Le monde prend des allures de Titanic
L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
Cette propension à transformer en « vedette » tout acteur d’actions répréhensibles explique probablement des comportements banalisés du quotidien. La séquence de plusieurs heures où toute la planète se passionne pour l’apparition devant les caméras de l’auteur de de faits contraires à la loi.
Il faudra de plus en plus considérer qu'il existe les « Etats-Désunis » d'Amérique et les étoiles du drapeau filent directement vers un retour dans la période sombre traversée avec des formes de sécession conservatrice revenant au siècle dernier. Plus que jamais la pression religieuse extrémiste sur ce que l'on ne peut plus considérer comme le pays le plus puissant du monde devient prédominante.
Depuis plusieurs années la dérive de l'utilisation des réseaux sociaux ne cesse d’accroître les dangers sur les choix que les électrices et les électeurs peuvent effectuer dans les démocraties ou sur le maintien au pouvoir de dictateurs de tous poils.
A toutes les époque, les murailles et les murs n'ont servi qu'à dissimuler durant plus ou moins longtemps des difficultés non résolues sur le fond. La construction d'un mur est un abus de faiblesse.
Le Sénat des États de plus en plus désunis d'Amérique a exonéré l'agité du bocal installé à la Maison Blanche de toute responsabilité dans l'insurrection contre le siège du pouvoir représentatif. La décision était prévisible d'exonéner Trump compte-tenu du poids de ses partisans au sein de l'assemblée devant... le mettre en difficulté et qu'il tient sous sa coupe.
L'avantage des proverbes chinois c'est qu'ils ont une portée qui traverse le temps. Nul ne peut préciser leur origine et c'est probablement ce qui constitue leur force puisqu'ils sont adaptables aux circonstances. Ainsi rien ne convient plus au contexte géopolitique que celui qui voudrait que « quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt ».
Quand une démocratie déploie autant de mesures de sécurité pour une cérémonie destinée à installer celui qui est chargé de la protéger et de l'incarner il faut se poser des questions sur son état réel.