Le livre de salon peine à tourner la page

L’auteur qui se rend dans un salon du livre comme celui de Sadirac où j'étais hier,, dans la période actuelle, avec l’espoir de vendre des dizaines d’ouvrage a de fortes chances de rentrer dépité. La tendance n’est plus guère à l’achat de bouquins en direct et rares sont les grandes vedettes qui remplissent les caisses de libraires servant de support aux transactions.

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Vivre… livre à fond et avec passion

Mes rapports avec le livre ont ressemblé dans mon enfance à ce qu’éprouve un gourmand en passant devant la vitrine du pâtissier regorgeant de gâteaux tous plus alléchant les uns que les autres. Épouvantables moments que ceux où je n’avais plus rien à lire. Et c’était souvent.

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Les salons de passage livrent leur vérité

Le défilé devant la table qui accueille ces bouquins souvent édités à compte d’auteur, c’est à dire dont le financement est assuré par celle ou celui qui écrit, a des allures des salles de bal d’antan. On attend que la lectrice (elles sont infiniment majoritaires) jette un regard intéressé sur le fruit de votre créativité. Difficile car souvent, très souvent, les acheteuses potentielles ne sont guère attirées par ce qu’elle ne connaissent pas.

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La naissance de nouvelles références de transmission

Cette tendance a cependant été singulièrement déstabilisée par de multiples initiatives. Les réseaux sociaux regorgent de créations exceptionnelles, de supports inédits, d'initiatives de qualité. La tendance au "faire soi-même" ou au "faire à la maison" ce que le système refuse, ouvre un vrai espoir pour la construction d'un autre  "monde d'après".

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Ecrire, c’est vivre « livre » mais inquiet

La naissance d'un livre reste dans le fond assez mystérieuse car nul ne sait vraiment comment il est arrivé dans le mond surpeuplé des ouvrages ayant un jour leur place dans les rayons d'une librairie. Il est d'abord porté durant des mois, des années dans un esprit d'où il ne sortira peut-être jamais. La gestation totalement imprévisible dans sa durée va conduire ensuite à une idée morte-née ou à une envie irrésistible de donner vie à un concept que l'on pense exceptionnelle. L'écran noir ou la page blanche attendent enfin que les mots s'alignent sans aucune certitude sur leur devenir.

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