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Les annonces méritent une analyse poussée

Les revendications des « gilets jaunes » étaient majoritairement financières comme le veut le monde actuel. C’était logique dans un quotidien de la consommation devenue inaccessible à une frange de la population de plus en plus importante. La réponse présidentielle a été donc strictement dans le même registre après divers ballons d’essai lancés par le gouvernement. Elle repose sur deux chiffres à décortiquer au-delà des effets d’annonce qui vont être repris à satiété. Le premier concerne le SMIC considéré comme le baromètre pour les salariés rémunérés au plus bas de l’échelle des salaires. Il fallait donner un signe facile à appréhender  : c’est fait malgré sur le Smic le fait que Muriel Pénicaud en charge du Ministère travail ait déclaré avec certitude qu’il fallait écarter toute idée « d’un coup de pouce » au premier janvier 2019 ! « « Le coup de pouce au Smic on sait que ça détruit des emplois, donc ça n’est pas la bonne méthode, a-t-elle déclaré sur LCI. Si on augmente tous les salaires de façon automatique, il y a plein d’artisans et de commerçants qui vont mettre la clef sous la porte, ou alors ils vont augmenter les prix et personne ne pourra se payer le service. » avait doctement déclaré celle qui va devoir avaler son chapeau. Elle avait ajouté : « Le Smic « sera autour de 1 210 euros nets par mois. Avec ça on n’est pas riche, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Mais on aura augmenté en deux ans de 58 euros par mois, c’est-à-dire de près de 700 euros par an, eh bien ça fait très très très longtemps que c’est pas arrivé ». La voici très largement désavouée ce qui va, pensons-le, entraîner sa démission immédiate !
On peut penser que le Président a annoncé un SMIC brut à 1 598,50 € bruts mensuels pour 35 heures ! Au total sur sa feuille de paye un Smicard et lui seul arriverait donc à 15 346 € nets par an et générerait une bonne rentrée supplémentaire d’impôts sur le revenu si les tranches 2019 restent les mêmes… pour les personnes seules. On devient en effet imposable si le revenu fiscal est supérieur à 9 964 € et on récolte 14 % de retenue à la source dans la loi des finances non votée. Chaque mois normalement le bénéficiaire de la manne présidentielle sera ponctionné en plus de retenues sociales de 230 € sur 10 mois ! Un calcul simple permet de vérifier aisément que le fameux bonus de 100 € est amputé d’une bonne partie de son impact ! Surtout que le mécanisme inventé va déboucher sur quelques désillusions. On a eu les fleurs mais il reste à venir le pot !
Cette hausse de 100 euros passera en effet par une revalorisation accélérée de la prime d’activité et pas par un changement clair sur la feuille mensuelle de paye. Cette prime d’activité devait déjà augmenter de 20 euros en 2019, puis de nouveau de 20 euros en 2020 et 2021. Le versement de la prime d’activité dépend des revenus du ménage et pas des individus. Ce qui a pour conséquences dans les faits que cette hausse ne s’appliquera pas à une personne au Smic, si une autre personne dans son foyer gagne bien… sa vie.
Bercy a encore une fois fait tourner à plein régime les ordinateurs pour que l’effet d’annonce soit… fort sans de trop lourds impacts pour les équilibres budgétaires ! En fait si vous êtes allés vous coucher très vite vous emportez avec vous des rêves qui se révéleront moins mirifiques que prévus. Il y a en France à peu près 2,6 millions de personnes qui perçoivent la prime d’activité ce qui conduira à une prise en charge par les finances publiques d’un surcoût de 260 millions dont une partie sera récupérée en fin d’année par les ajustements sur les impôts sur les revenus ou sur les allocations en baisse puisque le plafond de ressources sera dépassé !
Pour les retraités la concession faite sur la ponction CSG a tout son intérêt. Selon les affirmations du premier Minsitre des ajustements avaient déjà été annoncés pour 100 000 pensionnés dans ce qu’il avait appelé « la zone d’interstice ». Ainsi la largesse accordée (alors que le Minsitre de l’économie avait affirmé que jamais ce ne serait le cas) prend en compte cette proposition déjà inscrite dans le Projet de Loi des Finances. Le Président a précisé que pou les retraités « ui touchent moins de 2 000 € par mois la hausse de la CSG subie cette année serait annulée en 2019 » Attention il y a là-aussi baleine sous gravier ! Il faut également traduire puisque ce seront 2 000 € en revenu de référence sachant que pour un couple ce ne sera pas le double de ce montant mais 1,55 fois comme dans le barème actuel. Ce dernier prévoyait un plafond de revenu fiscal de référence depuis le 1er janvier 2018 égal ou supérieur à 14.404 euros ou à 22.096 euros pour un couple. Ils avaient vu eux leur taux de contribution sociale généralisée (CSG) passer de 6,6% à 8,3%.  Il y aura donc un retour en arrière pour celles et ceux qui seraient seul(e)s seul(e)s à environ 22 000 € ou à 34 500 € à deux… Compliqué direz-vous ? Comme toujours quand on laisse Bercy préparer des annonces que cette forteresse réprouve. Ah ! J’oubliais sur l’ISF c’est non et ça restera non ! Au moins c’est clair ! Tous les Ministres sauf Mme Schippa ne s’étaient pas risqués à pareille audace !

