Les choix en matière d’information deviennent problématiques, surtout sur certains médias audiovisuels. L’importance donnée à des faits réputés divers quand ils permettent de justifier les poncifs colportés par une opinion dominante sous influence reflète des orientations politiques susceptibles de conduire à la montée de la haine.
La dernière illustration en a été fournie par l’histoire d’un rongeur dans la manche du vêtement d’une dame affolée. Le lieu était faux, les illustrations sans rapport avec les accusations portées contre la Mairie de Paris, les interprétations ou les commentaires portés par les fameux invités outranciers. CNews n’a eu aucune remarque de la part d’une haute autorité inexistante alors qu’il s’agit d’une énorme manipulation de l’information.
Le traitement sélectif selon les origines de l’auteur ajoute à cette déliquescence des systèmes d’information. Désormais on créé l’évènement, on le démultiplie, on l’oriente pour servir les intérêts inavouables de castes possédant les clés médiatiques. Comme il n’y a aucun contre pouvoir réel à cette influence massive pour conduire au racisme, à la violence, à l’exclusion, à l’acculturation citoyenne la gangrène extrémiste ne cesse de progresser. Les faits divers constituent chaque jour un peu plus par la manière dont ils sont traités et exploités le terreau sur lequel pousse le chiendent de l’intolérance.
La situation s’aggrave. Avez-vous par exemple vu, entendu ou lu ce qu’il vient de se passer dans une bourgade de 2500 habitants des Alpes Maritimes ? Non … Et pourtant c’est probablement la plus grave affaire de cette année car elle traduit une évolution dramatique d’un pays se voulant celui d’une justice formelle protégeant les citoyens. Ecoutez et regardez aujourd’hui et appréciez la place donnée à l’affaire dont je vais vous parler et qui me révolte au plus haut point.
Le 12 octobre dernier, un jeune homme se trouve à La Colle sur Loup près de Nice avec sa compagne habitante du village. Après une dispute en début de soirée, la jeune femme rentre en voiture chez elle tandis que son compagnon décide de la rejoindre en train. Un appel arrive à la Gendarmerie en début de soirée (20 h 35) indiquant qu’une personne de cette charmante bourgade a été cambriolée. Une carte de crédit et 45 euros lui ont été dérobées. Ses cris attirent des habitants qui s’emparent de sa défense et partent à la chasse au cambrioleur.
Inconnu et arrivé par le train le Niçois est vite accusé d’être le cambrioleur. Sa gueule ne doit pas revenir. Il est pourchassé, attaqué par des chiens lâchés sur lui, tabassé par une meute de justiciers violents. Sa compagne ne le voyant pas arriver part à sa recherche et le retrouve ensanglanté, blessé, les vêtements lacérés dans le parc des jeux pour enfants. A 21 h 45 un nouveau message parvient à Brigade indiquant que le « présumé suspect a été arrêté, neutralisé » par les habitants ! » En fait il a été lynché !
Selon les rares témoins qui veulent bien causer certains de ses jeunes poursuivants avaient des chiens (qu’ils) ont lancé au moins l’un d’entre eux sur la victime qui a été déshabillée et a été frappée dans le jardin d’enfants, puis encore ailleurs. La jeune femme a découvert le corps de son compagnon aux « vêtements déchirés et sans chaussures », au niveau du moulin à l’huile du village. Les pompiers l’ont transporté vers 22h 30 au centre hospitalier de Nice où il décédera le 14 octobre des suites de ses blessures. On a rien retrouvé sur lui et il a affirmé avant de mourir ne pas avoir commis de cambriolage. Son sac à dos et son téléphone mobile ont disparu… Il n’y a pas de petits profits !
Depuis c’est le silence dans tout le village où les journalistes ne sont pas les bienvenus. D’ailleurs ils ne sont pas nombreux à s’être déplacés et il faut attendre le 3… décembre pour que l’on évoque dans la presse locale ces faits d’une gravité exceptionnelle. Une dépêche de l’AFP va diffuser les éléments connus et apprendre qu’une enquête a été ouverte pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La compagne de laa victime a porté plainte contre des agresseurs qu’elle a reconnu et qui ont donné selon comme excuse : « si on avait su que c’était ton mec on n’aurait pas fait ça ! (2) »
Ce fait divers fera probablement l’objet d’une enquête de CNews et d’un grand débat sur la gravité de ces comportements. Une marche blanche sera organisée. Les partis politiques si prompts à récupérer avec délectation le malheur des autres vont se fendre d’une question au gouvernement, d’un dépôt d’un bouquet avec les écharpes tricolores, un rassemblement de solidarité et que toute la lumière sera faite sur ce qui pourrait être le début du grand remplacement, celui de l’État de Droit par le lynchage expéditif et criminel. (chronique faite avec diverss articles de presse)
(1) 75 % des voix pour Mme le Pen au présidentielles.
