Brassens, le partage du copain, du compagnon et du camarade
Brassens aurait eu cent ans. Il fut et reste pour moi un copain de partage, un compagnon de route vers la liberté et un camarade de révolte. Brassens a marqué mon parcours.
Brassens aurait eu cent ans. Il fut et reste pour moi un copain de partage, un compagnon de route vers la liberté et un camarade de révolte. Brassens a marqué mon parcours.
Très connu pour sa fameuse « bonne du curé » ,le chanteur Ricet Barrier avait également formulé la fin de vie de manière humoristique. « Passé soixante ans, quand on se réveille sans avoir mal quelque part, c’est qu’on est mort. » Nous sommes probablement nombreux a donné sa véritable valeur à ce constat impitoyable que je préfère nettement à celui gaulliste qui fait de la vieillesse « un naufrage ».
La diabolisation a conduit par exemple aux pires extrémités. Les Calvinistes, les Cathares, les Templiers, les hérétiques en général, les révolutionnaires, les royalistes, les juifs, les immigrés et bien d’autres groupes humains se sont retrouvés jetés en pâture à la majorité croyante ou simplement noyées sous la propagande. Un corps social diabolisé ne saurait parvenir au pouvoir.
durant tout le week-end les porte-paroles du gouvernement ont ressassé parmi divers arguments passe-partout que la réforme des modalités d’obtention des pensions de retraite visait à ne pas « augmenter les impôts ». Aucun journaliste n’a relevé cet abus de langage constituant une contre-vérité manifeste.
Elle est là face à moi. Nue comme un ver peu reluisant. Elle occupe l’écran que seul Nougaro voit noir lors de ses nuits blanches. Elle me guette. Sa pâleur affolerait un médecin recevant des curistes anémiés. Elle attend un geste de ma part. Il faut que le caresse le clavier pour qu’elle commence à vivre et elle le sait.
Que reste-t-il dans notre vie des leçons de Français données en temps scolaire ? Chacun conserve un brin de ces séquences plus ou moins figées durant lesquelles nous étions invités à goûter aux Belle Lettres. De l’école ce sont souvent ce que l’on appelait bêtement des « "récitations" alors qu’il s’agissait de restituer à l’oral un style toujours différent de poésie.
Le fameux « le poids des mots et le choc des photos » a désormais quelque chose de désuet tant le rapport de forces entre le texte et l’image est désormais disproportionné. L’évolution conduit désormais à réduire partout le nombre de lignes mais à systématiquement accompagner le sujet de vidéos sommaires mais beaucoup plus vues que tout le reste.
Dans l'une de ces salles, devant un écran d'ordinateur, Stella tape patiemment avec l'index de sa main droite sur un clavier aux grosses touches colorées. A ses cotés l'ergothérapeute l'accompagne dans ce qui constitue pour elle l'un des plaisirs essentiels. Ce geste simple pour n'importe constitue pour cette jeune femme handicapée une performance.
Christian assis devant une table de pique-nique tire sur l'une de ses cigarettes allumettes longilignes comme mes mannequins des défilé de mode. Devant lui un gobelet de café obtenu dans l'une de ces machines avec laquelle le dialogue n'existe pas ou est parfois compliqué, et un bouquin à la couverture rouge vif. Ce sont les alliés qui l'accompagnent dans son séjour en un lieu où l'on tente de se débarrasser d'une affection trop prononcée pour des liquides jaunes ou rosés.