Cet article a 10 commentaires

  1. Cathy

    Bonjour, je ne pense pas qu’ils seront imposables vu que la prime pour l’emploi n’est pas soumise aux cotisations. Par contre, vu que ce n’est pas une réelle augmentation de salaire, cela ne comptera pas pour le calcul de la retraite.

  2. LAVIGNE Maria

    L’augmentation du SMIC est une belle arnaque et vous l’avez bien expliqué dans votre billet. Outre que cela ne comptera pas pour la retraite, cela ne comptera pas non plus pour les indemnités journalières calculées sur le salaire brut si vous êtes malade. De plus, Jupiter et ses sbires qui veulent moins de fonctionnaires payés par l’argent public, ils en créent d’autres partiellement en leur donnant l’aumône au détriment de leurs employeurs dont certains se gavent d’argent public.
    Oui il faut aider les petites entreprises mais que l’on cesse d’engraisser le CAC 40 qui « optimise » moi je dis fraude en toute impunité. Il fallait voir hier soir les
    pleureuses sur les chaines TV.

    Oui, les fonctionnaires sont nécessaires et moi, je voudrais plus d’infirmières, plus de policiers, plus de pompiers plus d’enseignants mais je voudrais aussi que l’on supprime tous les comités Théodule qui ne servent qu’ à recaser les amis ( il suffit d’aller voir les noms de ceux qui sont au CESE national) et que dire des avantages que perçoivent les anciens présidents. Jupiter va coûter cher au pays.
    Les salariés veulent vivre dignement de leur travail, ne veulent pas l’aumône . La lutte continuera j’en suis persuadée.

  3. Bernadette

    L’utilisation de l’argent public par les marchés dénote une casse des services publics dont on besoin les usagers pour se faire soigner. L’offre de soins à l’hôpital public à été courcircuite par la reconstruction de vieux bâtiments dont les usagers s’étaient habitués. La modernisation exclus en parti l’usager par le manque de personnels soignants en tous genres. Il est vrai que l’usager a des droits définis par l’hôpital public d’hier.
    Quel offre de soins à l’hôpital public pour nos enfants, petits enfants et arrières petits enfants.

    1. Bernadette

      Quelle offre de soins à l’hôpital public et à quel prix pour nos enfants, petits enfants et arrières petits enfants ?

  4. Alain. e

    Bonjour , du concret avec les chiffres en voila .
    Consultation endocrinologue en parcours coordonné de santé.
    Dépense 55 euros remboursement CPAM 3,63 euros et 5 euros de la mutuelle , possible erreur de la sécu d’ après la mutuelle , donc nécessité d’ appeler un numéro surtaxé , donc de payer pour récupérer son du , ça énerve un peu …..
    Et en même temps je reçois ces informations sur nos hommes et femmes politiques que je poste ci dessous .
    Alors , populisme , démagogie, fakes news , si ont peut m’ éclairer !!!!!!

    Pourquoi un député au bout de seulement cinq ans de cotisation retraite touche une retraite moyenne de 1 500 €/mois alors qu’un employé pour 42 années de cotisation touchera 896 euros en moyenne ?
    – Pourquoi, au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut-il toucher plus de 3 700 € par mois de retraite ?

    – Pourquoi la retraite des élus n’est-elle pas prise en compte dans l’écrêtement (8 200 €) des indemnités d’élus.

    – Pourquoi une cotisation retraite d’élu rapporte-t-elle en moyenne 6,50 € pour un euro cotisé pendant vingt ans alors qu’un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 € pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans ?

    – Pourquoi un élu peut-il cumuler ses différentes retraites (jusqu’à 5 retraites) ?

    – Pourquoi un élu peut-il travailler en touchant sa (ses) retraite(s) d’élu complète(s) sans plafond de montant alors que le citoyen lambda ne peut le faire sans dépasser la valeur de son dernier salaire ?

    – Pourquoi les élus ont-ils une retraite par capitalisation et ’interdisent-ils résolument aux « autres » qui n’ont droit qu’à une retraite par répartition ?

