inadapté de la technologie moderne. En fait on s’aperçoit que souvent le dialogue est bel et bien tributaire de la technologie et que votre droit à la parole dépend essentiellement de la dimension du tuyau qui la porte.
L’œil miniaturisé qui vous espionne finit par vous insupporter. Il ressemble à celui de Caïn dans la tombe car votre portrait s’affiche en permanence sous le regard des autres et il vous culpabilise car il n’est jamais conforme à vos espoirs. Votre entrée dans le débat nécessite que vous sortiez de cette attitude de bon élève sage et discipliné attentif aux propos des autres. C’est plus compliqué que prévu d’entrer dans un débat puisque comme à l’école il faut lever la main. La visioconférence artificialise les échanges entre plusieurs intervenants de même rang.
Il est cependant à craindre quelle devienne encore pendant longtemps et à moyen terme le moyen de tout régler dans notre quotidien. La distanciation sociale s’installera définitivement dans la vie quotidienne via des processus qui ne sont pas encore formalisés. Les malades ordinaires vont vite déserter les cabinets médicaux puisqu’il sera possible d’effectuer des diagnostics sur la base d’un entretien à distance. Les rendez-vous d’embauche commencent à s’effectuer sur les mêmes bases. Les enseignants dans certaines matière envoient les cours ou les devoirs par les supports les plus modernes. Les élèves s’habituent à cette distanciation pédagogique. Une caméra posée sur un bureau dans une salle de classe paisible, calme, silencieuse relèvera probablement un jour prochain de l’habitude institutionnelle. Les liens avec bon nombre de services publics ou privés basculent dans l’échange visuel à distance.
Les téléphones mobiles autorisent d’ailleurs depuis belle lurette ce dialogue dématérialisé souvent à caractère privatif. Depuis le début du confinement ces échanges se développent d’une manière exponentielle. Des centaines de milliers de Français ont créé des groupes de discussions afin de pallier l’isolement induit par les mesures de confinement. Ces derniers jours, dans les pays les plus touchés par le virus comme la France, l’Espagne et l’Italie, les appels audio et vidéo sur WhatsApp ont doublé. La notion de groupe a remplacée celle de réseau trop vaste et trop anonyme. On se rassure en se serrant virtuellement autour d’un écran. Les apéros virtuels font un tabac et bientôt les repas de famille seront organisés de cette manière.
Le son ne suffit plus. Le téléphone ordinaire vit ses dernières heures. Il faut voir, percevoir, revoir, entrevoir pour que le dialogue prenne des allures de réalités. Entendre ne suffit plus. Et la parole n’est plus suffisante. A la fin du confinement il sera totalement impossible de revenir sur ces échanges qui, certes existaient mais qui ont prix une dimension particulière. Les SMS sont dépassés car ils demandent un effort même minime d’écriture. Ils disparaîtront comme ont disparu les lettres d’amour, les cartes postales de vacances ou les messages de félicitaions ou de condoléances.
Dans les EHPAD par exemple ou depuis maintenant deux semaines les visites physiques étant interdites les échanges se déroulent via WhasApp ou Skype. Il est certain que dans l’avenir les établissements devront faire face à des demandes de ce type. On imagine que par exemple les chambres soient équipées du haut débit et de systèmes de liaison par image automatisés permettant un lien direct avec les familles. Les septuagénaires actuels sont entrés dans ce type d’échanges et il sera impossible de leur expliquer qu’ils ne sont pas possibles d’autant qu’ils sont gratuits.
Les relations humaines ne sortiront pas indemnes de cette période qui risque de durer « un certain temps » comme le fût du canon du sketch de Fernand Raynaud. En quelques mois des habitudes se prennent et comme c’est souvent le cas quand elles génèrent moins d’efforts relationnelles elles vont subsister. Si vous voulez en parler on peut organiser une visioconférence ou constituer un groupe WhasApp !
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