L’étude sur les étudiants qui n’arrivent plus à étudier
La situation des étudiants en France reflète les gractures qui traversent notre société. Nourriture, logement, boulots : une étude tire la sonnette d'alarme
La situation des étudiants en France reflète les gractures qui traversent notre société. Nourriture, logement, boulots : une étude tire la sonnette d'alarme
La pression monte. Le Président a annoncé que nous devrions être les plus heureux du monde puisque nous accueillerons les Jeux Olympiques dans un peu plus de six mois. Tout…
Tous les soirs au moment d’entamer une chronique je relis vos commentaires. J’ai vraiment l’impression désagréable de jouer les mauvais augures ou de proposer que les aspects les plus déprimants de l’actualité ou d’évoquer des moments pénibles. Je n’arrive pas à trouver en lisant et relisant tout ce que l’actualité propose un thème pouvant se prêter à une bonne dose d’optimisme.
a rentrée mériterait son abbé Pierre puisque en France en 2023 près de 2 000 enfants dorment chaque soir dans les rues et des milliers d’autres le font dans l’insalubrité totale. Les palabres sur les institutions, le mode d’élection, les arrangements superficiels permettant de sauver ce que l’on appelle à tort l’honneur n’ont aucun sens.
Tous les gouvernements qui se sont succédés ont détruit les moments de vie dans lesquels se forgeaient l’appartenance à un groupe, à une collectivité, à une nation. Toute la période d’après la dernière guerre mondiale avait servi à bâtir un système reposant sur la solidarité et la reconnaissance du principe voulant que l’on donne au moins autant que l’on recevait.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes attendent un logement à un prix modéré en Gironde. Il faut des années pour parvenir à décrocher une habitation ou un appartement conforme à ses besoins. Au rythme où vont les constructions une crise aiguë se profile pour la fin de la décennie actuelle. Tout se conjugue pour raréfier l’offre et donc accentuer la pénurie.
Comme le veut la mutation sociétale en cours les prises de position deviennent de plus en plus dictées par deux phénomènes : l’égoïsme d’appropriation et un mépris absolu pour le principe de l’intérêt général qui s’arrête ou commence le sien. Rien d’autre que ce qui concerne ce que l’on pense être un droit personnel acquis dans tous les domaines n’intéresse la plus grande partie de la populations installée dans ses certitudes.
Je crois de moins en moins à la lumière de l’expérience aux vœux que l’on formule rituellement à chaque début d’année.
Certes les difficultés liées à l’inflation, au niveau des dépenses énergétiques et à la situation internationale pèsent sur la situation sociale quotidienne de plus en plus de Français. Sauf à vivre reclus dans un palais du pouvoir ou à ne jamais sortir du triptyque que j’ai mantes fois dénoncé « maison, gazon, télévision » il devient impossible de ne pas voir monter la précarité morale, matérielle et sociale.