    – Pourquoi les cotisations retraite des élus peuvent-elles être abondées par les collectivités, ce qui permet à un parlementaire de toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation ?

    – Pourquoi une partie de la pension de retraite des parlementaires est-elle insaisissable (même en cas de fraude ou d’amende) ?

    – Pourquoi un agent public qui voudrait se présenter à une élection législative ne devrait-il pas démissionner de la fonction publique ? Un salarié le doit, lui, s’il veut travailler ailleurs !

    – Pourquoi deux ans d’allocations chômage pour un salarié lambda du régime général et cinq ans pour les députés ?

    – Pourquoi les députés qui ne se représentent pas peuvent-ils toucher l’allocation différentielle et dégressive de retour à l’emploi? Un salarié qui démissionne n’a, lui, droit à rien !

    – Pourquoi faut-il avoir un casier judiciaire vierge pour entrer dans certaines professions et que ce n’est pas le cas pour être élu

    – Pourquoi la fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu ne vaut-elle pas la prison mais seulement 30 000 € d’amende alors que la simple fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’Administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ?

    – Pourquoi un parlementaire (député ou sénateur) touche-t-il une IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 5 770 € par mois pour un député et de 6 200 € par mois pour un sénateur, dont l’usage n’est pas contrôlable et pour lequel il n’a de compte à rendre à personne ?

    – Pourquoi, durant son mandat, un élu peut-il s’acheter un bien qu’il nomme souvent « permanence », le payer à crédit avec l’IRFM, qui est de l’argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel ?

    – Pourquoi les parlementaires cumulards peuvent-ils toucher plusieurs enveloppes de frais de représentation (frais en tant que président d’agglomération, frais en tant que maire, IRFM en tant que député…) ?

    – Pourquoi les restaurants trois étoiles (cinq étoiles ?) de l’Assemblée nationale et du Sénat coûtent-ils si peu cher à l’élu ?

    – Pourquoi un élu à revenu égal de celui d’un salarié paye-t-il moins d’impôt sur le revenu ?

    – Pourquoi parle-t-on toujours de réduire le nombre de fonctionnaires mais jamais celui des parlementaires ?

    – Pourquoi les sénateurs se sont-ils versé en 2011, au titre d’un « rattrapage exceptionnel », une prime de 3 531,61 € avant les congés d’été… ?

    – Pourquoi aucun chiffre n’existe sur la présence ou non des sénateurs lors des séances au Sénat ?

    – Pourquoi la pension de réversion d’un élu décédé est-elle de 66 % sans condition de ressources du survivant alors que celle d’un salarié du privé est de 54 % sous condition de ressources du survivant (aucune réversion au-dessus de 19 614,40 brut annuel !

    – Pourquoi la retraite d’un élu est-elle garantie et connue d’avance alors qu’un salarié du régime général n’est sûr de rien ?

    – Pourquoi un député peut-il cumuler plusieurs « réserves parlementaires » sans que cela se sache officiellement ?

    – Pourquoi l’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont-elles pas imposables ?

    – Pourquoi un député a-t-il droit au remboursement de frais de taxis parisiens (alors qu’il touche l’IRFM pour ça) ?

    – Pourquoi un ancien sénateur ou un ancien député ont-ils droit à la gratuité à vie en première classe SNCF ?(? changement en 2018 ?)

    – Pourquoi un ancien sénateur et son conjoint ont-ils le droit du remboursement de la moitié de 12 vols Air France par an et à vie ?

    – Pourquoi un sénateur peut-il emprunter jusqu’à 150 000 € à un taux préférentiel ?

    – Pourquoi les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont-ils droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF ? (?)

    – Pourquoi y a-t-il dans le service des fraudes un service spécial pour les élus ?

    – Pourquoi une fraude d’élu est-elle différente des autres pour bénéficier d’un traitement de faveur ?

    – Pourquoi un élu condamné définitivement ne rembourse-t-il pas les frais d’avocat dépensés pour lui par la collectivité ?

    Peuvent il comprendre la vie des petite gens avec tout ça , j’ en doute , en revanche j’ épargne les maires qui eux connaissent la vie des gens …..

    1. Bernadette

      Que font ils les Maires de si particulier pour leur administrés ?