(2) article sur www.Lepoint.fr
Tout ça est malheureusement vrai, qui me laisse sans voix et pantois.
Sans voix? Celle qui, ajoutée à des milliers d’autres, concourt au fort taux d’abstention lors des élections.
Pantois? Que reste-t-il de mieux à faire quand on a une corde et un crochet au plafond?
Bonne journée quand même!
@ à mon ami christian…
Quand tu écris… »Que reste-t-il de mieux à faire quand on a une corde et un crochet au plafond? »… Je te dis STOP ! J’ai encore besoin de toi… !
Rassure-toi, Laurita mia, je n’ai que la langue bien pendue. Mais si tu veux me passer la corde au cou!..
@ à mon ami christian…
Sois sûr que bientôt, avant la fin de la semaine, je vais, sans problème, te la passer la corde au cou… de la lecture avec réponse OBLIGATOIRE !
Dans l’attente, profites bien du temps qui passe…
Jean Marie, un avis qui ressemble quelque peu au tien : https://www.legrandsoir.info/le-chauffeur-de-bus-et-le-diner-de-cons.html
@Laure : à propos de commentaires de samedi : « Serait-il possible que les Français soient plus machos que les Espagnols… ! »
Je ne pense pas que l’on puise juger le phénomène à cette aune : Esperenza, peut se traduire aussi bien par espérance, nom féminin et l’une des trois vertus théologales (avec la foi et la charité, autres noms féminins) prônées par la sainte Église catholique, romaine et apostolique, aussi machiste que la plupart des sectes et églises du monde.
Cet exacerbation du féminismes qui va chercher des arguments où il n’y en n’a pas ne peut que lui nuire. Le latin de nos ancêtres, en devant le français a perdu malencontreusement le troisième genre (ou non genre, selon certains) : le neutre, ce qu’ignorent les ignares et fanatiques inventeurs de l’écriture inclusive et du ridicule pronom iel ! Quand on dit IL pleut, il n’est pas un pronom masculin, l’équivalant du it anglais, mais un pronom neutre, ça s’apprenait jadis à l’école élémentaire. La preuve que les mots ne renferment pas à priori de de concept sexiste : en allemand la lune est masculin et le soleil féminin.
Bien amicalement
Erratum : « Cet exacerbation » : lire CETTE exacerbation.(un acte manqué ?)
en devant : en devenant
@ à mon ami J.J.…
Faute avouée, chez moi qui ne suis pas apostolique romaine, est totalement ignorée.
@ à mon ami J.J.…
Chez moi, point d’exacerbation, point d’exaspération…! Un simple constat, suite à 75 ans d’une expérience de 83 ans… !
Christian @ Sans voix ? Il reste toujours la Voix de son Maître, mes bons EMI, reprise par les toutous de service et les médias officiels.
Les bons EMI de mes amis sont… Je remercie son EMInence, qui m’enrichit non pas d’uranium mais de matière grise.
On peut dire aussi qu’il faut laisser l’EMI s’faire.
@ à mon ami J.J.…
l’EMI s’faire. C’est bien…
Autres propositions au choix :
* l’EMIR s’faire
* l’EMIRS faire
@ à mon ami christian…
Et… moi qui ai fait Math Sup, … c’est très loin, …
Je t’offre un cours gratuit puisque quand on aime… on ne compte pas !…
« les amis de mes amis sont mes amis »
« les amis de mes ennemis sont mes amis »
« les ennemis de mes ennemis sont mes amis »
mais attention…
» les ennemis de mes amis sont mes ennemis »
@ à mon ami J.J…
christian@ Sans voix ?… ne pas, ne point, ne plus, ne jamais… le croire !
C’est tout bonnement DéGUE …
Gilbert de Pertuis
@ à mon ami Gilbert…
Il ne faut jamais s’arrêter en chemin… LASSE.
Pas de panique… je ne suis jamais lasse d’écrire sur « Roue Libre »…
Les médias, parlons en ! Que dire du Point qui a « fabriqué ou fait fabriquer » un article bidon sur deux élus LFI, je parle bien du Point et non de C News et de tous ceux qui relaient des faits sans jamais vérifier. J’avoue ne plus lire ces torchons et préfère la presse d’investigation, libre à qui pourtant il est demandé de se taire. Cette magistrate, sous la pression, a dû faire marche arrière. Cela n’était pas arrivé depuis l’instauration de la loi sur la liberté de la presse en 1881.
Je lis aussi « Rouez libre » mais çà c’est autre chose.
Comme vous, je suis scandalisée par les faits que vous rapportez, ignobles…
@ à mon amie Maria…
Cette machine à fabriquer de fausses nouvelles est-elle bien nouvelle ?
Hélas ! Hélas ! Hélas !…