Brassens, le partage du copain, du compagnon et du camarade
Brassens aurait eu cent ans. Il fut et reste pour moi un copain de partage, un compagnon de route vers la liberté et un camarade de révolte. Brassens a marqué mon parcours.
Brassens aurait eu cent ans. Il fut et reste pour moi un copain de partage, un compagnon de route vers la liberté et un camarade de révolte. Brassens a marqué mon parcours.
Abel dont l’enfance avait été terriblement malheureuse (il avait été placé à onze ans chez un vétérinaire pour s’occuper du cheval) appréciait la vie humble mais tellement riche qu’il avait su se créer. Elle fourmillait d’émerveillements pour les gamins curieux que nous étions. Lui qui avait connu les mines de sel de Silésie en étant fait prisonnier sur le front en 1917 à 20 ans s’était constitué un « confort » reposant sur des rites immuables. En été, par exemple il avait ses repères qui revenaient aux premières chaleurs.
Il faudra attendre encore deux ou trois semaines pour lire les analyses sur la fréquentation touristique estivale. De multiples repères entrent en jeu pour cette évaluation des retombées économiques puisque les évolutions sociales et sociétales deviennent de plus en plus rapides. Il devient impossible de prévoir la manière dont les individus ou les groupes planifient leurs vacances. Le contexte général de la liberté essentielle à la réussite de la période estivale se renforce avec des attitudes et des pratiques de plus en plus « élastiques ».
Lorsque l’on dit à Sadirac que l’on a la terre du village collée aux semelles de ses chaussures, ce n’est pas une métaphore, mais une bien belle réalité. Cette glaise grasse, bleue, riche, dont pas un seul cultivateur ne supporterait la présence, poursuit une interminable gestation dans le sous-sol de cette commune de l’Entre Deux Mers girondin où je suis né.
Pour votre plaisir et le mien Christian m'a envoyé ce texte en réponse à la chronique de ce matin. Jubilatoire car écrit à partir d'une liste de mots imposés. Même…
En me rendant à la Faculté du Capitole à Toulouse devant des étudiants pour deux heures d’échange sur la vision que nous avons eue durant quelques décennies dans le développement social, culturel, économique, environnemental de Créon, je prends un pari risqué. Pourtant j’en jubile à l’avance.
Les hasards d’une programmation télé et me voici plongé dans un bain de nostalgie toujours démoralisant car on fait semblant, les uns et les autres, de ne pas voir filer le temps. L’émotion naissant des faits les plus simples et donc les plus sincères, il est rafraîchissant de temps à autres de revenir sur ses pas, en ce monde où les apparences ne sont pas seulement trompeuses mais trop souvent mortifères.
Reprise par François Mitterrand la fameuse phrase de Cervantès voulant qu’il faille « donner du temps au temps » inspire tous les retraités actuels avant que la dépendance ne les rattrape tôt ou tard. Ils découvrent des « passe-temps » qu’ils méconnaissaient ou ne cessent d’évoquer ce temps passé qu’ils estiment meilleur.
Connaissez-vous le syndrome de l'Instit' ? Allez suivez-moi et vous comprendrez!