    2. faconjf

      Mon grand père disait à la question pourquoi on doit forcément répondre « parce que » ou « car ». Et plus précisément dans le cas des privilèges divers et variés, sa réponse était  » Car, tu apprendras petit que dans la vie il y a les uns et il y a les autres ». C’est l’accumulation des privilèges des « uns » au détriment des « autres » qui produit le sentiment d’injustice quand tout va bien, des insurrections quand ça va mal et des révolutions quand ça va très mal…
      Nous en sommes au stade 2.
      cordialement

  5. faconjf

    Bonjour,
    à l’instar du grand Charles dans son célèbre « je vous ai compris! », le méprisant dans son discours sème le doute sur le fond de sa pensée.
    A y regarder de plus près, j’ai plus qu’un doute. Il aura fallut quelques analyses pour trier le bon grain et alors, la réalité se fait petit à petit tirer des brouillards de la pensée complexe du locataire de l’Élysée. Ainsi la hausse annoncée du smic se décompose en un ajustement mécanique à l’inflation ( 20€) et la prime d’activité augmentée de ( 80€). Ainsi si j’ai bien calculé pour un célibataire au smic à 35h la prime d’activité s’élèvera en 2019 à 155 + 80 = 235 €/ mois. La prime d’activité, indispensable à sa survie, représentera alors 19.7% de son revenu. Ce qui revient à dire que le travailleur au smic est sous payé de 20 % !!! Au nom de la compétitivité c’est l’état, donc les contribuables, qui finance ces 20% manquants !!! Le plus comique de cette hérésie économique c’est que ces 20% sont financés par l’impôt direct ( impôt sur le revenu 25%) et indirects ( TVA 54 %, impôt sur les sociétés 9%, Taxe carburant 5% , autres taxes 7% ) . Les impôts indirects sont partie intégrante directe des prix à la consommation, ce sont donc les moins aisés qui supportent via la TVA et les taxes carburant la plus lourde part de l’Impôt . Donc l’état demande aux moins fortunés de payer les mesures sociales dont il est censé profiter et la boucle est bouclée… Enfin pas tout à fait, Amazon et ses concurrents emploient principalement pour la logistique des intérimaires et des salariés au smic. Donc chez Amazon sur 10 salariés 2 sont rémunérés indirectement par l’état ( prime d’activité de 20% comblant l’écart salarial nécessaire à la survie) . Ce qui revient à dire que l’état subventionne les profits d’Amazon qui se dépêche de les « optimiser » pour échapper à l’impôt… Amusant non?
    Ce qui est aussi amusant, c’est de songer à tous ces ministres qui pourfendent les fonctionnaires et payent avec NOS impôts, de manière indirecte, un nombre croissant de salariés pauvres du secteur privé. C’est fou de penser qu’ils n’y ont pas pensé, ou alors il font semblant, ou alors … Je sais !! il sortent de l’ENA -sigle qu’il convient de lire à l’envers-.
    Réduire les impôts une belle idée, si et seulement si cela produit une baisse des prix à la consommation. Et c’est une autre paire de manche en regard de la baisse de la TVA dans la restauration qui devait faire baisser les prix.
    Un peu comme le CICE qui doit faire baisser le chômage.
    Salutations républicaines

  6. faconjf

    Petite mise au point par rapport à votre article:
    Pour rappel, la prime d’activité est une aide financière non soumise à l’impôt sur le revenu et versée mensuellement par la Caisse d’allocations familiales (Caf) aux travailleurs à revenus modestes.- cela ne générera pas d’impôts supplémentaires pour les bénéficiaires- Elle a été mise en place en janvier 2016 pour remplacer la prime pour l’emploi et le RSA activité. Elle est calculée sur la base d’une déclaration trimestrielle des revenus. Le dispositif coûte cher à l’Etat. Son coût, initialement évalué à 4 milliards d’euros par an serait en réalité bien plus élevé : autour de 6 milliards d’euros.
    Et cela avant le coup de pouce d’hier qui va encore alourdir la facture à 7 peut-être 8 milliards d’€…
    Si la prime d’activité n’entre pas dans le calcul de l’impôt sur le revenu, elle n’est pas prise en compte non plus dans le calcul des droits à la retraite et au chômage. C’est l’une des raisons pour lesquelles on ne peut pas vraiment présenter cette aide comme un « salaire ».

  7. J.J.

    Evoe ! Evoé !
    Bon , c’est le cri des Bacchantes saluant Dyonisos, mais pour une fois elles vont saluer le mythologique petit pseudo Jupiter.
    Ce fut un discours puissant, plein d’énergie et d’espoir, de génie, et chacun d’entre vous a tenté de l’analyser, de le comprendre, mais je pense pouvoir le résumer en quelques mots, dévoilant la carabistouille. C’est vrai qu’il fallait y penser !

    On va augmenter le SMIC et autres revenus (sauf pour ceux qui en seront exclus) en faisant payer les bénéficiaires, autrement dit les annonces seront payées par ces mêmes bénéficiaires et contribuables,… comme d’habitude.
    Je vous ai compris !

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