La liberté n’existe que dans le collectif constructif
Le lien social se déchire car il é até sacrifié à l'individualisme forcené; En se plongeant dans le passé les bienfaits du paratage avec les autres apparait comme essentiel.
Le lien social se déchire car il é até sacrifié à l'individualisme forcené; En se plongeant dans le passé les bienfaits du paratage avec les autres apparait comme essentiel.
Le « peuple » de ce modèle de nouveau monde réduit offre l’avantage de ne pas comporter de surprises. La seule vient d’une absence imprévue qui génère aussitôt une vague d’inquiétude. C’est fou comme le même trajet conduisant au même lieu rassure. Il faut s’habituer aux horaires, aux manies, aux comportements d’un nombre réduit de personnes devenant peu à peu familières. Les découvrir, les apprivoiser, les comprendre pour finir par les apprécier demande bien plus d’application.
Nous avons plongé dans la société de l’éphémère, de l’instantanéité, de l’immédiat. Illico toute personne qui d’une manière ou d’une autre fait référence au passé est catalogué de réactionnaire et mis à l’écart. Les supports médiatiques, la nouvelle donne des réseaux sociaux, la hiérarchisation de l’actualité, la suppression de l’enseignement de l’Histoire, le déracinement sociale conduisent à gommer toute référence à l’antériorité des faits.
N’empêche que dans les années futures la grande vedette de la période estivale risque bel et bien d’être l’eau. La vraie, la belle, la fraîche qui constitue un élément essentiel à la vie. Elle a perdu de son éclat durant les décennies précédentes car elle n’avait aucune attractivité économique. Ses substituts artificiels estivaux n’ont jamais effacé son importance et rapporte beaucoup plus
Cet été l’ambiance générale ne permet pas l’insouciance totale. De partout pleuvent les inquiétudes lointaines ou proches. Il faut avoir l’habitude de vivre vraiment les oreilles et les yeux fermés pour ne pas percevoir les craquements d’un monde incontrôlable dans absolument tous les domaines.
Les deux chênes se séparent opportunément pour avec le reste de leurs compagnons de fortune naturelle former une parasol géant au-dessus de l’éco-lieu entre deux Mers. Installé en contre-bas du Château Lestange (Quinsac) promis désormais à l’implantation d’un complexe Châteauform’ , face à la vallée de la Garonne avec au loin une lucarne sur Bordeaux, le repaire d’Eric a vocation à accueillir les adeptes du bien vivre.
La place devant le centre de secours grouille de monde. Des centaines de personnes se retrouvent autour des dizaines de tables dressées sous le ciel clément de la soirée du 13 juillet. On sent les vacances. On respire la rupture. Contrairement aux récentes éditions antérieures la pression a disparu. La crise sanitaire n'est vraiment plus dans les esprits. Elle appartient aux souvenirs dont on évoquera l'impact plus tard lors du retour de mauvais moments.
Le fameux lien social serait en passe de se déliter. Tous les jours ou presque les observateurs de la vie collective stigmatise un repli sur soi, une tendance au « maison, gazon, télévision » ou une vision égoïste des comportements. Plusieurs facteurs interviennent dans cette déliquescence du bien vivre ensemble.
omme beaucoup de ces bourgades, Rostrenen a choisi de résister en s’accrochant à ses rendez-vous traditionnels. Cultiver son identité devient alors essentiel pour rassemblée toutes les forces qui subsistent.