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Faire la peau aux nanoparticules

Encore une fois l’actualité place les nanoparticules au centre de préoccupations de santé. Bien évidemment on aura droit aux discours traditionnels qui tenteront de démontrer qu’il n’y aucune raison d’alarmer les populations car les constats sur leur dangerosité restent très peu alarmants. C’est une constante dans la vie sociale : celle des seuils d’alerte fixés par des organismes scientifiques se voulant rassurants. Or sur la durée les effets induits de l’ingestion de produits en quantité infime cumulée se révèlent nocifs. Les jeunes d’aujourd’hui confrontés à ces accumulations de doses réputés inoffensives feront des « vieux » malades de demain. Incontestablement il y a par exemple un accroissement des cancers chez les enfants mais il est difficilement lié à des phénomènes liés à l’activité humaine, à la nourriture, au contact avec des compositions douteuses sur le plan de la santé.
C’est ainsi que la grande mode des tatouages apparaît dans une étude sérieuse comme possiblement dangereuse. en France, 14% de la population majeure serait tatouée, Il faut rappeler que c’est pour toute leur vie que les personnes « décorées » gardent l’encre sous la peau. Or on vient de constater de manière irréfutable que les pigments, injectés sous les derme voyagent dans l’organisme par la lymphe, et se retrouvent également dans les ganglions. Un phénomène bien connu par la communauté médicale, mais qui a été observée par des chercheurs sur des tissus humains au synchrotron de Grenoble, grâce à une technique de spectrométrie infrarouge à transformée de Fourier. Quel est l’impact des nanoparticules stockées ? On le sait pas et encore une fois la réalité apparaîtra dans des décennies. L’auteur de cette étude, le Docteur Kluger explique le phénomène : « On sait depuis environ une décennie que les pigments de tatouage voyagent par la lymphe et colorent les ganglions lymphatiques, ce qui est visible à l’œil nu en cas de biopsie ». Un processus qui commence dès que l’encre est insérée dans le derme par l’aiguille : « On ne tatoue en fait pas l’épiderme mais le derme, qui est irrigué en vaisseaux sanguins et lymphatiques. Lors de la cicatrisation, et tout au long de la vie, une partie de l’encre est phagocytée par les macrophages du système immunitaire, et éliminée par la lymphe, c’est pour ça qu’on retrouve de l’encre dans les ganglions. » C’est simplement un exemple qui devrait inquiéter sur bien d’autres domaines puisque le responsable principal de cette situation se nomme le dioxyde de titane. La plupart des encres de tatouage contiennent des pigments organiques, mais comprennent également des conservateurs et des contaminants comme le nickel, le chrome, le manganèse ou le cobalt. Outre le noir de carbone, le deuxième ingrédient le plus courant utilisé dans les encres de tatouage est en effet le dioxyde de titane qui est signalons le au passage également couramment utilisé dans les additifs alimentaires, les écrans solaires, les peintures…
Le dioxyde de titane est devenu l’un des cinq nanomatériaux de synthèse les plus couramment utilisés dans des produits de consommation à usage quotidien, comme l’alimentation. En juin dernier, l’ONG « Agir pour l’environnement » avait alerté sur la présence de nanoparticules comme le dioxyde de titane, dans de nombreux produits alimentaires, et notamment dans plus d’une centaine de confiseries pour les enfants, sans qu’elle soit signalée sur les étiquettes.
Les nanoparticules, ont de par leur définition des dimensions de l’ordre du nanomètre, (50.000 fois plus petites qu’un cheveu) et la capacité de franchir des barrières physiologiques comme celles de l’intestin, du cerveau ou des reins. En ce qui concerne le dioxyde de titane, une évaluation par l’agence du cancer de l’OMS  a conduit à le classer comme cancérogène possible pour l’Homme en cas d’exposition professionnelle par inhalation a rappelé l’Inra. Elles sont omniprésentes dans le quotidien des enfants actuels ! Le problème du tatouage c’est que l’imprégnation est à vie. Elle s’ajoutera à bien d’autres qui sont dissimulées dans le colorant E 171 servant à tellement de denrées du quotidien qu’il est quasiment impossible de l’éviter. Les nanoproduits en sont venus à occuper une place majeure dans notre civilisation industrielle, et ils sont à la fois fascinants (on en parle pour des traitements de pointe contre le cancer) et problématiques (incrustation dans les tissus humains).
Le gouvernement s’est emparé du sujet et devrait communiquer dans les prochaines semaines une étude sans cesse repoussée. le rendu de ces analyses est désormais annoncé pour les Etats généraux de l’alimentation. Face aux effets sanitaires des nanoparticules, il ne s’agit plus de menacer les industriels mais d’adopter un moratoire sur ces produits, qui du fait de leur taille, franchissent les barrières physiologiques. On en a la preuve !

