La liberté n’existe que dans le collectif constructif
Le lien social se déchire car il é até sacrifié à l'individualisme forcené; En se plongeant dans le passé les bienfaits du paratage avec les autres apparait comme essentiel.
Le lien social se déchire car il é até sacrifié à l'individualisme forcené; En se plongeant dans le passé les bienfaits du paratage avec les autres apparait comme essentiel.
Pendant ce temps la France s’enfonce au plan international payant des prises de position « au-dessus de ses moyens ». Nul ne saurait honnêtement prétendre que nous ne plions pas bagages en Afrique de notre propre volonté. Burkina, Mali, Niger : nous nous retirons ce que je ne saurai critiquer mais ça prend des allures de "retraite" car chaque fois le Chef de notre État a voulu rouler des mécaniques du genre « retenez-moi où je vais faire un malheur ! » crispant une situation déjà tendue et fragile avant de reculer.
Le fameux lien social serait en passe de se déliter. Tous les jours ou presque les observateurs de la vie collective stigmatise un repli sur soi, une tendance au « maison, gazon, télévision » ou une vision égoïste des comportements. Plusieurs facteurs interviennent dans cette déliquescence du bien vivre ensemble.
Depuis deux ans les rendez-vous de fin d’année se délitent sous la pression d’une nouvelle donne sociale et sociétale. Ce que beaucoup appellent les « traditions » n’ont plus leur impact habituel. Le fameux « regroupement familial » explose. La pandémie et ses contraintes plus ou moins suivies ont miné le sens du collectif.
Depuis des années maintenant, élections nationales après élections nationales, le monde rural ou périurbain cède à la tentation du vote protestataire extrémiste en opposition croissante avec les zones urbaines ou agglomérées. Il y aurait une analyse à effectuer sur les résultats obtenus par le Président qui va avoir du mal à ne pas être sorti, en comparant leur niveau avec le revenu médian des communes de ces zones.
Chaque journée de Noël marque d'une pierre blanche une vie. Une sorte de repère annuel de sa situation sociale. Durant la prime enfance dont on ne se souvient guère il arrive que l'une d'entre elles ait laissé une trace mince liée à un jouet ou un cadeau particulier. Nous avons tous d'une manière ou une autre vu l'un de nos rêves comblé pour peu que la folie des grandeurs n'aient pas envahi notre esprit précoce de consommation.
L'isolement prend des allures de catalyseurs des maux dont souffre une société qui se pense pourtant protectrice. Inévitablement compte tenu des contraintes de la lutte contre la pandémie, il prend une place croissante dans nos vies. Qu'il soit volontaire ou obligé le retrait de la vie sociale conduit à des situations de fragilité propices à toutes les exploitations.
La Grande Bretagne s'enlise dans un isolement qui risque de ne pas être très « splendide » mais plutôt « misérable ». A la fois voulu par une majorité du Peuple et subi à cause du Coronavirus, le « confinement « économique et sanitaire du Royaume de moins en moins Uni va donc finir vraiment isolé de toute la planète.
Dans le fond il faut que je me rende à l'évidence, je viens de m'apercevoir que cette période de crise sanitaire de neuf semaines, m'a vieilli beaucoup plus que les années passées. Le confiné en voie de déconfinement que je suis devenu, a perdu une grande partie de ses facultés physiques et surtout sa motivation. J'ai pris la méchante habitude de tuer le temps ou d'attendre qu'il consente à passer sans moi. Inexorablement je ne vois plus d'horizon sur le monde depuis ma fenêtre et je sais que bien d'autres personnes de ma génération partagent cette sensation.