Sortez vos mouchoirs : l'infortune frappe les plus méritants!

L’information est tombée. Difficilement supportable. Incompréhensible pour la plupart des gens qui tentent de…surnager dans ce monde où on tente en permanence de les culpabiliser sur leur manière de vivre. Il n’est pas certain qu’il ne faille pas lancer une opération solidarité. Durant cette semaine, où on a eu le « choix émotionnel » de l’annonce faite à Paris par l’archange Nicolas, il a été déjà difficile de s’habituer à la situation de détresse de ses amis. Il a reçu un SOS du premier des trois gérants de Michelin, Michel Rollier, qui a réalisé l’exploit de 2011 en s’installant sur la première place du palmarès des salaires des patrons du CAC 40 établi par « Les Echos », avec une rémunération de 4,5 millions d’euros au titre de 2010. Il a fait un malheureux qui a dû aussitôt solliciter une augmentation de ses actionnaires, car il s’agit purement et simplement d’une humiliation, en cette période de crise où les fins de mois sont difficiles.
Les deux autres places du podium sont occupées par des habitués du trio de tête, à savoir Franck Riboud, PDG de Danone, avec quelque 4,4 millions d’euros d’émoluments et Bernard Arnault, PDG de LVMH (propriétaire des « Echos »), avec 3,9 millions d’euros de rémunération totale. Le total des salaires des patrons du CAC atteint cette année plus de 98,3 millions d’euros, soit une moyenne de 2,46 millions d’euros par dirigeant et 24 % de plus qu’en 2009 (à périmètre non comparable). Juste de quoi permettre de combler les manques à gagner des années antérieures, au cours desquelles ils ont parfois été contraints à des sacrifices.
Michel Rollier remporte aussi la palme de la plus forte progression de salaire, avec un bond de 505 % par rapport à 2009 ! Il est certain que ce type d’augmentation n’est pas à la portée du premier venu. Une bonne année que celle de la crise ! Une évolution directement liée aux performances du fabricant de pneumatiques, dont le résultat net annuel a décuplé sur cette période, grâce aux couillons qui payent des pneus au prix fort sous prétexte que les matières premières sont en hausse… Ce brave homme ne touche pas de rémunération fixe, ce qui doit le motiver pour serrer les salaires. Tous ses émoluments proviennent de son bonus « cash », dont le montant est fixé chaque année en fonction des résultats de l’entreprise.
C’est d’ailleurs ce qui fait la grande spécificité de Michelin par rapport aux autres valeurs vedettes du CAC 40. Mais le plus à plaindre c’est tout de même l’ex-ami de Liliane Bettencourt. En effet le « Yogi », le navire de croisière de luxe de l’homme d’affaires français Stéphane Courbit, a fait naufrage en mer Egée, au large de la Grèce. Les huit hommes d’équipage ont été récupérés sains et saufs au terme d’une spectaculaire opération d’hélitreuillage… payée par les contribuables grecs !
Le luxueux navire de 60 mètres de long, le plus grand yacht immatriculé en France, avait été lancé en mars 2011 par un chantier naval turc. Il a été victime d’avaries mécaniques lors d’une tempête, entre les îles de Skyros et Psarra, en mer Egée. Le « Yogi » est détenu par la société parisienne Lov NB 49, la structure patrimoniale personnelle de Stéphane Courbit, qui est également propriétaire des hôtels de grand luxe Les Airelles à Courchevel et Pan Dei à Saint-Tropez. Le super yacht comprenait 800 mètres carrés d’appartements privés, à la décoration inspirée de l’île de Bali, pouvant accueillir 12 personnes, réparties entre six cabines. En saison, l’équipage se composait de quinze personnes, dont cinq marins chargés de la navigation et de la maintenance et deux mécaniciens
Depuis son port d’attache de Monaco, le yacht, dessiné par l’architecte naval Jean Guy Verges, était proposé à la location sur le site www.yogiyacht.net pour 357 000 euros la semaine en basse saison, 378 000 euros la semaine en période de pointe, précise « Paris Match Pravda ». En cette période de crise, ce lieu aurait pu convenir à bien des patrons du CAC 40, mais pas à ceux de Cofinoga, PSA ou Dexia virés comme des mal propres ! Eux ils ne pourront plus payer leur loyer ou leur crédit … mais ils ont une satisfaction : Nicolas Sarkozy a implanté son QG dans un quartier de « classes moyennes ». Ouf, on a eu chaud ! Le « capitaine » du yacht France tiendra dans la tempête ! A condition que les « couillons » soient assez nombreux pour lui fournir le carburant de leurs voix !

Cette publication a un commentaire

  1. Nadine Bompart

    Ces gens-là n’apportent rien, ni à leur société, ni à la société!!!
    Foutons-les dans un HLM de banlieue, avec le RSA socle pour seul revenu, pendant un an! Après, ils pourront reprendre les rênes de l’entreprise….
    Mais bon, ils n’ont rien à craindre, n’est-ce pas, même Hollande est allé les rassurer à Londres, y disant le contraire de ce qu’il scandait au Bourget!!!!!

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