Cet article a 5 commentaires

  1. J.J.

    On a droit à des cris horrifiés de personnes « perturbées « par les ondes électromagnétiques, depuis qu’on en parle, alors que nous les subissons depuis bien longtemps sans le savoir (exemple : les C P L utilisés depuis des décennies pour le fonctionnement de certains compteurs électriques, bien avant les Linky).

    Certaines de ces mêmes personnes, transformées en véritables pièces de musée par le talent de tatoueurs ( c’est vrai qu’il y a de vrais artistes dans ce domaine !) continueront vraisemblablement, avec une logique toute humaine, à se faire « décorer » sans tenir compte des dangers potentiels.

    1. bernadette

      Il y a une conference-débat initiée par un conseiller municipal et communautaire ce lundi à 18h30 à la salle des fêtes de Libourne.
      Objet : Risques électromagnétiques

      Pour ma part et au vu de l’explosion du cours du carburant. La fiscalité ça plombe . ….Je n’y assisterai pas. Se garer à libourne devient insupportable.
      La politique de la ville libournaise est faite que pour les piétons.
      @+ j.j

      1. Puyo Martine

        Bonsoir,
        Vous voulez aller à Bx en voiture ? mieux prendre les bus transgironde et le tramway. Pour Libourne, se garer au Carrefour et prendre un bus de ville. je sais qu’ils sont gratuits pour les libournais et pour les autres je ne sais pas. mais j’essaierai.

  2. Puyo Martine

    Bonsoir Jean Marie
    Comment faire pour éradiquer toutes ces néo particules qui ont envahi notre univers? comme faire pour éviter toute la microchimie omniprésente dans notre environnement ? j’ai vu dans le journal de ce matin que pleins de produits alimentaires étaient pollués par le glyphosate. Celui-ci doit être totalement interdit dans les vignes dans un délai de temps relativement court. il est déjà interdit sur les espaces verts et cimetières des villages.
    La charcuterie industrielle est transformée en produits toxiques. tous les jambons sont traités avec du nitrate de potassium ou des nitrites en remplacement du SEL. Cela va beaucoup plus vite pour la commercialisation. Bref si vous le pouvez allez chez le boucher ou le charcutier et méfiez-vous des charcuteries sous plastiques où on se demande combien d’additifs elles contiennent.
    Pour plus de détails voir MARIANNE N°1068 DU 8 AU 14 SEPTEMBRE 2017.
    Quant à moi j’évite les charcuteries, un peu de jambon blanc à la coupe et un peu de jambon sec quand il me plaît (!) 24 mois de séchage minimum.
    bonne soirée et bon appétit.

    1. bernadette

      Martine,
      Je pense que tous ces alertes inquiètent fortement les populations. Il est logique d’en faire un moratoire. En revanche je suis sceptique quant au développement des luttes anti. Il devient plus que nécessaire de mettre un terme à tout cet affolement médiatique.
      Les nanoparticules existent et nous avons aucun moyen personnel pour s’en débarrasser.
      Il faut arrêter de stigmatiser des systèmes sinon nous allons contre le mur et nous autodetruire.
      Plus belle la vie

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